Our Most Popular Posts

Sunday, December 2, 2012

1.5 Lancelot FRENCH SCRIPT

Merlin ramasse des champignons dans la forêt lorsqu’il entend un cri d’oiseau. En se tournant, il découvre une terrible créature à tête d’aigle et corps de Lion avec des ailes se précipiter sur lui. Merlin se met alors à fuir en jetant des regards en arrière, effrayé. Il finit par tomber au sol, et tandis que la créature se cabre, Merlin ferme les yeux attendant le coup de grâce. Mais soudainement, un cri retentit et Merlin voit un jeune homme combattre vaillamment le monstre, une épée à la main. Cependant, les coups qu’il lui porte n’ont aucun effet, et l’épée se brise finalement obligeant les deux hommes à se replier.
Le jeune homme : Ah, cours, cours !
Attrapant Merlin par le bras après qu’il se soit relevé, il l’entraine en courant dans la forêt toujours poursuivis par la créature. Ils finissent par se jeter derrière des troncs d’arbre pour lui échapper. La créature s’envole et les deux hommes restent assis pour reprendre leurs souffles. Le jeune homme pose sa main sur une plaie située sur le côté gauche de son ventre.
Merlin : (regardant la créature s’éloigner dans les airs) Il est parti.
Puis regardant son sauveur :
Merlin : Vous m’avez sauvé la vie. (en lui tendant la main) Je suis Merlin.
Le jeune homme : (en la lui serrant, le teint très pâle) Lancelot.
Il finit par s’évanouir, c’est à ce moment que Merlin découvre sa blessure avec inquiétude.

***GENERIQUE***
Alors qu’il est inconscient, Lancelot est allongé sur un lit dans les appartements de Gaius, celui-ci regarde la plaie tandis que Merlin vient s’assoir à ses côtés.
Gaius : La blessure elle-même est superficielle, la fièvre va retomber, il devrait être sur pied demain matin. 

Près d’un village :
Uther et Arthur sont à cheval et regardent au loin un feu au cœur d’un village.
Uther : (inquiet) Quelle créature a pu faire de tels ravages ?
Arthur : Nous n’avons pas trouvé de traces, ni d’arrivée ni de départ, ce que disent les villageois doit être vrai, elle a des ailes, et… (hésitant)…
Uther : Quoi ?
Arthur : … Elle ne s’attaque pas au bétail, seulement aux personnes. Quelle que soit cette créature, elle a un faible pour la chair humaine.
Très inquiet, le Roi regarde le village et prend sa décision :
Uther : Poste des sentinelles dans tous les villages isolées, mets les postes de guerre en état d’alerte, si jamais cette chose se dirige vers Camelot, nous devons être prêts.

Chambre de Merlin :
Lancelot regarde Camelot par la fenêtre.
Lancelot : Depuis mon enfance, j’ai toujours rêvé de venir ici. C’est le but de ma vie que de me joindre aux chevaliers de Camelot.
Merlin : (avec un sourire) Eh bien…
Lancelot : (le coupant gentiment) Je sais ce que tu penses : J’en demande, j’en demande sans doute trop. D’après tout, qui suis-je ? Ils peuvent choisir parmi les meilleurs et les plus courageux du pays.
Merlin : (surpris par ses propos mais légèrement amusé) Lancelot ?
Lancelot : Oui ?
Merlin : Ils vont vous adorer.
Lancelot : (reprenant espoir) Tu crois ?
Merlin : (avec un petit rire) Ah oui, je vous ai vu en action, vous pouvez faire honte au Grand Arthur lui-même !
Lancelot : (modestement) Ah, là j’ai des doutes.
Merlin : (réfléchissant) En fait, vous savez ce que je vais faire ? Je vais aller lui parler tout de suite !
Il se lève et Lancelot le suit du regard avec surprise :
Lancelot : Tu connais Arthur ?
Merlin : (avec un grand sourire) Oh, oui !
Il sort de la chambre.

Sur le lieu d’entrainement :
Arthur est en tenu de chevalier. Merlin et Lancelot observent la scène près des équipements.
Arthur : Très bien, espèce de vermisseau plein de prétention, nous y voici : Ton épreuve finale. Tu réussis et tu es un chevalier de Camelot. Tu échoues, et tu es un moins que rien. Tu affrontes le plus redouté de tes adversaires, la plus terrible des machines à tuer. Tu m’affrontes, moi ! Pour réussir tu dois tenir une minute entière, une minute de combat libre. Grimond, second fils du duc de Wessec… ton épreuve commence maintenant.
Le fils du duc se met alors à brandir deux épées en s’approchant d’Arthur, qui le met à terre sans difficulté. Arthur, déçu, enlève le foulard situé à la ceinture de Grimond, évanouit, tandis que les spectateurs applaudissent vivement.
Arthur : Emmenez-le.

