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Sunday, December 2, 2012

1.4 The Poisoned Chalice FRENCH SCRIPT

REPERE DE NIMUE :
Nimue est dans son repère et récite des incantations, elle prend alors un pétale de fleur et le dépose au fond d’une coupe.

CAMELOT :
Les troupes d’une province voisine arrivent à Camelot.
SALLE DU TRONE :
Uther et ses hommes arrivent du bout de la salle et avancent jusqu’à son centre, rejoints par le Seigneur Bayard et ses hommes. Parmi les quelques servantes de Bayard se trouve Nimue, habillée comme elles. Uther : Camelot vous souhaite la bienvenue Seigneur Bayard de Mercy. Le traité que nous allons signer aujourd’hui marque la fin de la guerre et le début d’une nouvelle amitié entre nos peuples.
Nimue, toujours cachée parmi les servantes, observe Merlin d’un mauvais œil, tandis qu’Uther et Bayard se serrent la main en se fixant.

***GENERIQUE***
COULOIR EXTERIEUR :
Merlin transporte des sacs et se plaint de cette besogne.
Merlin : Ah pourquoi dois-je toujours faire le gros du travail ?!?
Gaius : Tu es un serviteur Merlin, tel est ton rôle !
Merlin : Mes bras se seront allongés, lorsque ce sac sera à l’intérieur !
Gaius : Ça te forge un peu le caractère, le proverbe dit bien « Grâce au dur labeur…l’âme s’aguerrit ».
Merlin : Ce serait étonnant que ce proverbe existe, vous l’avez inventé !
Gaius : Quelle drôle d’idée !
Pendant ce temps Nimue toujours déguisée en servante traverse ce même couloir. Elle s’arrange alors pour faire tomber sa pile de vêtements juste devant Merlin.
Nimue : Oh excusez-moi !
Merlin : Je t’en prie !
Nimue: Oh je suis navrée !
Merlin : Attends je vais t’aider !
Il se baisse pour l’aider à ramasser, elle le fixe quelques instants en lui faisant son plus beau sourire, puis ils se relèvent. Gaius s’amuse alors du fait que Merlin ne reste pas insensible à la jeune femme.

Merlin : Ça va ? Je suis Merlin !
Ils se serrent la main.
Nimue : Kara. Tu es le serviteur d’Arthur, cela doit être un tel honneur !
Merlin : Oh oui, en effet, mais il faut bien que quelqu’un s’occupe de la bonne marche des choses !
Il jette alors un regard à Gaius qui semble amusé par ce que vient de dire le jeune magicien.
Kara : Merci Merlin.
Elle rit alors pour lui faire comprendre qu’il ne lui a pas encore rendu le coussin qu’il avait ramassé.
Merlin : Oh, oh oui, oui…ce fut un plaisir (lui rendant le coussin)
Kara : Ce fut un plaisir de te rencontrer !
Elle finit par partir en lui souriant, il se retourne et la regarde, souriant lui aussi. Gaius (sur un ton ironique) : N’es-tu pas censé t’occuper de la bonne marche des choses ?
Merlin se retourne vers Gaius, en lui souriant.
COULOIRS DE CAMELOT :
Nimue attend qu’un garde soit passé pour traverser le couloir avec sa pile d’affaires et arrive à la porte des appartements de Bayard. La porte étant fermée, elle utilise un sort pour l’ouvrir puis elle pénètre dans les appartements. Elle observe quelques temps, puis trouve une boite en bois contenant deux coupes. Elle en retire une et la remplace par celle qu’elle avait préalablement ensorcelée et gardée dans un tissu dans sa pile d’affaires.

APPARTEMENTS D’ARTHUR : Merlin sort une pile de vêtements, qu’il juge poussiéreux.
Merlin : Ouh, il y a longtemps qu’ils n’ont pas été lavés !
Arthur : Ils l’ont été l’an dernier avant le festin de Beltane.
Merlin : Y a-t-il eu un combat avec les restes ?
Arthur : Comme dans tous les festins…
Merlin tend une veste à Arthur pour qu’il l’essaie. Merlin : Comment le saurais-je ? Les airs et les grâces de la cour…sont un mystère pour moi…
Arthur (inspectant l’état de sa veste) : Ce soir, cela ne le sera plus !
Merlin (étonné) : Je suis invité au banquet ?
Arthur : Euh, pas comme tu l’entends, tu devras t’assurer que ma coupe est toujours pleine ! Si je dois assister au monologue assommant de Bayard, je ne vois pas pourquoi tu devrais y échapper !
Il rend la veste à Merlin.Arthur : Et polis bien tous les boutons !
Arthur se retire derrière son paravent pour se changer.
Arthur : Désires-tu que je te montre ce que tu porteras ce soir ?
Merlin : Ne puis-je porter cela ?
Arthur (ressortant du paravent) : Non ! Ce soir, tu vas porter les vêtements de cérémonies officiels des serviteurs de Camelot !
Il part chercher une tenue en esquissant un sourire moqueur. Il la lui montre en se retenant de rire alors que Merlin le regarde avec un air déconcerté.

Merlin : Vous n’êtes pas sérieux ?

 SALLE DES BANQUETS :
Bayard procède à la signature du traité, pendant que Merlin, est en retrait avec Guenièvre, portant sa tenue officielle. La jeune femme se retient de rire devant celle-ci.

Guenièvre : Joli chapeau !
Merlin : Merci !
Arthur qui se trouve au centre de la table se retourne vers Merlin. Ce dernier lui lance un regard désappointé, tandis qu’Arthur se retient de rire. Merlin voit alors que Kara se trouve dans cette salle et le regarde : il enlève brusquement son chapeau à plumes, pris de honte. Guenièvre se rend compte de la réaction de Merlin et reprend la discussion.

