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Monday, December 3, 2012

1.7 The Gates Of Avalon FRENCH SCRIPT

Une jeune fille, la main tendue au-dessus de la surface d'un lac, regarde Arthur s’enfonçer inexorablement sous l’eau.
Morgane se réveille en sursaut, effrayée.
Morgane : Arthur… Arthur

                                              **********Générique***********

Dans la forêt :
Arthur tient une arbalète prêt à tirer. Soudain, Merlin le percute brutalement déséquilibrant Arthur.
Merlin : Ouh ! Qu’est-ce –que  c’est ?
Arthur : On peut dire que tu ne  fais pas seulement semblant d’être bête, n’est-ce-pas Merlin ?
Merlin : Je voulais savoir.
Arthur  (en colère) : Tu t’adressais à moi ou au cerf ? On est en train de chasser. Il faut donc  être vif, distrait et intelligent
Merlin : Vous au moins  avez  deux de ces qualités.
Au loin, ils entendent un cri.
Merlin : Vous entendez ?
Arthur : Silence !
Une voix d’homme : Nooon
Une voix de femme : A l’aide !
Arthur arrive le premier sur les lieux où il voit un vieil homme au sol, l’épée du bandit prêt à s’abattre sur lui.
La voix du bandit : Ta dernière heure à sonner
La voix de l’homme : Je vous implore votre pitié.
La voix de femme : A l’aide !au secours !
Arthur tire une flèche sur l’un des quatre bandits.
La voix de femme : Arrêtez ! Lâchez-moi !
Les  deux autres se lancent sur Arthur, l’épée à la main. Merlin arrive en courant et voit Arthur en lutte contre les deux bandits tandis que le troisième reste en retrait au côté du vieil homme qui sert dans ses bras la jeune fille. Arthur fait tomber le premier au sol tandis que le deuxième s’abat sur lui. Merlin surprend  l’un des adversaires se relevant  et se préparant  à attaquer Arthur derrière son dos. Merlin fouille du regard les environs et lève les yeux, il aperçoit  une grosse branche du haut de l’arbre, récite une formule et la branche se brise pour atterrir sur la tête bandit, permettant à Arthur d’achever le second bandit d’un coup d’épée tandis que le troisième s’enfuit sans demander son reste.
Arthur (lèvent les yeux sur l’arbre) : Quel coup de chance !
Merlin (crie à l’adresse du bandit en fuite) : Et que cela..vous serve de leçon.
Arthur se retourne vers Merlin.
Merlin : Quoi ! J’assurais  vos arrières, moi !
Arthur  (s’adressent aux deux victimes) : Vous n’avez rien ! Ils ne vous ont pas fait de mal.
La jeune fille : Non. Grâce à vous. Je m’appelle Sophia. Je vous présente mon père.
Arthur : Arthur Pendragon. A votre service.
Arthur baise la main de Sophia.
Dans la salle du château :
Le vieil homme : Je m’appelle Aulfric. Héritier de Tirmore. Voici ma fille, Sophia.
Le roi Uther : Vous êtes loin de chez vous. Dites-moi ce qui vous amène à Camelot.
Aulfric : Notre demeure a été pillée par des voleurs. Nous avons pu nous échapper avec quelques effets qui sont à notre position.
Le roi Uther : Les temps sont dangereux.
Aulfric : Oui
Le roi Uther : Et qu’avez-vous prévu ?
Aulfric : Nous irons à l’ouest jusqu’à Carléon où nous avons de la famille et je l’espère une nouvelle vie.
Le roi Uther : Reposer quelque temps ici. Suspendez votre voyage. Une noble famille telle que la vôtre est toujours la bienvenue à Camelot.
Aulfric et Sophia s’inclinent devant le roi et quittent la salle sous le regard intéressé d’Arthur.
Dans la chambre d’Arthur :
Arthur : Fais en sorte de lui donner une bonne chambre.
Merlin : La chambre voisine est libre
Arthur : Oui. Elle est parfaite. Excellente idée ! ….Ça suffit, Merlin !
Merlin : Mais je n’ai rien fait !
Arthur : Inutile. Je t’ai vu venir. Je vais être très clair avec toi. Mes intentions envers Sophia sont…tout à fait  honorables ! Tiens, mets-la dans une chambre de l’autre côté du château. Il fait plus chaud. Elles sont plus confortables.
Merlin : Oui, bien sûr ! Elle est … elle est vraiment très belle.
Arthur : Oui. En effet !
Merlin : Si vos intentions sont honorables...
Arthur : Oh! Elles le sont .Bien évidemment.
Merlin : Pourquoi ne peut-elle pas prendre la chambre voisine ?
Arthur : Je l’ignore. Il n’y  a aucune raison. Tu m’as convaincu, Merlin. Donne-lui la chambre voisine à la mienne.
Un sourire se dessine sur les lèvres de Merlin.
Dans le couloir du château :
Merlin : Si vous avez besoin de quoi que ce soit, dites-le moi.
Sophia : Merci infiniment.
Sophia  se retourne et croise le regard de Morgane et entre dans sa chambre. Morgane se précipite vers Merlin.
Morgane : Qui est-ce ?
Merlin : Euh, Sophia Tirmore. Nous l’avons secouru dans les bois. Enfin, c’est  surtout Arthur qui l’a secourue.
Morgane : Il ne faut pas qu’elle reste ici !
Merlin : Le roi a dit que son père et elle étaient les bienvenues à Camelot. Tout va bien ?
Morgane : Oui. Merci.
Elle s’éloigne.