Dans la ville :
Merlin tient le bouclier et l’armure d’Arthur qui marche rapidement devant lui.
Arthur : Grimond est le troisième à échouer ce mois-ci. Comment vais-je défendre Camelot avec de pareils incapables ?
Merlin : Ecoutez, je crois que je peux vous aider.
Arthur : Toi, Merlin ? Tu n’as aucune idée de ce qu’il faut pour être un chevalier : du courage, de la force d’âme, de la discipline.
Merlin : Non, non, bien sûr que je l’ignore mais… Je connais quelqu’un qui le sait.
Arthur : Ah oui ?
Merlin : Oui, il m’a sauvé la vie.
Arthur : Alors il a gâché ses chances.
Merlin : Non, non, non, il est vraiment bon. Je vous assure.
Arthur : (s’arrêtant) Très bien, Merlin, il est surement fantastique mais n’oublie pas la première loi de Camelot.
Merlin : La quoi ?
Arthur : La première loi : Seuls les hommes de sang noble peuvent servir comme chevalier. Alors, à moins que ton ami ne soit de la noblesse…
Merlin : Ah, euh, il est de la noblesse.
Arthur : (avec surprise) Vraiment ?
Merlin : Absolument.
Arthur : Fort bien. Amène-le demain au terrain d’entrainement. Et rappelle-lui d’apporter son titre de noblesse.
Merlin : Merci, Arthur. Vous serez ébloui !

Dans les appartements de Gaius :
Lancelot voit Merlin arriver et court vers lui avec excitation sous le regard de Gaius.
Lancelot : Alors, tu lui as parlé ?
Merlin : Oui, je lui ai parlé.
Lancelot : Et alors ?
Merlin : Et alors…
Merlin secoue la tête en grimaçant.
Lancelot : (déçu) Oui…
Merlin : Il a dit qu’il aimerait vous rencontrer.
Lancelot : (criant de joie) Oui ! (ils rient et Lancelot continue en lui prenant la main) Oh, merci. Merci.
Merlin : Oh, il n’y a pas de quoi, vraiment, c’est rien.
Puis gêné, Merlin détourne le regard et demande :
Merlin : Vous n’êtes pas de la noblesse par hasard, non ?
Lancelot : (amusé) De la noblesse ? Ah, non ! Ça Seigneur, non. Pourquoi cette question ?
Merlin : C’est seulement que c’est…
Gaius : Seulement que la loi de Camelot stipule que seuls les hommes de sang noble peuvent devenir chevalier.
Lancelot est abasourdi tandis que Gaius explique :
Gaius : Uther a créé les chevaliers pour protéger ce royaume contre ceux qui voulait le détruire. Il savait qu’il devrait confier à chacun le soin de sa propre vie. Alors, il les a choisis dans des familles qui lui avaient juré allégeance. Bien sûr…
Merlin : Dans la noblesse.
Gaius : C’est ainsi que la première loi de Camelot est née et depuis ce jour-là, seuls les fils de famille noble ont servi comme chevalier.
Merlin : Oh, ce n’est pas juste !
Gaius : Juste ou injuste, les choses sont ainsi. Je suis désolé, Lancelot. Sincèrement désolé.

Chambre de Merlin :
Merlin : Pourquoi tenez-vous tant à être chevalier ?
Lancelot : Quand j’étais enfant, mon village a été attaqué par des bandits venus des plaines du Nord. Toute ma famille a été massacrée. Mon père, ma mère, tout le monde. Moi-seul ai pu m’enfuir. J’ai juré ce jour-là que plus jamais je ne serais sans défense face à la tyrannie. J’ai consacré ma vie au maniement de l’épée. La totalité de mon temps depuis ce jour-là, je l’ai voué à l’art du combat. Et quand je me suis senti prêt, je suis parti pour Camelot. Maintenant, il semble que mon voyage s’achève. Tout ce pour quoi je me suis battu est perdu.
Merlin : Je vous en donne ma parole, quoi que je doive faire, je vais arranger cela.

Dans la bibliothèque :
Sous le regard sévère de Geoffrey de Monmouth, Merlin prend un grand grimoire.
Merlin : Je fais mes devoirs !
Il l’ouvre, le referme bruyamment et éternue à cause de la poussière. Geoffrey de Monmouth semble perdre patience. Merlin regarde les titres de noblesse, sort une feuille blanche et utilise la magie pour la changer en titre de noblesse avec le nom de Lancelot. Pendant ce temps, Geoffrey de Monmouth se glisse derrière lui silencieusement.
Merlin : (à lui-même) Attention, pas de bêtises.
Il enroule le papier et le cache dans sa veste. L’homme se racle la gorge et Merlin a un léger sursaut. Il lui remet le livre comme si de rien n’était.
Merlin : Oh, un livre vraiment passionnant.
Il s’en va et Geoffrey de Monmouth regarde avec surprise le titre de l’ouvrage.

Dans les appartements de Gaius :
Merlin rentre et brandie le papier devant Lancelot qui épluche des légumes.
Lancelot : Qu’est-ce que c’est ?
Merlin : Voici votre titre de noblesse.
Lancelot : Je ne comprends pas.
Merlin : (en déroulant le papier) Mesdames, messieurs, je vous présente Lancelot, cinquième fils de Lord Eldred de Northumbrie.
Lancelot : Non, Merlin, non.
Merlin : (commençant à partir) D’accord, vous ne voulez pas être chevalier.
Lancelot : Bien sûr que je le veux !
Merlin : Mais quoi ? Les règles l’interdisent ? Au diable les règles. Les règles ont tort.
Lancelot : Mais c’est un mensonge. Ça va à l’encontre des lois de la chevalerie.
Merlin : Vous avez le droit d’être chevalier, autant que n’importe qui. J’en suis certain.
Lancelot : Mais les règles, Merlin.
Merlin : Nous n’enfreignons pas les règles, nous leurs faisons une entorse, c’est tout. Vous pourrez entrer dans la place, mais après cela, vous serez jugés sur vos seuls mérites. Si vous réussissez, s’ils vous font chevalier, ce sera parce que vous en êtes digne, noble ou pas noble.
Lancelot s’assoit, semblant convaincu.
Merlin : Je ne peux pas changer les coutumes d’ici. Mais vous, vous le pouvez, si vous acceptez que je vous aide.