Guenièvre : N’est-ce pas qu’elle est jolie. Pour une servante évidemment !
Merlin (souriant) : Elle est jolie pour une princesse sans parler d’une servante !
Pendant ce temps, Uther et Bayard finissent de signer le traité et se serrent la main. Tout le monde dans la salle se lève alors pour applaudir leur nouvelle union. Uther retourne s’asseoir avec Arthur et Morgane, tandis que Bayard commence son discours. Bayard : Peuple de Camelot, pendant bien des années, nous fument ennemis mortels. Le sang de nos hommes a été répandu, des murs de Camelot aux portes de Mercy. Nous n’oublierons jamais nos morts, mais nous devons éviter que d’autres vies soient sacrifiées.
Pendant ce temps, une servante vient lui apporter le coffre contenant les deux coupes.
Bayard : Comme symbole de bonne volonté et du retour de notre amitié, j’aimerais offrir ces coupes de cérémonie. (Il en sort une) D’abord à vous, Uther. (Puis il en sort une autre) ainsi qu’à votre fils Arthur, dans l’espoir que notre amitié puisse perdurer.
Kara vient alors voir Merlin pour lui parler tandis que Bayard continue de parler.
Bayard: Les blessures que nous avons reçues sur les champs de bataille ont cicatrisé.
Kara : Merlin, il faut que je te parle.
Merlin : Qu’y a-t-il ?
Kara : Ailleurs je t’en prie, je ne sais pas à qui m’adresser.
Ils partent dans un couloir plus au calme.
COULOIR : Kara (l’air inquiète) : Ce n’est que lorsque j’ai vu la coupe d’Arthur que j’ai compris.
Merlin : Oh doucement recommence depuis le début !
Kara (commençant à mentir) : Il y a deux jours, j’ai apporté à Bayard son diner, mais je n’ai pas frappé à sa porte, il ne s’attendait pas à me voir entrer et…
Merlin : Qu’essaies-tu de me dire ?
Kara (l’air encore plus inquiète) : S’il savait que j’ai dit quoi que ce soit il me tuerait…
Merlin : Rien ne t’arrivera, crois-moi, je te le promets ! Maintenant dis-moi ce que tu as vu !
Kara : Bayard est loin d’être un ami de Camelot ! Il veut être à la tête de ce royaume avant tout !
Merlin (attendant qu’un serviteur passe pour reprendre la discussion) : Kara, dis-moi, qu’a fait Bayard avec la coupe ?
Kara : Il est persuadé que s’il tuait Arthur, Uther ne pourrait le supporter et que Camelot s’effondrerait !
Merlin : Qu’a-t-il fait avec la coupe ?
Kara : Je l’ai vu mettre quelque chose dedans.
Merlin : Quoi ?
Kara : Je ne saurais le dire, il va me tuer !
Merlin : Je t’en prie, dis-le-moi ! C’était du poison ?
Elle acquiesce de la tête. Merlin s’en va en courant, tandis que Kara esquisse un sourire diabolique, visiblement satisfaite.

SALLE DES BANQUETS :

Bayard continue son discours.
Bayard : Que les différents qui ont entaché notre passé soient à jamais anéantis. (Il lève sa coupe alors que les membres autour de la table se lèvent) A votre santé Uther. Arthur ! (Ce dernier approche sa coupe pour boire en pensant que le discours est terminé mais il constate que ce n’est pas le cas) Dame Morgane, et à la gloire du peuple de Camelot (Arthur rapproche de nouveau sa coupe et est interrompu).
Uther : Et à celle des guerriers tombés des deux côtés.
Arthur s’apprête à boire mais Merlin surgit dans la salle, l’interrompant de nouveau.
Merlin : Arrêtez, la coupe est empoisonnée, ne buvez pas !
Tout le monde se tourne vers lui, tandis que Merlin arrache sa coupe à Arthur.
Uther : Pardon ?
Arthur : Merlin, mais que fais-tu au juste ?
Kara reste en retrait et observe la scène. Merlin quant à lui se retourne vers Bayard. Merlin : Bayard a répandu dans la coupe d’Arthur un violent poison !
Bayard sort son épée suivi de tous ses hommes. Bayard : Ceci est un affront !
Mais c’est au tour de tous les hommes armés dans la salle de dégainer leur arme.Uther : Ordonnez à vos hommes de baisser leurs épées. Vous n’êtes pas assez nombreux.
Bayard : Je ne saurais laisser cette insulte impunie, je ne peux l’endurer.
Uther : Sur quelle fondement bases-tu cette accusation ?
Arthur s’approche de Merlin et le rapproche de la table de son père, afin que celui-ci puisse l’entendre.
Arthur : Je vais régler cela (entre ses dents) Merlin tu n’es qu’un idiot, tu as encore bu plus que de raison hein !
Uther (A Merlin) : Si tu ne veux pas être pendu je te conseille vivement de me dire pourquoi elle serait empoisonnée. Je t’écoute !
Merlin : Il a été vu en train de le faire.
Uther : Par qui ?
Merlin (gêné) : Je ne saurais le dire.
Bayard : Je refuse d’en entendre davantage mes seigneurs !
Uther : Passez-moi la coupe !
Il s’avance vers Bayard.
Uther : Si vous dites la vérité…
Bayard : Je l’affirme !
Uther (lui tendant la coupe) : Dans ce cas, vous n’avez rien à redouter !
Bayard rengaine son épée et fait signe à Uther de lui donner la coupe.
Uther : Non ! S’il s’avère que cette coupe est empoisonnée, je veux avoir le plaisir de vous tuer de mes mains sans tarder ! (Se tournant vers Merlin) C’est toi qui nous le dira, bois !
Arthur : Mais si elle est empoisonnée, il mourra !
Uther : Et nous aurons la preuve qu’il disait la vérité !
Merlin saisit alors la coupe.
Bayard : Et si il ne trépassait pas ?
Uther : Je vous ferais mes excuses, et vous ferez de lui ce que bon vous semblera.
Gaius : Je vous en prie, c’est un jeune homme, Merlin ne se rend pas compte de ce qu’il dit.
Uther : Alors vous auriez dû l’éduquer autrement !
Arthur (s’avançant vers Merlin pour prendre la coupe) : Merlin, tu vas présenter tes excuses, c’est du mépris, je vais la boire, donne, donne !
Merlin (refusant de lui laisser la coupe) : Non, non non non, je vais…je vais le faire !
Il fixe Bayard puis se retourne vers Gaius et commence à boire sous le regard de Kara. Il attend quelques secondes et se rend compte que rien ne se passe. Merlin : Je n’ai rien.
Uther (A Bayard) : Il est à vous.
Guenièvre pousse un soupir de désolément. Mais soudain, Merlin se sent étouffé et se serre la gorge avant de s’effondrer sur le sol.
Uther : Elle était empoisonnée, gardes, arrêtez-les !
Arthur se précipite sur lui, suivi de Guenièvre et Gaius.
Gaius : Merlin, m’entends-tu ? (A Arthur) Nous devons le ramener dans mes appartements. Prenez la coupe, pour identifier le poison.
Arthur saisit Merlin et Guenièvre la coupe puis ils se rendent dans les appartements de Gaius.