Dans l’appartement  de Gaius :
Morgane : Excusez-moi, Gaius. Je ne veux pas vous importuner.
Gaius : Quelle idée, mon enfant ! Ma patiente préférée est toujours la bienvenue. (Il l’embrasse sur la joue).Pardonnez-moi le désordre .Merlin en est le principal responsable. J’aurai rangé si vous m’aviez prévenu…
Morgane  (Elle lui coupe la parole) : Qu’importe, tout cela ! Votre table a pris feu.
Gaius : La table a pris feu. Que voulez-vous … ? (Il se retourne) Oh !ma table a pris feu !
Morgane  (pose une bassine d’eau) : Tenez !
Gaius : Ah ! Vous ne cessez pas de m’attirer des ennuis, Morgane. Que me vaut l’honneur de votre visite ?
Morgane : J’ai encore fait un rêve et…
Gaius : Ah, oui.
Morgane : J’ai vu Arthur, inconscient sous l’eau. Il se noyait. Il y avait aussi une femme. Elle était immobile. Elle le regardait mourir. Elle est là, aujourd’hui, à Camelot.
Gaius : L’esprit peut jouer des tours. Il s’est inspire de la vie quotidienne et la remet en scène comme il en a envie.
Morgane : J’ai déjà fait le même  rêve avant qu’elle ne vienne à Camelot.
Gaius : Vous faites sûrement erreur.
Morgane  (désemparée) : Je sais ce que j’ai vu. Ce rêve était si réel, si saisissant. Je l’ai vu mourir, Gaius. Elle le tuera, je vous l’affirme !
Gaius pose doucement ses mains sur les épaules de Morgane.
Gaius : Ce sont que des cauchemars, Morgane. Rien de plus. Prenez-vous la potion que je vous donne pour dormir?
Morgane : Elle n’a aucun effet.
Gaius : Tenez ! Essayez cela. Ce breuvage vous donnera un sommeil plus profond. (Il lui tend une fiole).Vous n’avez rien à redouter.
Morgane : Merci, Gaius.
Gaius l’embrasse de nouveau sur la joue.
Gaius : Morgane, n’allez surtout pas en parler à Uther. Inutile qu’il s’alarme.
Elle acquiesce et quitte la pièce.
Dans la forêt, la nuit.
Un homme  est assis sur un tronc d’arbre près d’un feu de bois. Un bruit de branche cassée. Aulfric fait son apparition et le bandit se lève et brandit son épée.
Aulfric : Evitons, je vous prie tous désagréments car voici votre paiement.
Il lui tend une bourse.
Le bandit : Je veux plus ! Mes compagnons sont morts à cause de vous !
Aulfric : Oui, j’en suis navré .Tous ces vies gâchées, quel malheur ! Mais, si cela vous console, vous ne tarderez pas à les revoir.
Il pointe son bâton vers le bandit et dit une formule magique tandis que ses yeux deviennent  rouges.
Dans la chambre de Morgane :
Morgane fait le même cauchemar. Arthur sous l’eau et Sophia le regardant se noyer. Elle se réveille, apeurée.
Le jour se lève à Camelot.
La chambre d’Arthur :
Merlin fait le lit du prince.
Arthur : Je vais me promener avec Sophia, aujourd’hui. Je vais lui montrer les environs.
Merlin : Et en quoi cela me regarde-t-il ?
Arthur : Eh bien ! Je suis censé être de patrouille avec la garde et mon père, ce matin. Alors, il faut que tu me couvres, Merlin.
Merlin (panique) : Mentir au roi, c’est cela! Non pas question ! Il lira à travers moi. Il me mettra au pilori avant même que vous ayez eu le temps de dire « ouf »
Arthur : Merlin. C’est un service que tu dois me rendre.
Merlin : Je mens très mal. Je commence à transpirer. Ma ..ma vue se trouble. Mon cerveau cesse de fonctionner.
Arthur : Donc, rien ne change. Ecoute, j’ai promis à Sophia de la  sortir. Si j’y renonce, je n’aurais aucune chance avec elle.
Merlin : Elle vous plait.
Arthur : Oui. A qui déplairait-elle ? J’aimerais passer du temps avec elle. Mais je ne veux pas avoir mon père sur le dos. (Il regarde Merlin).Je ne peux t’ordonner à mentir au roi mais tu serais un ami pour la vie si tu le faisais.
Merlin : Bon allez-y ! Ne la faites pas attendre.
Arthur, satisfait, lui donne une claque sur son épaule
Arthur : Merci, Merlin. Je ne l’oublierai pas.
Dans la chambre de Morgane :
Morgane regarde par la fenêtre et voit Arthur et Sophia quitter le château à cheval.
Guenièvre : Vous êtes sûre que c’est elle ?
Morgane : Je ne  pourrais oublier ce visage ?
Guenièvre : Vous devriez en parler au roi.
Morgane : Que lui dire au juste ! Que je vois l’avenir.
Guenièvre : Si vous croyez que la vie d’Arthur est en danger
Morgane : Tu sais quelle sera sa réaction ?
Guenièvre : Vous êtes sa pupille. Il ne s’en prendrait jamais à vous.
Morgane : Il hait la magie plus qu’il ne tient à moi.
Guenièvre : Vous faites erreur !
Morgane : Voudrais-tu que je prouve ce que j’avance ?
Guenièvre : Mais que faire d’autre ?
Morgane : J’imagine que je vais devoir  l’arrêter, moi-même, Guenièvre.
Dans la grande salle du château :
Uther : Où est mon fils ?