Dans l’armurerie :
Guenièvre prend les mesures de Lancelot pour sa future armure sous le regard de Merlin.
Lancelot : (gêné) C’est… C’est très aimable à vous… Euh…
Gwen : Gwen !
Lancelot : Gwen.
Gwen : Diminutif de Guenièvre.
Lancelot : Ah, alors merci, Guenièvre.
Gwen : Ne me remerciez pas. Remerciez Merlin. Merlin est toujours prêt à aider tout le monde, n’est-ce pas, Merlin ? Pardon, vous pouvez lever les bras ? Voilà… Désolée.
Lancelot est séduit par la jeune femme.
Gwen : C’est bien que Merlin vous donne cette chance. On a besoin d’homme comme vous.
Lancelot : Ah oui ?
Gwen : (bredouillant) Enfin, pas moi personnellement, mais… Camelot, Camelot a besoin de chevalier. Pas seulement des gens comme Arthur, mais des gens ordinaires comme vous et moi.
Lancelot : Je ne suis pas encore chevalier, madame.
Gwen : (riant) Je ne suis pas une dame !
Lancelot : Désolé, je pensais…
Gwen : ça y est, on a fini. Ce sera prêt dans très peu de temps. Ravie de vous avoir rencontré, Lancelot.
Elle lui tend la main pour qu’il la lui serre mais celui-ci lui fait un baise main, la troublant.
Merlin : On y va ?
Lancelot : Euh, oui.
Lancelot quitte Guenièvre en la regardant une dernière fois. Celle-ci est également très séduite par le jeune homme.

Dans le couloir :
Lancelot : Elle a l’air charmante, euh, Guenièvre.
Merlin : Ah, oui, oui. Tout a fait. C’est la meilleure couturière de Camelot, croyez-moi.
Lancelot : Et tous les deux, vous… (il fait des mouvements gênés) enfin, tu vois ?
Merlin : (en riant) Ah, non ! Non… On est ami.

Sur le lieu d’entrainement :
Les hommes d’Arthur sont en train de s’entrainer.
Arthur : Un… Deux… Trois… Quatre…
Merlin ajuste bien la nouvelle armure de Lancelot sous le regard de Guenièvre.
Gwen : Très bien.
Merlin : Oui.
Arthur continue d’entrainer ses hommes.
Arthur : Et un… Deux… Trois… Quatre…
Merlin : (à Lancelot) En tout cas, vous avez la tenue qu’il faut.
Gwen : Et ça vous va bien.
Arthur : « Demi-tour ! »
Lancelot : (en tirant sur son col) Ah, ça me sert là.
Arthur : Bien, c’est tout pour aujourd’hui. Beau travail.
Merlin : (à Lancelot) Voici votre chance. Saisissez-la.
Arthur range son épée et Lancelot s’approche, nerveux, de lui.
Arthur : Oui ?
Lancelot : Lancelot, cinquième fils de Lord Eldred de Northumbrie.
Arthur : (le regardant) Lan-celot ? Mon valet m’a parlé de vous. Titre de noblesse ?
Lancelot s’incline légèrement en lui tendant le faux titre.
Lancelot : Altesse.
Arthur lui donne une claque en pleine figure, faisant tomber Lancelot au sol.
Arthur : Réaction trop molle. Sur le champ de bataille, vous serez déjà mort. (en s’éloignant) revenez quand vous serez prêt.
Lancelot : (se relevant) Je suis prêt, Altesse.
Arthur : (moqueur) Vous êtes prêt ? Fort bien. Commencez par nettoyer les écuries !
Cela fait rire les hommes d’Arthur, Lancelot jette un regard à Merlin qui sourit en lui montrant les pouces.

Dans les appartements de Gaius :
Gaius : Désolé pour Lancelot. Je vois bien que tu es contrarié.
Merlin : Oh, vous savez ? C’est la vie. Un coup on gagne, un coup on perd.
Gaius : Tu le prends très bien ! Je dois l’admettre, belle maturité.
Merlin : Merci, Gaius.
Lancelot rentre, recouvert de crottin.
Merlin : Ça a été ?
Lancelot : Ouais.
Il entre dans la chambre de Merlin, et Gaius observe celui-ci avec insistance pour qu’il lui explique ce qui se passe.
Merlin : Il a trouvé du travail aux écuries.
Gaius : Oh, je vois ! (il attend un instant) Dis la vérité  avant que je ne perde patience.
Merlin : Disons qu’il… Qu’il tente de devenir chevalier.
Gaius : La première loi de Camelot n’a jamais été enfreinte pour aucun homme. Qu’est-ce que tu as fait, Merlin ?
Merlin : D’accord, j’ai fait une entorse à la loi. Mais la loi a tort, elle est injuste.
Gaius : Tu as fait une entorse à la loi grâce à la magie.
Merlin : Ecoutez, ce n’était rien du tout, je vous assure ! C’était plus un tour de passe-passe que de la vraie magie.
Gaius : Ta magie n’est pas un jouet, Merlin. Tu n’as pas le droit d’en user et d’en abuser à ta guise.
Merlin : Je sais, je sais.
Gaius : Alors pourquoi l’as-tu fait ?
Merlin : Je dois à Lancelot d’avoir la vie sauve. Et je paie ma dette de la seule façon possible en lui donnant la seule chance qu’il mérite d’être chevalier. Si vous voulez me punir pour ça, allez-y.