APPARTEMENTS DE GAIUS :
Gaius : Allongez-le sur le lit, vite ! Il lutte pour respirer ! Guenièvre, donne-moi de l’eau et une serviette.
Arthur dépose Merlin sur le lit tandis que Guenièvre apporte le nécessaire. Arthur : Vous pensez qu’il va s’en sortir ?
Gaius : Il est brûlant !
Guenièvre : Vous allez le sauver, n’est-ce pas Gaius ?
Gaius : Je ne le saurais que lorsque j’aurais identifié le poison, apporte-moi la coupe !
Gaius lui applique une compresse d’eau fraîche sur le front alors que Guenièvre lui amène la coupe. Il commence à l’inspecter. Gaius : Ah, quelque chose est restée collé à l’intérieur.
Arthur : Qu’est-ce que c’est ?
Guenièvre continue de lui appliquer les compresses. Gaius : On dirait le pétale de je ne sais quelle fleur !
Il attrape le pétale à l’aide d’une pince et l’examine à la lumière.
Guenièvre : Il est brûlant de fièvre !
Gaius : Continue à mettre des compresses fraîches sur son front pour la faire baisser !
Gaius saisit un livre et commence à chercher l’origine du pétale. Arthur s’approche de lui. Gaius : Ah, ce pétale provient d’une fleur de Morteos, regardez, il est écrit que la victime d’un empoisonnement causée par cette fleur ne sera sauvée que par une potion de feuilles provenant de la même fleur ! On la trouve uniquement dans les cavernes situées au plus profond de la forêt de Balor. (Montrant à Arthur une illustration) Cette fleur ne pousse qu’entre les racines de l’arbre de Morteos.
Guenièvre continue quant à elle de lui faire baisser sa fièvre. Arthur (Désignant l’illustration d’une bête sur le livre) : Cette créature n’a pas l’air aimable !
Gaius : C’est un Cockatrice ! Il garde la forêt... Son venin est puissant, une seule goutte implique une mort certaine ! Rares sont ceux qui ont passé les montagnes d’Iskard pour trouver la fleur de Morteos et sont revenus vivants de cette quête !
Arthur (En voyant l’état de Merlin) : Eh bien, voilà qui promet !
Gaius : Arthur c’est trop dangereux !
Arthur : Et sans antidote, qu’arrivera-t-il à ce pauvre Merlin ?
Gaius : Le poison provoque une agonie lente et vraiment douloureuse. Il peut survivre quatre ou cinq jours, mais pas plus longtemps, et à la fin Arthur, il en mourra !
Arthur regarde Merlin, toujours souffrant et quitte les appartements de Gaius. Pendant ce temps Nimue, toujours déguisée en servante quitte Camelot, un sourire mauvais aux lèvres.
APPARTEMENTS DE MORGANE :
Guenièvre (pâle) : Pardonnez-moi d’avoir manqué à mes obligations envers vous.
Morgane (la rassurant) : De grâce calme-toi. Comment va Merlin ?
Guenièvre : Si Arthur ramène l’antidote à temps, Merlin sera sauvé !
Morgane : Alors il sera sauvé ! Tu devrais être auprès de lui. Je me débrouillerai, je sais combien c’est important pour toi ! Allez !
Guenièvre : Merci Madame !
Morgane détache ses cheveux.