Merlin : Eh, bien, je l’ignore. Je crois euh je crois qu’il a eu un contretemps mais ce n’est pas de sa faute enfin celle d’Arthur.
Uther : Cesse de bafouiller et dis-moi où il est.
Merlin : C’est probablement,  non, c’est tout à fait de ma faute.
Uther  (s’impatiente) : Bon, où est Arthur ?
Merlin (intimidé) : Ailleurs.
Uther : J’en ai conscience.
Merlin : Il n’était pas sûr de ce qu’il était censé faire et il m’a demandé de vérifier auprès de la garde s’il patrouillait ce matin. Et en fait, j’ai complément oublié.
Uther  (il lui lance un regard noir) : Tu as oublié, dis-tu ?
Le roi Uther s’approche de Merlin.
Merlin : Je suis navré, Majesté. Je suis sûr qu’il serait à son poste , euh, si je lui avais répondu.
Uther : Si nous étions en temps de guerre, je t’aurai fait flageller.
Merlin (avec un petit sourire timide) : Puisque tel n’est pas le cas, vous allez y renoncer.
En dehors du château :
Merlin est au pilori. Quelques habitants de Camelot lui jettent des  tomates pourries.
Merlin : J’avais oublié à quel point c’était amusant !
Dans la forêt :
Arthur et Sophia se promènent dans les bois.
Arthur : La rivière n’est pas loin. Elle juste là.
Sophia : Arthur. (Elle pose son bâton sur un tronc d’arbre). Attendez.
Arthur : Qui y a –t-il ?
Sophia prend ses mains dans les siennes. Elle s’approche de lui, son regard fixant celui d’Arthur. Puis récite une formule magique.
La voix d’un soldat : Eh vous, là-bas !
Sophia sursaute et lâche les mains d’Arthur.
La voix d’un soldat : Halte !
Arthur se jette sur Sophia et tombent sur le sol évitant ainsi la flèche qui va se planter sur un arbre, proche d’eux. Ils se relèvent. Arthur se dirigent vers les soldats, fou de rage.
La voix d’un soldat : Pardonnez-moi.
Arthur : Vous pardonnez ! Mais vous avez failli me décocher une flèche en plein visage ! Je devrais vous pardonnez !
Pendant qu’Arthur a une explication avec ses soldats, Sophia regarde la flèche sur l’arbre. Arthur retourne aussitôt auprès de la jeune fille.
Arthur : Tout va bien ?
Sophia : Oui. Grâce à vous.
Arthur : Ils recherchaient les bandits qui vous ont attaqué hier.
Arthur prend  le bâton  quand Sophia lui arrache des mains.
Sophia  (hausse la voix) : Non, ne touchez pas à cela, Altesse !
Arthur : Oh ! Pardon ! Retournons au château.
Sophia : Nous avons le temps. Veuillez m’excuser. Je regrette beaucoup de mettre emporter. Ne laissons pas cela gâcher notre journée. Jusqu’ici, elle était si agréable. Descendons à la rivière.
Arthur : Non, je vous ramène à Camelot. Votre père ne me pardonnerait jamais s’il vous arrivez quelque chose.
Chez Gaius :
Merlin entre et ferme la porte.
Gaius : Tu t’es encore amusé avec de la nourriture.
Merlin : J’étais au pilori par ordre du roi.
Gaius : Qu’as-tu fait exactement ?
Merlin : Rien .Cette fois, ce n’était pas de ma faute. Arthur ne voulait pas aller patrouiller avec  Uther et la garde. Alors, je l’ai couvert à sa demande et j’en ai subi les conséquences.
Gaius : Et Arthur était prêt à te laisser agir ainsi ?
Merlin : C’était son idée.
Merlin verse de l’eau dans une cuvette et se rince la tête.
Gaius : Qu’est-ce qui a bien pu le faire négliger son devoir? Probablement une chose terriblement importante ?
Merlin  (sourit) : Sophia !
Gaius : La jeune fille de la forêt ?
Merlin : Il voulait être avec elle toute la journée. Il s’est entiché d’elle.
Gaius : Mais ils se connaissent à peine.
Merlin : Je sais. C’est un coup de foudre. L’amour s’est emparé de leur cœur.
Gaius  (fronce les sourcils) : Oui .Je suppose que c’est l’amour.
Dans la chambre d’Aulfric :
Gaius inspecte dans la chambre lorsque son regard est attiré par un bâton étrange. Il le prend et l’examine. Il voit des inscriptions gravées sur le bâton.
Aulfric : Puis-je vous aider ?
Gaius repose le bâton contre le mur.
Gaius : Excusez-moi. La porte était ouverte. J’ai cru que quelqu’un était entré.
Aulfric (en colère. Ses yeux deviennent rouges) : Oui, c’est le cas, en effet.
Gaius : Veuillez m’excuser de m’imposer à vous. Cela ne se produira plus.
Aulfric : Veuillez, vous en  assurer.
Dans la cour du château :
Arthur et Sophia sont de retour de leur balade à cheval.
Arthur : Tout ira bien. Vous en êtes sûre ?
Sophia : Oui. Merci encore pour cette journée.
Elle l’embrasse sur la joue.
Sophia : Au revoir, Arthur.
Arthur la regarde monter les escaliers de l’entrée du château.
Dans le couloir du château :
Sophia gravit les escaliers quand elle rencontre Morgane.
Sophia : Oh ! Excusez-moi ! Dame Morgane c’est cela. Je suis Sophia.
Morgane : Que faites –vous là ?