Dans la ville :
Arthur arrive et voit Lancelot aiguiser son épée. Il prend un balai et le lui lance. Lancelot l’attrape.
Arthur : Pas mal.
Lancelot : Dois-je balayer à nouveau la salle de garde, votre altesse ?
Arthur : (en prenant lui-même un balai et enlève le bout pour ne garder que le bâton) Elle a grand besoin d’un coup de balai. Mais d’abord, essayez de me tuer.
Lancelot : Altesse ?
Arthur : Allez, ne faites pas comme si vous n’en avez pas envie. Par Dieu à votre place, je ne me gênerais pas !
Lancelot enlève à son tour le bout de son balai et se met en garde.
Arthur : Approchez.
Lancelot attaque le premier Arthur et ils commencent à se battre sous le regard des passants.
Arthur : Allez Lancelot, vous n’êtes pas en train de battre un tapis.
Ils continuent à se battre, mais Lancelot finit par se prendre un coup dans le ventre.
Arthur : Félicitations, Lancelot. Entrainement de base réussit.
Lancelot réalise doucement mais les cloches de la ville se mettent à sonner et des cris retentissent. Arthur part en courant voir ce qu’il se passe.

Près des remparts intérieurs :
Merlin aide une jeune femme à marcher et la fait s’asseoir près d’une autre qui est examiné par Gaius.
Merlin : Asseyez-vous là. Vous êtes en sécurité, vous pouvez me croire.
Merlin : Comment va-t-elle ?
Gaius : Elle se remet.
Lancelot : Qu’est-il arrivé à ces pauvres gens ?
Gaius : Leur village a été attaqué par un monstre ailé.

Dans le château :
Arthur : Je lui donnerais bien la chasse, mais je ne peux pas suivre une créature dans les airs.
Uther : Tu n’as pas à la suivre. D’abord Greensward, puis Willowdale. La créature va vers le sud, vers l’embouchure de la vallée.
Arthur : Vers Camelot.
Uther : Tu dois préparer tes chevaliers, Arthur.
Arthur : Ayez confiance, père. Nous serons prêts.

Dans les appartements de Gaius :
Celui-ci fait des recherchent dans un livre tandis que la nuit est bien tombée.
Gaius : (à lui-même) Les ailes d’un aigle avec le corps d’un lion. Les ailes d’un aigle avec le corps d’un lion.

Dans la cour du château :
Les Chevaliers d’Arthur y sont rassemblés.
Arthur : La bête se dirige vers Camelot. Elle est rapide et agile. Mais assez grosse pour causer des dégâts importants. A compter d’aujourd’hui, vos entrainements seront centrés sur une stratégie d’attaque. Nous n’avons pas beaucoup de temps. Rompez.
Lancelot qui regardait la scène s’avance vers Arthur.
Arthur : Oui, Lancelot ?
Lancelot : Puis-je faire quelque chose, altesse ? L’ennui c’est… C’est que dans le cas d’une bataille, seul un chevalier peut combattre.
Arthur : C’est exact, Lancelot. Et vous n’êtes pas encore chevalier. Donc, j’avance la date de votre épreuve. Vous m’affronterez demain matin.

Sur le lieu d’entrainement :
Arthur s’apprête à affronter Lancelot.
Arthur : Eh bien, nous y voilà. Votre épreuve finale. Réussissez, et vous rejoignez l’élite. Echouez, et votre voyage se termine ici. Lancelot, cinquième fils de Lord Eldred de Northumbrie, votre épreuve commence maintenant.
Lancelot combat Arthur avec adresse et lui porte même des coups, réjouissant Gwen et Merlin. Lorsque Lancelot perd un peu l’équilibre, Guenièvre pousse un léger cri de stupeur et agrippe la veste de Merlin qui la regarde avec étonnement.
Gwen : (en voyant qu’elle tient Merlin) Oh, pardon !
Ils continuent leur combat et Arthur parvient à donner un coup à Lancelot qui le fait tomber au sol et il se révèle être inconscient.
Arthur : (en enlevant son casque) Dommage.
En se penchant pour enlever le foulard de Lancelot, celui-ci ouvre les yeux et lui fait un croche-pied. Arthur se retrouve à terre et Lancelot récupère son épée.
Lancelot : Vous rendez-vous, Altesse ?
Les soldats viennent alors attraper Lancelot et le mettent à genoux.
Arthur : (se relevant et prenant son épée) A genoux, Lancelot.