COULOIR :

Arthur tente d’obtenir l’accord de son père pour aller chercher de quoi fabriquer l’antidote.
Uther : A quoi servait-il de dire à quelqu’un de goûter ce vin à ta place si tu finis par te faire tuer ?
Arthur : Je n’échouerai pas, quoi que vous puissiez en penser !
Uther : Arthur, tu es mon seul et unique héritier, je ne saurais risquer de te perdre par égard pour ton serviteur Merlin !
Arthur : Parce que sa vie ne vaut rien selon vous ?
Uther : Non parce qu’elle a moins de valeur que la tienne !
Arthur : Je vais le sauver, croyez-moi, donnez-moi seulement quelques hommes !
Uther : Non !
Arthur : Nous trouverons l’antidote et nous le rapporterons père !
Uther : Non !
Arthur : Pourquoi refusez-vous ?
Uther : Parce qu’un jour ou l’autre, je serais mort et que Camelot aura besoin d’un roi ! Il n’est pas question que tu mettes en péril l’avenir de notre royaume pour de folles chimères !
Arthur : Ce ne sont pas de folles chimères, Gaius a dit que si nous arrivons à…
Uther (interrompant Arthur) : Oui « Gaius a dit », ce qui prouve exactement ce que je disais !
Arthur : Je vous en prie père ! Souvenez-vous qu’il m’a sauvé la vie ! Je ne saurais rester en place, en le regardant mourir !
Uther (baissant la tête) : Alors regarde ailleurs (regard choqué d’Arthur) Ce Merlin ne sera pas le seul à donner sa vie pour toi ! Tu es né pour être roi ! Il va falloir que tu t’habitues à cela !
Arthur : Je ne saurais l’accepter !
Uther : Tu ne sortiras pas d’ici !
Arthur : Vous ne m’en empêcherez pas !
Uther (furieux) : Par ma vie, Arthur cette discussion est close ! Tu ne quitteras pas le château ce soir !

APPARTEMENTS D’ARTHUR :
Arthur retourne dans ses appartements, irrité et dépité de la réaction de son père. Il s’appuie sur sa cheminée. Morgane arrive alors.
Morgane : On peut trouver à redire sur la nourriture mais nul ne contestera la qualité de nos distractions !
Arthur : Morgane, pardonnez-moi, j’aurai dû prendre de vos nouvelles…
Morgane : J’avoue que je suis déçue, j’aurais bien pris une louche pour en assommer un ou deux !
Arthur : J’imagine que les gardes auraient pu neutraliser Bayard et ses hommes sans vous !
Morgane (ironique) : Oui, mais pourquoi leur en laisser tout le plaisir ?
Arthur : Morgane, vous n’avez pas à vous mêler de cela ! C’est trop dangereux !
Morgane : Epargnez-moi vos réflexions, Uther m’a déjà sermonné !
Arthur (se détournant vers la fenêtre) : Si cela peut vous consoler, vous n’êtes pas la seule.
Morgane (tentant de pousser Arthur à aller chercher le remède) : Je n’obéis pas pour autant ! Il convient parfois de faire ce que l’on juge bon et tant pis pour les conséquences !
Arthur : Je devrais y aller selon vous ?
Morgane : Ce que je pense n’a aucun intérêt.
Arthur : Mais si je ne revenais pas, qui serait le prochain roi de Camelot ? Il n’y a pas uniquement ma vie en jeu !
Morgane : Quel sorte de roi espère Camelot ? (Elle prend l’épée d’Arthur et la lui tend) Un roi qui risque sa vie pour sauver un humble serviteur…ou un roi qui se contente d’obéir à son père ?
Ils se regardent tout deux et Arthur semble cette fois convaincu. Quelques instants plus tard, il galope vers la sortie du château.
Garde : Halte ! Halte là !
Mais Arthur continue de galoper, obligeant les gardes à se pousser. Pendant ce temps, Nimue observe depuis son repère ce qui se passe à Camelot grâce à son puits d’eau magique, tandis que Guenièvre est toujours avec Gaius et tente de soulager Merlin.
APPARTEMENTS DE GAIUS :
Guenièvre : Sa fièvre augmente !
Merlin, dans son coma, récite des formules magiques. Gaius observe alors la réaction de Guenièvre.
Guenièvre : En quelle langue parle-t-il ?
Gaius : Aucune, la fièvre le fait délirer. Elle le contrôle, nul de ses mots ne sont les siens ! Son pouls est plus faible !
Gaius remonte alors la manche de Merlin et remarque une grosse marque bleue sur son avant-bras. Guenièvre : Qu’est-ce que c’est ?
Gaius : Ce n’est pas possible ! L’éruption est censée apparaître au stade final de l’infection.
Guenièvre : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Ils se lèvent tous deux et Gaius commence à inspecter l’un de ses livres, avec une loupe.
Gaius : Il est écrit là que lorsque l’éruption apparait, la mort suivra en moins de deux jours !
Guenièvre : Vous disiez qu’il avait quatre jours !
Gaius : Quelque chose décuple la nocivité de la plante ! (Il tourne la page et continue à lire) Il est dit que l’effet du poison sera bien plus rapide, si un sort est utilisé lors de la préparation des fleurs de Morteos.
Guenièvre : Comment ça un sort ? Mais Bayard n’est pas sorcier !
Gaius : Non en effet.
Guenièvre : Alors qui a fait cela ?
Gaius cherche et pense à une possibilité
Gaius : Non c’est impossible, elle n’oserait venir à Camelot ! Attends sauf si…
Guenièvre : Sauf si quoi ?
Gaius : Où est passée cette jeune fille ?
Guenièvre : Quelle jeune fille ?
Gaius (se tournant vers Merlin) : Juste avant que Merlin ne surgisse dans la salle, une servante de Bayard l’a entrainé dehors pour lui parler !
Guenièvre (essayant de se rappeler) : Ah oui…une brune, une fille magnifique !
Gaius : Retrouve-la ! Fais vite !
Merlin : Arthur…
Guenièvre descend dans les cachots, mais ne voit aucune trace de la jeune fille.