Sophia : Mon père et moi sommes les invités du roi.
Morgane : Mensonge que cela ! Je sais ce que vous lui voulez mais je ferai obstacle à vos plans.
Sophia : Arthur est-il au courant de vos sentiments ? Bien sûr qu’il est au courant. Je le soupçonne d’avoir déjà repoussé vos avances.
Morgane : Ne croyez pas que vous me ridiculiserez aisément.
Sophia : Je ne me donnerais pas cette peine .Vous vous en chargez assez bien toute seule.
Morgane : Laissez-le tranquille, madame.
Sophia : Ou quoi ? (silence de Morgane). La jalousie est un trait de caractère hideux chez une femme.
Morgane : S’il lui arrivait la moindre chose, je vous retrouverai. Quel que soit le temps qu’il faudra.
Elles se quittent.
Dans la chambre D’Aulfric :
Aulfric : Tu t’es pas absentée aussi longtemps que je l’espérais.
Sophia : Nous avons été interrompus.
Aulfric : Que s’était-il  passé ?
Sophia : J’ai failli être tuée. J’ai senti ce que les mortels ressentaient en mourant l’espace d’un instant. C’est lui qui m’a sauvé. Un être aussi médiocre. Aussi faible a pu me sauver la vie. Je ne peux supporter cette apparence plus longtemps.
Aulfric : Cette situation ne serait durée. Dès l’instant que son cœur sera à toi, les portes d’Avalon s’ouvriront pour nous, une fois de plus. Et nous retrouverons enfin notre véritable apparence.
Sophia : Il va falloir plus de temps que prévu.
Aulfric : Dépêches-toi, Sophia ! Le médecin, il nous voit comme nous sommes vraiment.
Sophia : Et il n’est pas le seul. Il y a aussi Dame Morgane. Elle a peur de ses pouvoirs mais ne restera pas tranquille longtemps.
Aulfric : Demain, il nous faut terminer l’envoutement. Autrement, nos chances d’être délivrer de ces enveloppes mortelles seront perdus à jamais.
Dans la chambre d’Arthur :
Morgane : Elle a conquis votre cœur.
Arthur : Serait-ce  pour autant une mauvaise nouvelle ?
Morgane : Pas forcément .Mais jamais, je ne vous ai vu tomber amoureux d’une femme aussi vite.
Arthur : Si vous êtes jalouse, Morgane. Vous pouvez l’admettre.
Morgane : Inutile de vous flatter.
Arthur : Hm, admettez-le. Ce n’est pas la première fois non plus.
Morgane : Arthur, je m’efforce de vous protéger. Son apparence est trompeuse.
Arthur : Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il vous fait dire cela ?
Morgane : J’en ai juste l’intuition. C’est difficile à dire, croyez-moi. J’ai fait un rêve, un cauchemar
Arthur (rit) : Ah !vous êtes vraiment adorable, Morgane.
Morgane  (blessée) : Pourquoi  est-ce que vous riez ?
Arthur : C’est vous. Vos cauchemars et vos intuitions. Inutile d’inventer tout cela .Dites-moi plutôt la vérité. Il est évident que vous m’aimez.
Morgane : Hélas ! Un peu moins  à chaque seconde.
Arthur : Très bien. Puisque vous le dites.
Morgane : Vous êtes insupportable. Il faut espérer que je me trompe sur elle.
Le lendemain, dans la chambre d’Arthur :
Merlin : Vous êtes vêtus !
Arthur : Rien ne t’échappe, n’est-ce pas, Merlin?
Merlin : Mais vous devez porter  cela. (Il lui montre l’armure). L’un de vos hommes doit être adoubé par votre père, ce matin.
Arthur : Et moi, je ne serai pas là.
Merlin  (ne sait pas quoi dire) : Le roi ne dira rien.
Arthur : Non, pas si tu me couvres encore. A ce propos, merci pour hier. Tu as dû aller au pilori. Ce n’est vraiment pas de chance.
Merlin : On m’a jeté des pommes de terre mais la règle c’est des fruits pourris, rien d’autres.
Arthur : Ce n’est pas une loi gravée à jamais dans la pierre mais sache que ton sacrifice en valait la peine.
Merlin : Ah, oui ! Tout s’est bien passé ?
Arthur (rêveur) : Très bien. C’était merveilleux ! Elle est incroyable.
Merlin : Soyez sans crainte. Je trouverai  le moyen de vous excuser.
Arthur : J’espère que cette fois, tu t’abstiendras aller au pilori.
Merlin : Je n’irai pas. (Puis, à lui-même) Je crois je commence à savoir ce qu’il convient de dire pour éviter cela.
Merlin est au pilori pendant qu’Arthur est dans les bois avec Sophia.
Dans les bois :
Ils courent.
Arthur : Attendez….Attendez….Attention…
Sophia : Ne vous inquiétez pas. Je serai prudente.
Elle s’approche d’Arthur et récite la formule d’envoutement.
Arthur : Qu’est-ce-que vous faites ?
Elle lui prend la main. Ses yeux sont rouges ainsi que ceux d’Arthur.
Chez Gaius :
Merlin entre couvert de fruits pourris.
Gaius : Pas encore ! Ce n’est pas sérieux. Merlin.
Merlin : On pourrait croire que le plaisir de cribler la même personne de fruits diminuerait avec le temps mais oh non !
Gaius : Il parait qu’Arthur n’était pas présent lors de l’adoubement.
Merlin verse de l’eau dans la cuvette et se rince la tête.