Dans la salle du trône :
Lancelot se fait adouber par Uther.
Uther : Levez-vous, Sir Lancelot, chevalier de Camelot.
Tout le monde applaudit.
Merlin : (au côté d’Arthur) Bravo.
Morgane : (à Guenièvre) Qui est ce jeune homme ? Il semble surgir de nulle part.
Gwen : Je sais. Il a été un peu une surprise pour nous tous.
Uther : (à Lancelot) Vous nous faites un grand honneur, Sir Lancelot. La chevalerie est le fondement même de Camelot.
Lancelot : Tout l’honneur est pour moi, Sire.
Uther : Votre père sera très fier.
Lancelot : Euh, oui, Sire.
Uther : Je n’ai plus revu Lord Eldred depuis de nombreuses années. Plus longtemps que je ne croyais apparemment. La dernière fois que je l’ai vu, il n’avait que quatre fils.
Lancelot : Eh bien… Eh bien, maintenant je suis là !
Uther : En effet, vous êtes là. Je vous ai retenu trop longtemps. Profitez des réjouissances.
Lancelot : Sire.
Uther : (à une dame de la cour) Portez ce titre à Geoffrey de Monmouth, le généalogiste de la cour. Je veux avoir son opinion demain matin.

Pendant le banquet en l’honneur de Lancelot :
Arthur boit avec Lancelot.
Arthur : Bon combat en perspective !
Lancelot : Oui !
Merlin : (les regardant de loin) Regardez-le, Gaius. Est-ce que Lancelot ne mérite pas de savourer un tel moment ?
Gaius : Je n’ai jamais dit le contraire. Mais un destin et un dessert, ce n’est pas la même chose. Tu t’es pris pour Dieu, Merlin. Tu l’as mis sur un chemin choisi par tes soins, ce soir tu l’as mené au triomphe. Mais qui sait ce que l’avenir lui réserve.
Merlin : Oui, j’ignore ce qu’il y avait d’écrit sur votre invitation, mais sur la mienne s’était écrit : Réjouissances !
Gaius : (en riant) Bravo très juste. Ne rentre pas trop tard.
Merlin : Soyez sans crainte.

Dans la bibliothèque :
Geoffrey de Monmouth fait des recherches sur Lancelot et son titre de noblesse.

Retour pendant le banquet :
Arthur regarde Morgane de loin.
Arthur : Ah, les ennuis. Euh, dites-moi, est-ce que vous la trouvez vraiment belle ?
Lancelot suis Gwen du regard qui se dirige vers Merlin.
Lancelot : Oui, Altesse. Je la trouve très belle.
Arthur : (croyant qu’il parle de Morgane) Oui, alors elle doit l’être.
Merlin : (à Gwen) Tu sais quoi ? Je crois que Sir Lancelot a peut-être le béguin pour toi !
Gwen : (riant) Ne dis pas de bêtises.
Merlin : Et si c’était vrai, ce serait si ennuyeux que ça ?
Gwen : Il n’est pas du tout mon genre.
Merlin : Oh, ça c’est surprenant. Quelques fois, Guenièvre, je me demande si tu reconnaitrais ton genre d’homme s’il se tenait à côté de toi.
Gwen : Tu as sans doute raison.
Merlin : (en prenant un autre verre) Ah, merci. Alors, dis-moi. Simple hypothèse. Si tu devais choisir, Arthur ou Lancelot ?
Gwen : Mais je n’ai pas et je n’aurais jamais à choisir.
Merlin : Oh, t’es pas drôle, Guenièvre.
Arthur frappe sur la table pour faire du silence, et se lève.
Arthur : Mesdames et messieurs, venez-vous joindre à moi pour porter un toast à notre nouvelle recrue, notre nouveau chevalier de Camelot, Sir Lancelot.
Tout le monde applaudit.
Lancelot : (à Arthur) Merci.

Dans les appartements de Gaius :
Merlin et Lancelot se lèvent difficilement.
Lancelot : Oohh, deux tonnés de bière. Ou plutôt, deux barriques de bière !
Gaius : (tenant deux verres) Bien le bonjour messieurs ! Ne regardez pas le contenu, ne le sentez pas, mais buvez-le d’un trait.
Ils le boivent et poussent des bruits d’écœurement.
Gaius : Ça va mieux ? Excellent. Pas question de s’endormir pendant le premier jour de travail, Lancelot.
Merlin : C’est Sir Lancelot, si vous le voulez bien.
Cela les fait rire, mais les soldats du Roi rentre soudainement et viennent arrêter Lancelot.
Merlin : Qu’est-ce que vous faites ?
Soldat : Ordres du Roi.
Merlin : Arrêtez !
Soldat : (à Lancelot qui se débat) Allez !               

Dans la salle du trône :
Uther : (à Geoffrey de Monmouth)  Dites-lui ce que vous m’avez dit.
De Monmouth : Ce titre est un faux. Le sceau lui-même est sans défaut. Une contrefaçon de très grande qualité mais ce ne peut être qu’une contrefaçon. Il n’existe aucune trace d’un cinquième fils de Lord Eldred de Northumbrie. En conséquence, il a…
Uther : … menti. Vous le niez ?
Lancelot : (secoue la tête) Non, Sire.
Uther : Vous avez enfreint la première loi de Camelot. Vous vous êtes déshonoré et vous nous avez déshonoré. Vous n’êtes pas digne du titre de chevalier qui vous a été conféré. Vous n’en avez jamais été digne, et vous ne le serez jamais. Hors de ma vue.
Lancelot est sorti par les gardes de la salle.
Arthur : Votre altesse.
Uther : Contestes-tu mon jugement ?
Arthur : Son imposture était inexcusable. Mais il a fait ça sans intention de nuire, j’en suis certain. Il ne voulait que vous servir.
Uther : La première loi est un lien de confiance qui est sacré. C’est lui qui unit tous les chevaliers. Comment se fier à un homme qui vous a menti ?