APPARTEMENTS DE MORGANE:
Uther est avec Morgane et la questionne sur la disparition d’Arthur. Uther : J’ai expressément ordonné à Arthur de rester au château !
Morgane (moqueuse) : Il écoute à merveille apparemment !
Uther (la montrant du doigt) : Pas un mot de plus !
Morgane : Mes lèvres sont scellées.
Uther : J’aurais dû l’emprisonner voilà tout !
Morgane : Vous ne pouvez pas l’enchaîner dès qu’il n’est pas d’accord avec vous !
Uther : Ce en quoi vous vous trompez ! Je ne tolérerai pas l’insoumission, encore moins de la part de mon propre fils !
Morgane (d’un air fautif) : Non, bien sûr que non. (Elle s’assoit et commence à écrire)
Uther : Vous étiez certainement au courant de cette initiative ! Morgane, ne me mentez pas ! Soyez sincère avec moi !
Morgane : Arthur est assez grand pour savoir où l’appelle son devoir !
Uther : Il est encore bien jeune !
Morgane (ironique) : L’avez-vous bien regardé récemment ? Laissez-le prendre ses propres décisions !
Uther : Même si elles le conduisent à une mort certaine ?
Pendant qu’Arthur chevauche dans les plaines, Nimue l’observe de son repère. Puis elle enfile sa cape et part. Arthur finit par arriver à un bois.

APPARTEMENTS DE GAIUS :
Merlin souffre toujours de la fièvre et Gaius continue d’observer la marque de son bras. Guenièvre revient alors des cachots.
Gaius : Naturellement, elle n’était pas là !
Guenièvre : Non, personne ne l’a vue depuis le banquet ! Qui est-elle ?
Gaius : Pas la servante qu’elle a prétendu être.
Guenièvre : Mais vous la connaissez Gaius.
Gaius : Elle s’appelle Kara. Cela dit, ce n’est pas son nom, pas son véritable nom en tout cas !
Guenièvre : Mais alors qui est-elle ?
Gaius : Une puissante sorcière !
Guenièvre : Avertissons Uther, il enverra peut-être des cavaliers à sa recherche non ?
Gaius : Non, elle n’est plus là depuis longtemps…Il est impossible de savoir où elle se trouve… (Réfléchissant) Oh non !
Guenièvre : Qu’y a-t-il ?
Gaius : Elle sait que le seul endroit où trouver l’antidote pour sauver Merlin est la forêt de Baloc ! Alors Arthur pourrait tomber dans un piège !
Merlin (toujours délirant) : Arthur…Arthur…

FORET DE BALOC : Arthur pénètre dans la forêt épié par une bête tapie dans le feuillage. Pendant ce temps, Merlin, toujours évanoui, continue de réciter des formules, ce qui intrigue Gaius et Guenièvre… Arthur continue d’avancer, puis finit par rencontrer une jeune femme qui n’est autre que Nimue. Celle-ci porte des vêtements déchirés et sanglote.Arthur : Bonjour ! (Il s’agenouille à côté d’elle) Que se passe-t-il ?
La jeune femme ne lui répond pas, semblant terrifiée. Ils sont alors attaqués par une bête qui s’approche d’eux. Nimue feint la peur. Arthur se relève et s’apprête à combattre le monstre.

Arthur: Restez où vous êtes.
Après un violent combat, il réussit finalement à tuer la bête. La jeune femme se lève alors comme prise de peur.
Arthur : Rassurez-vous, vous ne risquez plus rien ! (Désignant sa blessure sur le bras) Qui vous a fait cela ?
Nimue: Mon maître. J’ai réussi à lui échapper mais je me suis perdue ! Ne me laissez pas, je vous en supplie !
Arthur : N’ayez crainte, loin de moi cette idée !
Nimue : Pourriez-vous m’emmener loin de ces bois ?
Arthur (regardant derrière lui) : Pas tout de suite, tout d’abord il me reste une chose à faire…
Nimue: Pourquoi êtes-vous venu jusqu’aux cavernes ?
Arthur (détachant son cheval) : J’ai besoin d’une chose importante que l’on ne peut trouver qu’ici.
Nimue : De quoi s’agit-il ? (Arthur ne lui répond pas) Je connais ces lieux par cœur, je saurai vous aider mon seigneur.
Arthur : Je cherche un type de fleurs qui ne poussent que dans ces cavernes, elles sont très rares !
Nimue (souriant) : Vous parlez des fleurs de Morteos ? Je sais où les trouver, je vais vous montrer !
Elle pénètre dans la grotte, suivie d’Arthur.

APPARTEMENTS DE GAIUS :
Merlin : Arthur…c’est un…c’est un piège ! C’est un piège !
Guenièvre : Sa fièvre ne cesse d’augmenter !
Gaius : C’est l’effet du poison.
Merlin recommence à réciter des sorts. Gaius lui passe une compresse sur le front, alors que Guenièvre ne cesse de s’inquiéter.
Gaius : Aurais-tu la bonté de m’apporter encore un peu d’agonit ?
Guenièvre (se levant) : Oui bien sûr ! (Elle sort)
Gaius : Merlin, tu dois te battre, lutte de toute ton âme !

DANS LA GROTTE : Nimue et Arthur arrivent à un ravin. La jeune femme désigne une plante sur les parois de la grotte de l’autre coté du ravin.
Nimue : Elles sont là !
Arthur regarde le ravin de tous les côtés. Il réalise qu’il n’est possible d’accéder à l’autre coté que grâce à un avancement dans la pierre.
Arthur : Eloignez-vous du bord ! Soyez sans crainte, nous serons bientôt dehors.
Il commence à avancer, très lentement de peur que l’avancement ne s’effondre. Nimueh le regarde d’un œil sournois puis commence à réciter un sort. Des pierres commencent à tomber. Arthur se rend compte de ce qu’elle fait et se retourne vers elle. Arthur : Qu’est-ce que vous faites ?!
Nimueh continue de réciter sa formule. Arthur pris de peur lâche sa torche et saute en avant. Par chance il réussit à se rattraper à la paroi d’en face. Nimue : J’avoue que je m’attendais à tellement mieux.
Arthur : Qui êtes-vous ?
Nimue (enlevant sa capuche) : Le dernier visage que vous verrez.
Arthur lutte de toutes ses forces pour ne pas tomber quand une araignée gigantesque arrive sur sa droite.