Merlin : Je sais. Il voulait passer plus de temps possible avec Sophia.
Gaius : Tu l’as donc aidé en somme ?
Merlin : Je suis son serviteur. Je n’ai pas le choix.
Gaius : Tu n’aurais pas dû faire cela, Merlin. Je crains que Sophia ne soit pas ce qu’elle a l’air d’être.
Merlin (intrigué): Pourquoi ?
Gaius : Que sais-tu exactement sur les devins ?
Merlin : Très peu de choses. Ils sont  capables de prédire l’avenir, je crois comme les prophètes.
Gaius : C’est une capacité innée. Les personnes qui ont ce don sont nait comme cela. Certaines d’entre elles n’ont aucune conscience. L’avenir leur apparait dans leur rêve.
Merlin : En quoi cela concerne-t-il, Sophia ?
Gaius : La nuit qui a  précédée l’arrivée d’Aulfric et de sa fille à Camelot .Morgane a fait un rêve. Sophia lui est apparue cette nuit-là.
Merlin (étonné): Mais avant son arrivée à Camelot !?
Gaius : J’ai observé Morgane depuis sa tendre enfance. J’avoue que j’ai essayé de me persuader du contraire mais j’ai constaté que bien des choses  qu’elle avait vues en rêve se produisaient. Je n’ai jamais parlé à Uther, bien sûr, le don de prophétie est trop similaire à l’œuvre de magie.
Merlin s’assoit auprès de Gaius.
Merlin : Vous croyez que Morgane est devineresse ?
Gaius : Je ne le crois pas, je le redoute. Morgane dit qu’elle a rêvé  que Sophia tuait  Arthur.
Merlin : Ce n’est peut-être qu’un rêve ? Peut-être que…que   la dame, que Morgane  a vu, ressemblait juste à Sophia.
Gaius : C’est tout ce que j’espérais mais  Aulfric m’a vu dans la chambre de Sophia et cet homme dans un accès de colère  a eu les yeux qui ont changé de couleurs.
Merlin : Qui sont-ils ?
Gaius : J’avoue que c’est loin d’être ce qui m’inquiète, Merlin. Ce qui m’inquiète, c’est ce qu’ils veulent à Arthur ?
Dans la chambre d’Arthur :
Arthur est assis sur le bord de son lit tandis que Sophia lui saisit les mains.
Sophia : Notre amour est intense. Vous ressentez la même chose. Si nous devions être séparés…
Arthur : Je ne tolèrerai jamais.
Sophia : Pourriez pas avoir le choix. Il y en a qui ne veulent pas que nous soyons ensemble, ici.
Arthur : Nul ne pourra jamais  se mettre entre nous.
Sophia : Parce que nous nous aimons.
Arthur : Parce que nous nous aimons.
Sophia : Demandez la permission de vous marier avec moi .Et alors, nous serons unis.
Arthur : Jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Sophia saisit le menton d’Arthur et récite la formule de l’envoutement. Ses yeux  sont rouges et  Sophia pose ses lèvres sur les siennes.
Sophia : Jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Les yeux d’Arthur deviennent, à leur tour, rouges. Sophia sort de la chambre. Son père l’attend dans le couloir.
Sophia : Il est prêt. Demain, il fera ce que nous attendons de lui.
Aulfric : Parfait. Tu as bien travaillé. Je vais de ce pas voir les Anciens.
La nuit. Au lac d’Avalon.
Merlin suit Aulfric jusqu’au lac. Il se cache derrière un arbre.
Aulfric : Je suis venu demander audience aux Anciens des Sidhes.
Il prononce une formule magique. La surface  du lac s’illumine d’une couleur bleutée. Des boules lumineuses font leur apparition virevoltant dans les airs. Merlin utilise sa magie pour ralentir le temps. Il est émerveillé de voir de toutes petites créatures ailées.
Aulfric : Je me présente devant vous pour vous implorer de nous laisser reconquérir  le passage qui nous ramènera à Avalon. Et nous redonnera l’immortalité.
Homme fée : Ta punition pour avoir tué l’un des autres est une enveloppe mortelle et une vie mortelle, Aulfric. Tu ne seras jamais  autoriser à retourner à Avalon.
Aulfric : Le crime est le mien et non pas celui de ma fille.
Homme fée : Les portes d’Avalon resteront à jamais closes pour ta fille. Si elle nous offre l’âme d’un prince mortelle, elles se rouvriront pour elle.
Aulfric : Merci .L’immortalité accordée à ma  chère enfant. C’est tout ce que je désire. Alors, je vous promets de vous donner l’âme du plus grand prince du monde : Arthur Pendragon.
Les petites créatures ailées disparaissent. Aulfric se met à ricaner et tourne la tête en direction de la cachette de Merlin
Chez Gaius :
Gaius : Avalon ! Ce que tu as vu au lac, c’est Avalon. J’en suis certain.
Merlin : Qu’est-ce que….
Gaius : C’est le pays de la jeunesse éternelle. Les mortelles ne doivent pas l’entrevoit avant le  moment de leur mort.
Merlin : Je l’ai vu et néanmoins je suis là.
Gaius : C’est extraordinaire ! A quoi ressemble-t-il ?
Merlin : Est-ce important ? Ils vont sacrifier Arthur. Et on ignore à qui nous avons à faire !
Gaius : Plus maintenant. J’ai retrouvé la même écriture que celle qui est sur le bâton d’Aulfric. En fait c’est de l’Ogame. Un ancien alphabet. (Il traduit une phrase).Avoir la vie et la mort entre nos mains. D’après le texte qui est sur son  bâton et ce que tu as vu au lac .J’en suis désormais convaincu. Nous avons à faire à des Sidhes.