Dans les cachots :
Merlin vient voir Lancelot.
Merlin : Je ne sais pas quoi vous dire, Lancelot.
Lancelot : Ce n’est pas ta faute.
Merlin : Ah si. Je vous ai poussé. Je vous ai incité à mentir.
Lancelot : Non. Le responsable, c’est moi. C’est à moi de subir mon châtiment, et seulement à moi. 
Merlin : Y-a-t-il quelque chose que je puisse faire ?
Lancelot : Tout à fait. Cesse de te faire des reproches.

Dans les appartements de Gaius :
Gaius : Merlin.
Merlin : Surtout ne me dites pas : « Je t’avais prévenu. »
Gaius : Oh, je ne tiens pas à pavoiser, ce qui est fait, est fait. Tiens, viens jeter un coup d’œil à ça. Je me suis rendu compte de mon erreur, je faisais des recherches sur cette créature au mauvais endroit, dans les registres de tous les êtres vivants du royaume, et alors j’ai pensé : Si je regardais dans les créatures que l’on ne voit que dans les légendes ? Dans les mythes ? Et là, j’ai découvert ceci !
Il montre une image du monstre.
Merlin : C’est lui, c’est le monstre.
C’est alors que les cloches de la ville résonnent de nouveau.

Dans la cour du château :
Le monstre apparait et attaque les villageois. Arthur arrive en courant avec ses hommes.
Arthur : En formation ! En formation ! (ils se mettent tous à leur poste) En défense !
La bête les attaque et fait tomber les chevaliers.

Dans les cachots :
Lancelot : (entendant le bruit) Mais qu’est-ce qui se passe ?

Dans la cour du château :
Arthur et ses hommes se relèvent.  
Arthur : Char-gez ! Derrière moi !
Arthur combat la créature mais sa lance se brise sur la créature sans lui faire la moindre égratignure. Il arrive finalement à la faire fuir avec une torche que lui envoie un soldat.
Dans la salle du trône :
Uther : Tu disais que tes chevaliers étaient les meilleurs du pays, tu l’as prouvé aujourd’hui.
Arthur : Tout ce que je sais, c’est qu’il court toujours.
Uther : Ne perdons pas de temps à l’attendre, cette créature menace le royaume depuis trop longtemps. Alors finissons-en tout de suite.
Gaius : Sire, si je puis me permettre.
Uther : Gaius ?
Gaius : J’ai fait des recherches sur cette créature, sir. Je suis persuadé que c’est un griffon.
Uther : Un griffon ? Qu’entendez-vous par là ?
Gaius : Le griffon est une créature de la magie.
Uther : Je n’ai pas le temps pour ces sornettes, médecin.
Gaius : Elle est née de la magie, sire, et elle ne peut être tuée que par la magie. 
Uther : Vous faites erreur. C’est une créature de chair et de sang comme les autres. Arthur l’a prouvé aujourd’hui.
Arthur : Je n’en suis pas si sûr, père, je crois qu’il y a peut-être du vrai dans ce qu’il dit.
Uther : Qui y a-t-il de vrai ?
Arthur : Le griffon n’a pas été blessé, nos armes semblaient sans effet contre lui.
Uther : Sans effet ? J’en doute fort. Non, il a déjà senti une fois le tranchant de nos lances. La prochaine fois sera la dernière. Quand tes chevaliers seront-ils prêts à chevaucher de nouveau ?
Arthur : Dans une heure, peut-être deux.
Uther : Parfait, nous en finirons ce soir.

Dans les appartements de Gaius :
Merlin et Gaius rentre en silence.
Merlin : Est-ce que c’est vrai ? Que le griffon ne peut être tué que par la magie ?
Gaius : Oui, Merlin. J’en suis sûr et certain. Si Arthur l’affronte quand même, il mourra.
Merlin : Alors il faut l’empêcher. Uther doit entendre raison.
Gaius : Quand il est question de magie, notre roi est sourd à la raison. Et pourtant, la magie est notre seul espoir.
Merlin : Vous ne me suggérez pas de…
Gaius : Si, c’est ton destin, Merlin. Le but véritable de tes dons de sorcier.
Merlin : Vous l’avez vu, Gaius, je ne peux pas m’attaquer à ce monstre.
Gaius : Mais si tu ne le fais pas, il est sûr qu’Arthur périra.
Merlin : Non. Non, non, c’est de la folie. Je n’ai pas de pouvoir assez puissant. Il doit y avoir un autre moyen.
Gaius : C’est le seul moyen.
Merlin : Vous souciez-vous de ce qui peut m’arriver ? Oh, « Allez, fais ceci, Merlin ! Fais-ça, Merlin ! Va tuer le griffon, Merlin ! Je reste là à me réchauffer les pieds au coin du feu ! »
Gaius : Merlin ! (celui-ci se tait et il reprend doucement) Merlin, tu es celui pour qui j’ai la plus grande affection au monde. Je donnerais ma vie pour toi sans hésiter. Mais à quoi bon ? Je ne peux pas sauver Arthur. Ce n’est pas mon destin. Tu le sais bien.
Merlin : Je suis désolé.
Gaius : Je ne vois pas ce que je peux dire d’autre.
Merlin : Alors je le dirai pour vous. Nous avons deux heures pour trouver un moyen de tuer cette chose.