Nimue : On dirait que nous avons un visiteur !
Arthur, toujours suspendu à la paroi, essaye de se décaler sur sa gauche. Il lâche une main, prend son épée et réussit à tuer l’araignée sous le regard de Nimue.
Nimue : Bravo, bien joué ! Mais ce ne sera pas la dernière. Je laisse le soin à ses sœurs de vous achever, Arthur Pendragon. Périr de mes mains n’est pas votre destin, adieu Monseigneur !
Elle part en emportant sa torche avec elle et par conséquent toute source de lumière pour Arthur. Arthur : Ah ! Mais qui êtes-vous ?

APPARTEMENTS DE GAIUS :
Merlin semble comme « en connexion avec Arthur » et continue de marmonner.
Merlin : Arthur…trop d’obscurité. Il fait trop sombre.
Il reprend ses enchantements et fait apparaitre de la lumière en dessous de sa couverture. Gaius le remarque et la soulève.
Gaius : Merlin ! (S’apercevant alors que Merlin a fait apparaître une boule de lumière qu’il tient dans sa main) Merlin, mais qu’est-ce que tu es en train de faire ?

GROTTE :
Arthur tente toujours de remonter sur la paroi. Il voit soudain apparaître à côté de lui, en lévitation, une boule de lumière, la même que celle que Merlin vient de faire apparaitre. Il ne comprend pas non plus et croit que c’est encore l’œuvre de Nimue. Arthur : Allez-y ! Mais qu’attendez-vous au juste ? Mais achevez-moi !
Il finit en regroupant toutes ses forces par remonter sur la paroi et range son épée. Puis il aperçoit les plantes situées sur la paroi de la grotte.

APPARTEMENTS DE GAIUS :
Merlin : Laissez-les, ne les cueillez pas Arthur !

GROTTE :
Arthur se rend alors compte que des araignées arrivent sur la paroi.
APPARTEMENTS DE GAIUS :
Merlin (Tenant toujours la boule de lumière dans sa main) : Allez, sauvez-vous, suivez la lueur !

GROTTE :
Arthur commence à escalader la paroi et réussit avec difficulté à attraper une branche de la fleur qu’il range aussitôt dans son petit sac à sa ceinture, alors que les araignées continuent de se rapprocher dangereusement. Commence alors une escalade effrénée pour Arthur qui ne veut à aucun prix se faire rattraper par les araignées.
APPARTEMENTS DE GAIUS :
Merlin souffre toujours de sa fièvre et s’inquiète pour Arthur sous le regard désappointé de Gaius.
Merlin : Plus vite ! Arthur plus vite ! Suivez la lueur !
Cette boule de lumière aide néanmoins beaucoup Arthur car elle est sa seule source de lumière et lui permet d’escalader rapidement la paroi. Merlin (souffrant et très inquiet) : Plus vite ! Grimpez !

GROTTE :
Arthur finit par atteindre une sortie au sommet de la grotte et à échapper de peu aux araignées, grâce à la lueur qui l’a guidé et mené jusqu'au dehors. Une fois sorti, Arthur sort instinctivement son épée et se met à courir.

APPARTEMENTS DE GAIUS :
Merlin fait disparaitre la lueur et retrouve une respiration plus sereine, il semble apaisé. Gaius lui remet une compresse d’eau sur le front alors que Guenièvre n’est toujours pas revenue avec l’agonit.


CAMELOT : Arthur chevauche rapidement et finit par atteindre Camelot. Un garde l’aperçoit alors.
Garde : Prévenez le roi, Arthur est de retour à Camelot !
Avant même de pouvoir rentrer dans la cour du château, Arthur est interpellé par des gardes.
Arthur : Que faites-vous ? Laissez-moi passer !
Garde : Pardonnez-moi mon seigneur, vous êtes en état d’arrestation, par ordre du roi !

CACHOTS :
Arthur est emprisonné et se dispute violemment avec son père.
Uther : Tu as fait preuve d’insoumission !
Arthur : Je n’avais pas le choix, un homme risquait de perdre la vie ! Je n’aurais jamais supporté d’être responsable de la mort de Merlin !
Uther : Pourquoi a-t-il tant d’importance à tes yeux ? Ce n’est qu’un serviteur…
Arthur : Il savait à quel danger il s’exposait père, il savait ce qui allait se passer si il décidait de boire cette coupe, mais il l’a fait néanmoins, et ce faisant, il m’a sauvé la vie ! Ce n’est pas tout ! (Uther se retourne) Il y avait une femme dans les montagnes, elle savait que j’étais venu chercher une fleur. Je doute fort que Bayard ait voulu me tuer !
Uther : Je pense que tu te trompes !
Arthur sort la branche de fleur de sa poche et s’approche vers son père.
Arthur : Gaius a besoin de cette fleur ! Mettez-moi au pilori une semaine ou un mois, cela m’est tout à fait égal, mais assurez-vous qu’elle entre en sa possession ! De grâce père faites-le !
Il se recule. Uther saisit la fleur et la chiffonne. Arthur: Non !!!
Uther : Tu vas devoir apprendre qu’il y a une bonne…et une mauvaise manière d’agir Arthur. Tu sortiras d’ici dans une semaine. (Il sort du cachot alors qu’Arthur fou de rage se retient de se jeter sur lui)Ensuite tu pourras te trouver un autre serviteur !
Il lâche la fleur par terre et quitte les cachots. Aussitôt, Arthur se jette à terre et tente de la reprendre mais les barreaux l’en empêchent.