Merlin : Cela n’a pas l’air d’être de bonne nouvelle.
Gaius : Ce sont des maîtres de l’enchantement.
Merlin : Arthur en serait  victime selon vous ?
Gaius : J’en suis presque certain. J’ai bien peur que les rêves de Morgane soient devenus réalité, mon garçon.
Dans la grande salle :
 Arthur : Je vous ai demandé audience pour évoquer un sujet qui me tient très à cœur, père. Il n’aura pas échappé à votre attention que …que j’ai consacré bien du temps Dame Sophia Tirmore. Et nous sommes devenus très proches, l’un de l’autre.
Merlin assiste à l’audience.
Uther : Pas trop proche, j’espère.
Arthur : Nous nous aimons. Et c’est la raison pour laquelle je vous demande, aujourd’hui, votre permission de l’épouser.
Uther (éclate de rire) : Je suppose que tu plaisantes ?
Arthur : Non. Je vais me marier avec elle.
Uther : Mais tu l’as rencontré  il y a deux jours.
Arthur : Mais nous nous aimons.
Uther : Ah, je vois. Vous vous aimez. Nous n’imaginions guère que ton cœur était aussi tendre. Morgane ?
Morgane : Non .C’est un être surprenant.
Arthur : J’ai décidé de l’épouser. Et ce que vous en pensez, j’avoue que cela m’est  égal.
Uther : Je croyais que tu étais venu demander ma permission.
Arthur : Par courtoisie. Rien de plus.
Il prend  la main de Sophia et se dirige vers la sortie.
Uther : Garde ! La porte. (Il se lève) Je crois que tu as oublié de  manquer  le cours qui te tient.
Arthur : Vous ne m’arrêterez pas. Si je veux l’épouser alors je le ferai.
Uther : Arrêtez Sophia et Aulfric Tirmore.
Les gardes s’emparent des deux invités. Arthur s’approche de son père.
Arthur : Qu’est-ce que vous faites ?
Uther : Et dites au bourreau que nous aurons besoin de ses services demain, dès l’aube.
Arthur : Vous ne pouvez pas faire cela ?
Uther : Si. Sans hésiter. Et si vous ne me témoigner pas plus de respect, c’est ce que je ferai !
Arthur incline sa tête devant son père.
Uther : Relâchez-les ! Tu as toute la vie devant toi. Sophia est sans doute ton premier amour mais ce ne sera  certainement pas le dernier. Amuse-toi pendant qu’il est temps.
Le roi se rassoit. Arthur s’incline de nouveau et quitte la salle.
Dans les couloirs du château :
Uther : Vous n’avez pas l’intention de me surprendre vous aussi, j’espère ?
Morgane : Vous devriez, je crois, prendre cela plus au sérieux.
Uther : Il est jeune, fougueux et il est amoureux. Donnons-lui une semaine et c’est à une autre qui s’intéressera.
Morgane : Sophia ne le laissera jamais faire.
Uther : Auriez-vous quelque chose contre notre invitée ?
Morgane : Elle ne m’inspire aucune confiance. Arthur a beaucoup changé depuis son arrivée.
Uther : Il est amoureux. Cela le rend idiot !
Morgane : Elle est dangereuse !
Uther : Dangereuse pour qui ?
Morgane : Pour Arthur.
Uther : Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
Morgane : J’en ai juste l’intuition. Je le sens.
Uther : Qu’a-t-elle fait au juste pour vous donner  cette sensation ?
Morgane : Rien encore mais cela ne saurait tarder. Je ne sais de quelle façon vous le dire.
Uther : Essayez donc ! Vous pouvez tout me dire. N’en doutez pas.
Morgane hésite.
Morgane : J’ai…j’ai déjà rencontré ce genre de femmes. Elles bercent les hommes de fausses espérances et les abandonnent ensuite. Je ne veux pas le voir souffrir.
Uther : Je sais que vous voulez le protéger mais il y a des leçons  que nous devons, hélas, apprendre à nos dépens. Il souffrira quelques jours et ensuite il oubliera Sophia.
Morgane : Je l’espère.
Uther : Etes-vous sûre que vous me cachez rien ?
Morgane : Oui, tout à fait.
Il la quitte et la laisse seule dans le couloir.
Dans la chambre d’Arthur :
Arthur prépare ses affaires. Merlin entre.
Arthur : Vas-t-en !
Merlin : J’ai trouvé le roi un peu sévère.
Arthur : Je ne cherche aucune sympathie, Merlin. Et encore moins de ta part.
Merlin : Mais il avait raison sur un point.
Arthur(en colère) : Je t’ai ordonné de t’en aller alors laisse-moi !
Merlin : Je sais ce que vous voulez faire. Je sais que vous croyez être amoureux de Sophia.
Arthur : Pour qui  te prends-tu ? Qui es-tu pour me dire ce que je ressens ?
Merlin : Votre ami, Arthur.
Arthur : Non, Merlin. Tu es mon serviteur.
Merlin : Vous ne savez pas ce que vous faites. Elle vous a jeté un sort. Vous êtes envouté.
Sophia : Je vous avais bien dit que l’on essayerait de nous séparer.
Arthur : Oui, en effet .Et je ne le tolérerai pas.
Merlin : Non, arrêtez  de l’écouter ! Vous êtes sous son emprise.
Sophia : Enfuyons nous tous les deux. Sortons de ce palais. Oublions tous ces gens.