Dans les cachots :
Arthur rentre dans la prison de Lancelot.
Arthur : J’aurais dû m’en douter. Comment ai-je pu être aussi stupide ! Vous n’avez le langage d’un chevalier, ni même l’allure.
Lancelot : Je suis désolé.
Arthur : Moi aussi, je suis désolé. Parce que, Lancelot, vous vous battez comme un chevalier. Et j’ai besoin… Camelot a besoin…
Lancelot : La créature, elle…
Arthur : On n’a pas réussi à la tuer. Je n’ai jamais rien affronté tel.
Lancelot : Je l’ai affronté moi-même, altesse. Il y a quelques jours, je l’ai frappé en pleine poitrine. Je me demande comment elle a survécu.
Arthur : Il y en a certains qui sont persuadés que cette créature, ce griffon, est une créature magique et que seule la magie peut la détruire.
Lancelot : Et vous croyez cela ?
Arthur : Peu importe ce que je crois. L’usage de la magie a été proscrit. Un chevalier doit vaincre avec sa force et son épée.
Lancelot : Altesse.
Arthur : Vous trouverez un cheval qui vous attend dehors.
Lancelot : Merci. Merci, Altesse.
Arthur : Lancelot, prenez ce cheval et ne revenez jamais.
Lancelot : Non, non, je vous en prie, non ! Ce n’est pas ma liberté que je cherche. Je veux seulement vous servir avec honneur.
Arthur : Je sais.
Lancelot : Laissez-moi vous accompagner, Altesse.
Arthur : Je ne peux pas. Mon père ne sait rien de tout ceci. Si je vous libère, c’est de mon propre chef, c’est tout. Partez avant que je ne change d’avis.
Lancelot quitte sa cellule en regardant Arthur.

Dans les appartements de Gaius :
Gaius : (ouvrant le livre de magie) Voilà. Tu dois faire ça pour Arthur.
Merlin : Mais je n’ai jamais jeté un sort d’une telle puissance.
Gaius : Il faudra cela pour le tuer. (prenant un couteau) Tiens, essaie. Tu as cette force en toi j’en suis certain.
Merlin : (le couteau à la main) Bregdan anweald gafeluec.
Rien ne se passe.
Gaius : Ne t’inquiète pas. Nous avons tout le temps.

La maison de Gwen :
Lancelot : Désolé de vous déranger, madame.
Gwen : Lancelot, que faites-vous ici ?
Lancelot : Je n’ai pas le temps de vous expliquer. Il me faut des armes et une armure. Votre meilleure armure.
Gwen : Mais pour quoi faire ?
Lancelot : Arthur court un danger mortel. Je dois tout faire pour le protéger. C’est mon devoir, chevalier ou non.
Gwen : Vous croyez réellement cela, n’est-ce pas ?
Lancelot : Oui, madame.
Gwen : Lancelot, je n’ai encore jamais rencontré quelqu’un comme vous.
Lancelot : Guenièvre, si je devais ne pas revenir…
Gwen : Ne partez pas, Lancelot. Je vous en prie.
Lancelot : Pourtant, il le faut.
Guenièvre hoche la tête à contrecœur.

Dans l’armurerie du château :
Arthur avance devant ses hommes.
Arthur : C’est l’heure.
Ses hommes le suivent et ils quittent Camelot.

Dans les appartements de Gaius :
Merlin essaie toujours de jeter le sortilège, en vain.
Merlin : (tenant le couteau devant lui) Bregdan anweald gafeluec. Bregdan anweald gafeluec.
Gaius : (inquiet) Ne t’inquiète pas, Merlin. Je sais que tu fais de ton mieux.
Merlin : (paniqué) Je n’y arrive pas ! Si Arthur meurt parce que je suis mauvais…
Gaius : Merlin !
Gwen rentre précipitamment dans la pièce.
Gwen : Merlin ! Lancelot va partir pour tuer le griffon !
Merlin : Qu’est-ce que tu dis ?
Gwen fait un geste désolé, Merlin quitte la pièce en courant pour aller retrouver Lancelot.
Gaius : Merlin !

Dans Camelot :
Lancelot est en train de sceller son cheval tandis que Merlin arrive à lui.
Merlin : Je pars avec vous.
Lancelot : C’est hors de question.
Merlin : Essayez donc de m’en empêcher.
Lancelot : Tu n’es pas un soldat.
Merlin : Vous l’avez dit vous-même, Lancelot. Arthur aura besoin de beaucoup d’aide. Alors allons-y.

Dans la forêt :
Arthur et ses hommes chevauchent à la recherche de la créature. Celle-ci se manifeste.
Arthur : (en tirant son épée) Pour Camelot !
Les chevaliers : Pour Camelot !