APPARTEMENTS DE GAIUS :
Merlin est toujours agonisant. Guenièvre revient.
Gaius : Il n’en n’a plus pour longtemps. Arthur a-t-il la fleur ?
Guenièvre : Je l’ignore ! Uther n’autorise personne à le voir…N’y a-t-il dont rien à faire pour le sauver ?
Gaius : Seule la feuille de Morteos lui sauvera la vie…
Guenièvre : Alors il faut savoir si Arthur en a une ! Je pourrais me glisser furtivement jusqu’aux cachots.
Gaius : Oui mais ce sera très dangereux !
Guenièvre : Je n’ai pas le choix, Merlin mourra si je ne le fais pas !
Gaius (regardant Merlin et voyant son état empirer) : Allez sois prudente !
Elle quitte les appartements et rejoint les cachots.
CACHOTS :
Guenièvre arrive avec une assiette de nourriture dans les mains.
Guenièvre (aux gardes) : Le repas du prisonnier.
Le garde lui indique la cellule d’Arthur. Un autre la lui ouvre . Arthur, assis, lui lance un regard et lui montre où poser l’assiette. Guenièvre s’avance doucement et le regarde de manière à lui faire comprendre ce qu’elle est venue chercher. Elle pose l’assiette puis se recule.
Arthur (se levant) : Merci. (Il inspecte l’assiette et la rappelle) Attend une minute. Ce repas est immonde, je ne saurai manger cela. (Il va se rasseoir, Guenièvre regarde le garde) Ces denrées sont avariées, je doute qu’elles conviennent à qui que ce soit !
Guenièvre va reprendre l’assiette et constate qu’Arthur a laissé la fleur entre le pain et le fromage. Ils échangent un regard de connivence et elle part.Garde : Toi, attend !
Elle s’arrête, ferme les yeux et se retourne vers le garde, méfiante et inquiète. Mais c’est à la nourriture que s’intéresse l’homme qui ne prête pas attention à la fleur.
Garde (saisissant un morceau de pain): Inutile de gaspiller ça, on n’est pas tous aussi précieux que son altesse royale !
Guenièvre lui sourit, soulagée. Elle commence à remonter l’escalier alors qu’une autre servante amène une assiette.
Servante : Le repas du prince Arthur !
Garde (interpellant Guenièvre) : Reste où tu es !
Guenièvre s’enfuit, lâchant l’assiette et ne gardant que la fleur. Elle court jusqu’aux appartements de Gaius.
APPARTEMENTS DE GAIUS :
Guenièvre revient en courant avec la fleur. Guenièvre : Comment va-t-il ?
Gaius : As-tu la fleur de Morteos ?
Guenièvre (la lui tendant) : La voici !
Gaius : Il a de plus en plus de mal à respirer, il faut faire vite !
Guenièvre va s’asseoir à coté de Merlin tandis que Gaius commence à préparer l’antidote. Mais il finit par s’arrêter.
Guenièvre : Vous arrêtez de le préparer ?
Gaius : Le poison a été créé grâce à la magie, nous pourrions avoir besoin d’elle pour faire l’antidote…
Guenièvre : Mais c’est interdit ! Nous ne pourrions, même si nous savions…
Gaius : Je vais me débrouiller sans y avoir recours ! (cherchant à l’éloigner pour pouvoir utiliser la magie) Ah, j’ai besoin d’eau fraîche !
Guenièvre court chercher de l’eau. En s’y reprenant à deux fois, Gaius réussit à formuler le sort nécessaire à la préparation de l’antidote, obtenant ainsi une boisson verdâtre. Guenièvre revient alors avec de l’eau.
Gaius : Merci ! (Il n’utilise pas l’eau mais verse l’antidote dans une fiole pour mieux l’administrer à Merlin) Pince-lui le nez ! (Donnant l’antidote à Merlin) Allez, avale Merlin ! Avale vite !
Merlin ingère l’antidote, mais finit par ne plus respirer.
Guenièvre : Il ne respire plus ! Que s’est-il passé ? Gaius !
Gaius se penche vers Merlin et écoute son cœur.
Gaius : Son cœur a cessé de battre.
Guenièvre (au bord des larmes) : Il est mort ?
Gaius : C’est impossible ! C’est impossible ! Tel était dont son destin !
Guenièvre : C’est ma faute ! J’aurais dû me rendre aux cachots plus tôt, j’aurais dû revenir plus vite !
Elle se réfugie en pleurs dans les bras de Gaius.
Gaius : Là… C’est à cause de moi ! C’est moi qui aurais dû faire plus attention à lui ! C’est ma faute !
Merlin (se réveillant et voyant Guenièvre dans les bras de Gaius): Quelle horreur ! Vous devriez avoir honte ! Vous pourriez être le grand père de Guenièvre !
Gaius : Merlin !
Guenièvre (soulagée) : Oh !
Gaius : Tu es vivant !
Merlin (plaisantant) : Non je suis un fantôme revenu vous hanter !
Guenièvre, prise d’émotion, se penche vers Merlin et l’embrasse.
Merlin : Euh…euh…
Guenièvre : Pardon, je suis juste… j’ai cru que tu avais perdu la vie !
Merlin : Euh, tout vas bien ! Même très bien ! Que s’est-il passé ? (Guenièvre et Gaius se regardent amusés) La dernière chose dont je me souvienne c’est d’avoir bu le vin…