Merlin (s’adresse à Aulfric) :J’ai vu ce que vous avez fait. (Puis, à Arthur) J’ai suivi cet homme. Ils ont prévu de vous offrir en sacrifice.
Aulfric s’approche de merlin.
Aulfric : Vous laissez votre serviteur parler à vos invités de cette manière.
Merlin : Je sais ce que vous allez faire parce que je vous ai suivi au lac et que j’ai  tout vu. (Il se retourne vers Arthur).Croyez-moi, je vous en prie !
Sophia : Ne l’écoutez pas, Arthur. Allons-y. Venez, partons ce soir.
Merlin : Elle va vous tuer. Sophia a prévu de vous sacrifier en échange de son immortalité. Vous mourez si vous la suivez.
Arthur (semble perdu) : Cela n’a vraiment aucun sens. Nous nous aimons…
Merlin : Ce ne sont pas des êtres humains. Regardez l’écriture... (Il veut prendre le bâton mais Aulfric le met  hors de sa portée) … qui il y a sur le bâton.
Les yeux d’Aulfric sont rouges. Merlin recule.
Merlin (effrayé): Regardez ses yeux ! Regardez-le bien ! Vous me croyez maintenant ! Arthur, vous avez vu ?
Arthur (Ses yeux sont rouges et la  voix est  rauque) : J’ai tout vu en effet.
Merlin les regarde tout à tour  et s’élance sur Aulfric qui pointe son bâton vers lui. Un jet de lumière jaillit de la pointe du bâton propulsant Merlin contre le mur. Merlin tombe, évanouit.
Il fait nuit. Par la fenêtre de sa chambre, Morgane voit Arthur, Sophia et son père sortir du château.
Chez Gaius :
Morgane (Paniquée): Il s’en va. Arthur s’en va avec elle. Elle l’a emmené.
Gaius : Calmez-vous de grâce.
Morgane : Gaius, vous ne me croyez pas mais je suis sûre que cela va arriver. Mon rêve va devenir réalité.
Gaius : Je vous crois, Morgane.
Morgane : Il faut que je le dise à Uther.
Gaius : Vous ne pouvez !
Morgane : Il faut que je fasse quelque chose autrement Arthur va mourir.
Gaius : Vous ne devez rien dire à Uther de vos cauchemars. S’il pense instant que vous avez le don de prophétie. Il vous accusera de sorcellerie.
Morgane : Je n’ai guère le choix. Je ne saurais me pardonner de l’avoir laissé mourir.
Gaius : Attendez ! Nous nous connaissons depuis longtemps, vous et moi. Vous avez confiance en moi ?
Morgane : Oui, vous le savez.
Gaius : Alors, continuez, Morgane. Restez ici ! Et surtout ne dites mots à personne.
Morgane : Non, mais….
Gaius : Je vais m’en occuper.
Morgane : Gaius…Mais où allez-vous ?
Gaius : Cherchez quelqu’un qui pourra nous aider.
Il lui fait signe de ne pas bouger et quitte la pièce. Pendant ce temps-là, dans la forêt, Arthur, toujours envouté, suit Aulfric .Arthur, les yeux rouges, est  suivit de près par Sophia.
Dans la chambre d’Arthur :
Gaius entre et découvre Merlin, inconscient
Gaius : Merlin .Que s’était passé ? Que t-est-il arrivé ?
Merlin : mmm…Aulfric .Où est Arthur ? Nous devons le rattraper. Ce bourdonnement. D’où vient-il ?
Gaius aide Merlin à se relever.
Gaius : Attention, tu tiens à peine debout. Du calme.
Merlin : Je dois y aller.
Gaius : Tu ne peux y aller dans cet état .C’est grâce à tes pouvoirs que tu as survécu. Comprends-tu ?
Merlin : Tout ira bien. Il a besoin de moi.
Gaius : Ah, tu n’entends plus de bourdonnement ?
Merlin : Non
Gaius : Menteur !
Merlin : Je dois y aller, Gaius ! Il mourra si je reste là.
Gaius : Les Sidhes forment un peuple agressif. Sois prudent ! Fais bien attention.
Merlin : Soyez sans crainte. Je sais ce que je fais.
Merlin se dirige vers la fenêtre. 
Gaius : Merlin…
Merlin : mmm
Gaius (Il lui montre la porte): C’est par là.
Merlin : Je vérifiais.
Dans la forêt :
Merlin court aussi vite que possible. Tandis qu’Aulfric, Sophia et Arthur arrivent au bord du lac. Sophia pose son bâton sur le sol.
Aulfric : Sophia, vas-y. Ils t’attendent.
Sophia : J’ai….Qu’est-ce  cela veut dire ? Vous venez avec moi ?
Aulfric : Seul l’un de nous pourra passer les portes d’Avalon. Je ne les passerai pas.
Sophia : Mais… j’ai rêvé de cet instant uniquement pour y retourner avec vous.
Aulfric : Ton destin est sur une voie opposée à  la mienne car mon sort est d’être mortel, Sophia.
Sophia (pleure) : Je ne veux pas renoncer à vous.
Aulfric : Il le faut. Une fois que la cérémonie commencera, tu devras continuer jusqu’au bout. Les Anciens attendent une âme. S’ils n’ont pas la sienne, ils prendront la tienne.
Elle regarde Arthur, le regard fixe puis se jette dans les bras de son père.
Sophia : Adieu, père. Je ne vous oublierai jamais.