Lancelot et Merlin sont sur la trace des chevaliers. Ils entendent alors leurs cris de combat et de douleur. Ils descendent de cheval et découvre leurs corps au sol. Merlin part à la recherche de celui d’Arthur.
Merlin : (le trouvant) Arthur !
Lancelot : Alors ?
Merlin : Il est vivant.
La créature réapparait alors. Lancelot remonte à cheval et se met face à elle avec une joute.
Merlin : A toi de jouer, Merlin. C’est maintenant ou jamais.
Le cheval de Lancelot se cambre avant de partir au galop.
Merlin : Bregdan anweald gafeluec. Bregdan anweald gafeluec. (Lancelot passe devant lui, et Merlin répète l’incantation en criant) Bregdan anweald gafeluec.
Le griffon court et vole lui-même vers Lancelot et ils s’approchent dangereusement.
Merlin : (avec plus d’intensité) Bregdan anweald gafeluec.
Soudain la joute de Lancelot s’enflamme d’un feu bleuté et tue le griffon. Merlin pousse un rire de joie.
Merlin : (en criant) Oui !
Arthur se réveille à ce moment et Merlin s’enfuit de la scène. Il voit donc Lancelot et le corps fumant de la créature.
Arthur : Lancelot.
Lancelot : Altesse.
Arthur : Vous avez réussi ! Vous l’avez tué, Lancelot !

Dans les appartements de Gaius :
Merlin rentre précipitamment.
Gaius : (avec joie) Tu as réussi ?
Merlin : J’ai réussi !
Gaius : Ah, le ciel soit loué.

Dans la salle du trône :
Arthur y entre et rejoint son père.
Uther : (se réjouissant) Tu as réussi, mon fils. Tu as réussi.
Arthur : (secouant la tête) Pas mou père. Mais Lancelot.
Lancelot entre alors dans la salle.
Uther : Qu’est-ce qu’il fait ici ?
Arthur : Je peux vous expliquer.
Uther : Vous, attendez dehors !
Lancelot quitte la salle et on entend Uther crier : « Tu n’aspas le droit d’agir selon… »
Merlin arrive alors.
Merlin : Qu’est-ce qu’il fonts ?
Lancelot : Ils décident de mon sort.

Dans la salle :
Arthur : Je l’avoue, sire. Je l’ai libéré et j’en accepte les conséquences. Mais je suis sûr que l’exploit de Lancelot change la situ…
Uther : Son exploit ne change rien du tout. Il a enfreint la loi.
Arthur : Il a risqué sa vie pour moi ! Il a servi avec honneur.
Uther : Je vois que la question te tient beaucoup à cœur. (réfléchissant) Etant donné les circonstances, le pardon peut être…
Arthur : Non. C’est insuffisant, père. Vous devez rétablir Lancelot à la place qui lui revient de droit : celle de chevalier de Camelot.  
Uther : Jamais ! La loi est la loi. Et la loi ne peut souffrir d’exception !
Arthur : Alors la loi a tort !

Dans le couloir :
Merlin : Ils vous rendront votre titre de chevalier. C’est évident, vous avez tué le griffon.
Lancelot : Ce n’est pas moi qui ai tué le griffon. C’est toi.
Merlin : (avec un rire nerveux) C’est ridicule.
Lancelot : Bregdan anweald. Je t’ai entendu. (Merlin regarde le garde derrière lui, effrayé) Je t’ai vu. N’ai pas peur, je n’ébruiterai pas ton secret. Mais je ne peux pas m’attribuer les mérites de ce que je n’ai pas fait. Je ne veux plus de mensonges, plus de tricheries.
Merlin : (rassuré) Qu’allez-vous faire ?
Lancelot : La seule chose possible.

Dans la grande salle :
Lancelot rentre de force.
Uther : Qu’est-ce que c’est ?
Lancelot : (aux gardes qui cherchent à le retenir) Laissez-moi parler !
Uther : Attendez. Je vais l’écouter.
Lancelot : Pardonnez-moi, sire. Je suis venu vous dire adieu.
Arthur : Que voulez-vous dire, Lancelot ?
Lancelot : Je vous ai menti à tous deux, cela a créé un conflit entre vous. Je ne veux pas porter ce fardeau, et vous ne devez pas porter le mien. Je dois repartir de rien, loin d’ici. Et peut-être qu’un jour, le destin m’accordera une nouvelle chance de prouver que je peux être un chevalier de Camelot.
Arthur : Mais, mais Lancelot, vous nous avez prouvé tout cela.
Lancelot : Je dois me le prouver à moi-même. (s’inclinant légèrement) Votre Altesse, prince Arthur.
Il quitte la salle sous le regard attristé d’Arthur.  

Dans la chambre de Morgane :
Morgane voit Guenièvre regarder par la fenêtre.
Morgane : Guenièvre ? Guenièvre ?
Gwen regarde Lancelot quitter Camelot en tenu de chevalier sur son cheval.
Morgane : Lancelot ?
Gwen sursaute.
Gwen : Oh, oui.
Morgane : Viens, une journée chargée nous attend.
Gwen : Oui, madame.

Sur les remparts :
Regardant Lancelot partir.
Merlin : Peut-être aviez-vous raison, Gaius. Peut-être que je n’aurais jamais dû intervenir.
Gaius : Non, Merlin, j’avais tort. Lancelot avait besoin de toi et tu avais besoin de Lancelot. Vos destins étaient entrelacés.
Merlin : Reviendra-t-il un jour ?
Gaius : Cela, je ne peux le dire.
Merlin : Alors à la prochaine fois, Sir Lancelot.
 ***MERLIN***

No comments:

Post a Comment