SALLE DES CONSEILS :
Gaius se rend au conseil pour parler au roi.
Gaius : Veuillez excuser cette interruption mais puis-je vous parler Majesté ?
Uther : Pas maintenant !
Gaius : Pardonnez-moi d’insister c’est important !
Uther : La nouvelle de l’emprisonnement de Bayard est arrivée au royaume de Mercy, nous sommes sur le point d’être attaqués !
Gaius : Ce que j’ai à vous dire aura certainement une influence sur vos plans de campagne, je vous en prie, j’en ai pour une minute !
Uther pousse un soupir puis se retire avec Gaius pour lui parler.
Gaius : Je sais qui a essayé d’empoisonner Arthur !
Uther : Moi aussi et il est dans mes cachots !
Gaius : Ce n’était pas Bayard, le poison était magique ! Quant à la main qui l’a fait, c’est entre mille que je la reconnaîtrais ! C’est la main de Nimue !
Uther : Vous devez vous tromper Gaius !
Gaius : J’aimerais me tromper.
Uther : C’est impossible, nous l’aurions reconnu ! Le visage de cette sorcière est loin d’être facile à oublier.
Gaius : C’est vraiment une redoutable sorcière ! Elle peut envouter l’œil qui la regarde ! Nous ignorions qu’il s’agissait d’elle…
Uther : En avez-vous la preuve ?
Gaius : Le poison qui a été utilisé contre Merlin était bien plus puissant qu’il aurait dû l’être , grâce à la magie !
Uther : Selon vous, elle aurait conspiré avec Bayard à dessein de tuer Arthur ?
Gaius : Non, Bayard est innocent ! Observez ce qu’il se passe, voilà ce qu’elle espère depuis toujours, elle veut une guerre qui amène les conflits et la misère à Camelot !
Uther (à ses hommes) : Les armées de Bayard seront à nos portes dans combien de temps ?
Homme du conseil : Un jour, peut être moins ! Nous devrions envoyer notre cavalerie à leur rencontre !
Uther (s’appuyant sur la table) : Dites à vos hommes de ne pas quitter Camelot jusqu’à ce que je l’ordonne !
Homme du conseil (s’inclinant) : Sire.
Les nobles sortent, laissant le roi et Gaius seuls.
Gaius : Vous prenez la bonne décision Majesté. Pensez-vous qu’Arthur devrait maintenant connaitre la vérité au sujet de Nimue ?

REMPARTS DE CAMELOT :
Arthur discute avec Morgane, tandis qu’Uther regarde Bayard et ses hommes quitter Camelot.
Morgane : Bon, vous allez pouvoir vous vanter ! Alors comment avez-vous fait ?
Arthur : Je ne saurai dire. Je sais que j’ai été aidé en somme ! J’imagine que quelqu’un a vu que j’étais en danger et a envoyé une lueur pour que je trouve ma voie !
Morgane : Qui ?
Arthur : Je l’ignore. Mais quelque soit cette personne, je suis là uniquement grâce à elle.
Morgane : Je suis heureuse de vous revoir !
Elle part, laissant Uther parler avec son fils.
Uther : Arthur ! La femme que tu as rencontrée dans la forêt, que t’a-t-elle dit au juste ?
Arthur : Oh pas grand-chose, elle s’appliquait juste à essayer de me tuer ! Cela dit, c’était étrange !
Uther : Comment cela ?
Arthur : Eh bien, j’étais à sa merci, elle pouvait me tuer mais elle s’en est abstenue ! (Uther est pensif)
Elle a dit que ce n’étais pas mon destin, de mourir de cette façon…
Uther : Tu as dû avoir peur, non ?
Arthur : Oui par moments.
Uther : Ceux qui pratiquent la magie ne connaissent que le mal, ils méprisent et cherchent à détruire la bonté dès qu’ils la croisent ! C’est pourquoi elle voulait que tu cesse d’exister ! Elle est malfaisante !
Arthur : Vous avez l’air de bien la connaître !
Uther : En effet…Connaitre le cœur d’une sorcière, c’est les connaitre absolument tous ! Tu as agi comme il fallait, bien que tu ais fait preuve d’insoumission ! (Ils sourient et Uther pose son bras sur l’épaule de son fils) Je suis vraiment fier de toi Arthur ! N’oublie jamais ça !

APPARTEMENTS DE GAIUS :
Arthur vient prendre des nouvelles de Merlin.
Arthur : Alors, toujours en vie ?
Merlin (avec une couverture sur le dos) : Oui, oui presque. Je…je crois comprendre que c’est à vous que je le dois.
Arthur : Oh, je n’ai pas fait grand-chose ! Un serviteur à peu près convenable, c’est dur à remplacer ! Je suis venu pour m’assurer que tu allais bien (Ils se sourient) Tu devrais pouvoir me servir dès demain !
Merlin : Oh, oui, oui bien sûr de bon matin, oui !
Arthur (le saluant) : Gaius.
Merlin : Arthur ! (Celui-ci se retourne) Merci.
Arthur : Je t’en prie. Essaie de te reposer.
Gaius (servant une assiette à Merlin) : Arthur est parfois dur avec toi, mais au fond c’est un homme d’honneur ! Ils ne sont pas légion, ceux qui sont prêts à risquer leur vie pour un serviteur !
Merlin : Cela n’aurait servi à rien, si vous n’aviez pas su comment faire l’antidote !
Gaius : Mange ton diner.
Merlin : Je n’y comprends toujours rien. Pourquoi s’est-elle donner la peine de piéger Bayard ? Elle aurait pu ne rien dire à personne et tuer Arthur.
Gaius : Détruire à la fois Arthur et Camelot était loin d’être son seul but. Elle savait que tu n’aurais pas d’autre choix que de boire le vin : c’est en fait toi qu’elle voulait tuer ! Quelqu’un d’autre semble savoir que tu es destiné à de grandes choses Merlin.
De sa caverne, Nimue constate avec fureur à travers son puits d’eau magique que Merlin est encore en vie.
  ***FIN***

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