Elle l’embrasse et prend la main d’Arthur qui la suit docilement  dans le lac. De l’eau jusqu’à la cuisse, Sophia  prend les mains d’Arthur et plonge son regard dans le sien. Aulfric récite la formule. Merlin court toujours. Sophia pose ses lèvres sur celle d’Arthur et le pousse doucement dans l’eau. Le corps d’Arthur s’enfonce dans les eaux troubles du lac. Sophia a le bras tendu sur le lac, son père récite encore la formule quand Merlin arrive sur les lieux. Il voit le bâton au sol. L’objet vient à lui grâce à la magie et le pointe vers Aulfric. Merlin dit une formule et un jet de lumière bleuté touche le corps  d’Aulfric  et explose.
Sophia : Péééree……nooonnnn  ahaahhh…
Sophia connait le même sort. Merlin ôte sa veste et se précipite dans l’eau.
Merlin : Arthur….Arthur….Arthur….
Merlin cherche désespérément Arthur. Il plonge et replonge jusqu’à qu’il voit Arthur. Il le remonte à la surface et le tient dans ses bras.
Dans la chambre d’Arthur :
Gaius et Merlin sont assis sur une chaise à côté d’Arthur où il est allongé sur son lit, inconscient.
Merlin : Arthur.
Arthur (reprend conscience): Que s’est-il passé ? Où suis-je ?
Merlin : Vous ne vous souvenez de rien ?
Arthur: Oh, Oh, ma tête! Il y avait une  jeune  fille. Sophia, elle... Et je demandais quelque chose à mon père à son sujet. Je lui demandais…. (Soudain, il réalise.) Avais-je perdu la raison ?
Merlin (regarde Gaius) : Nous nous sommes posé la question. Surtout quand vous êtes enfuit avec elle, hier soir.
Arthur : J’ai fait quoi ?
Gaius : Merlin a dû  vous ramener à Camelot.
Arthur : Mais je ne me souviens plus de rien.
Gaius : C’est peut-être le coup qui provoque cela.
Arthur : De quel coup …parlez-vous ?
Merlin : Eh, bien quand je vous ai rattrapé, vous n’avez pas voulu revenir. Impossible de vous convaincre, j’ai dû employer la force.
Arthur (surpris) : Toi, Merlin. Tu as réussi à m’assommer !?
Merlin : Oui. Avec une buche.
Gaius : Il a fait cela uniquement pour vous ramener sans danger.
Arthur (pointent son doigt sur eux, les menaçant) : Personne…ne doit apprendre..cela. Personne. Suis-je assez clair ?
Gaius et Merlin se regardent le sourire aux lèvres tandis qu’Arthur se laisse tomber sur son lit.
Dans la grande salle :
Uther : Quand tu as manqué à tes obligations, ce matin, j’ai craint que tu te sois
enfuit avec Sophia dans un accès de rage.
Arthur lance un regard à Merlin.
Merlin : Majesté, j’aurai préféré qu’il ait fait parce que je ne serais pas devant vous avec l’impression d’être  idiot. Hélas ! Une fois encore.
Uther : Cela se produit presque  chaque jour ces derniers temps.
Merlin : Mais c’est une simple erreur et je ne dirais en aucun cas que c’est la faute d’un autre. (Arthur regard Merlin) .Non, en aucun cas, c’est ….On peut dire que c’est la mienne.
Uther : Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il s’est passé ?
Merlin : Eh bien …
Uther : Quelqu’un doté d’un cerveau.
Arthur : Après le départ de Sophia, j’ai essayé de ne plus penser à elle. Et dans ce but, je suis allé chasser.
Morgane : Alors tuer serait un remède pour les cœurs brisés ?
Arthur : Non mais c’est divertissant. Merlin devait vous informer de mon départ et vous dire que je reviendrais tard, aujourd’hui.
Uther : Souffrez-vous d’une espèce de maladie mentale ?
Merlin : Probablement.
Gaius (intervient) : Je m’emploie à le guérir.
Uther : Faites vite de grâce trouver un remède ou nous n’allons pas tarder à être en pénurie de tomates.
Merlin (sourit): En pénurie de tomates.
Merlin est  de nouveau au pilori.
Chez Gaius :
Gaius et Merlin sont à table. Quelqu’un toque à la porte.
Gaius : Morgane.
Morgane : J’ai..Je ne dors pas bien, Gaius.
Gaius : Je vous ai préparé un autre breuvage. (Morgane regarde Merlin).Vos cauchemars ont-ils cessé ?
Morgane : Oui. Arthur m’a dit ce qu’il s’était passé. (Elle s’adresse à Merlin) J’imagine que tu l’as frappé sur la tête de toutes tes forces.
Merlin : Oui, je suis extrêmement désolé.
Gaius : Tenez. Prenez-le chaque soir juste avant d’aller dormir.
Morgane : Merci, Gaius.
Elle quitte la pièce.
Gaius : Elle ne doit pas savoir la vérité.
Merlin : Pourquoi ? Son rêve prémonitoire a permis de sauver la vie d’Arthur.
Gaius : Mais il lui risquerait de faire perdre la sienne si Uther le découvrait. Rien ne serait plus comme avant. Comprend-le, Merlin. Cela doit rester secret.
Merlin : Est-elle comme moi ? Utilise-t-elle  la magie ?
Gaius : Personne n’est comme toi, Merlin.
Merlin : Mais elle a le don, Gaius.
Gaius regarde la porte.
Gaius : Dans son intérêt, j’espère que non.
Dans la chambre de Morgane :
Elle dort paisiblement. Soudain, elle se réveille en sursaut.

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