Cerdun et son fils Mordred se rendent au marché.
Cerdun : Tout ce que j’ai commandé est là ? Nous devons quitter la ville sans délai.
Marchand : Voici tout ce que vous avez demandé, tout y est. Je suis navré.
Des gardes se mettent à leur poursuite.
Garde : Arrêtez ! Restez où vous êtes ! (aux autres gardes) Plus vite ! Dépêchez-vous !
Cerdun (à Mordred) : Cours ! Cours ! Cours vite !
Arrivé à l’entrée du château, Mordred se réfugie dans la Cour d’honneur, alors que Cerdun est capturé.
***GENERIQUE***
Merlin entend une voix résonner dans sa tête. Mordred : Au secours… aidez-moi… s’il te plaît… (Merlin le trouve dans la Cour du château) S’il te plait, il faut que tu m’aides… aide-moi…
Garde : Fouillez dans cette maison ! Faites-en autant de l’autre côté ! (attrapant un villageois) Toi ! As-tu vu un enfant arrivé au bout ?
Mordred : C’est moi qu’il recherche…
Merlin (parlant par la pensé) : Pourquoi te cherchent-t-ils ?
Mordred : Ils vont me tuer…
Garde : Gardes ! Par ici !
Merlin : Rejoins-moi. Cours ! Cours !
Garde : Hé ! Il est là ! Par ici ! Dépêchez-vous ! Allez !
CHAMBRE DE LADY MORGANE :
Merlin et Mordred se réfugient dans les appartements de Morgane.
Morgane : Avez-vous oublié comment frapper Merlin ?
Merlin : Les gardes sont à ses trousses, je ne savais que faire !
Garde (toquant à la porte) : Ma Dame ? Ma Dame !
Morgane (à Merlin) : Là, derrière. (elle ouvre la porte)
Gardes : Pardonnez-nous ma Dame de vous importuner, nous cherchons un jeune druide, et nous pensons qu’il est passé par là.
Morgane : Je n’ai vu personne. Il n’y a que ma servante et moi ici.
Garde : Fermez-vous jusqu’à que nous l’aillons attraper.
Morgane : Bien entendu. Merci.
Mordred s’évanouit car il est blessé.
SALLE DU CONSEIL :
Arthur : Le druide est venu à Camelot pour s’approvisionner. Il ne voulait pas faire de mal. Est-ce vraiment utile d’exécuter cet homme ?
Uther : C’est absolument indispensable. Ceux qui se servent de la magie ne sauraient être tolérés.
Arthur : Les Druides forment un peuple pacifique.
Uther : Si on leur donne l’occasion, ils ramèneront leur magie dans le royaume. Ils prêchent la paix, mais conspire contre moi. Nous ne pouvons passer pour faible.
Arthur : Faire preuve de clémence peut-être un signe de force.
Uther : Nos ennemis ne le comprendraient pas de cette façon. Notre responsabilité est de protéger ce royaume. Exécuter le druide, c’est envoyer un message clair. Retrouves l’enfant. Fouille la ville de fond en comble.
COUR DU CHATEAU :
L’exécution est prête à débuter. Merlin et Morgane observe.
Uther : Peuple de Camelot, cet homme est coupable d’avoir usé d’enchantements et de magie. En vertu de nos lois, la sentence pour ce crime est la mort. Nous recherchons toujours son complice, toutes personnes donnant asile à cet enfant est coupable de complot. Et sera par conséquent, exécuté comme traitre. Que cela serve d’avertissement à votre peuple.
Cerdun : Vous avez laissé votre peur de la magie se changé en haine. J’ai pitié de vous.
Morgane : Je ne peux regarder cela.
Cerdun est tué.
Mordred : Non !
Un miroir se brise.
MAISON DE GAIUS :
Merlin (hésitant) : Que savez-vous à propos des Druides ?
Gaius : Très peu de choses, c’est un peuple tout à fait impénétrable. Surtout de nos jours, depuis que Uther s’en prend à lui. Merlin ! S’il te plait, dis-moi que tu ne t’es pas mêlé de cette histoire ?
Merlin : Moi ? Non, mais de quelle histoire ?
Gaius : Pour quelqu’un qui a un immense secret à porter, tu mens vraiment mal.
Merlin : Je n’ai rien fait. Quel secret ?
Gaius : Merlin ?
Merlin : J’ai entendu le petit garçon m’appeler. Personne ne pouvait le voir, mais je l’entendais. Comme-ci il était dans ma propre tête.
Gaius : On m’a parlé de cette capacité. Les Druides repèrent les enfants qui ont ce don, ils les choisissent comme élèves. Tant que ce garçon sera recherché, soit extrêmement prudent et réfléchis autrement se sera peut-être ta tête qui sera sur le bio.
Merlin : Je suis toujours prudent, vous me connaissez bien ?
Gaius : Oui Merlin, malheureusement je te connais oui.
VILLE BASSE :
Merlin se rend au marché.
Garde : Continuez les recherches ! Il faut le retrouver !
CHAMBRE DE LADY MORGANE :
Merlin : Comment va-t-il ?
Morgane : Il s’est endormi. Il est très pâle. Je crains qu’il ait perdu trop de sang.
Merlin : A-t-il dit quelque chose ?
Morgane : Non rien, il refuse de dire comment il s’appelle.
Merlin (amusé): Vous savez, pendant un moment tout à l’heure, j’ai… j’ai cru que vous alliez nous livrer aux gardes.
Morgane : Je suis ravi que tu as fois en moi Merlin !
Merlin : Non non ! Ecoutez, hum… je veux simplement dire que vous êtes la Pupille du Roi, vous courrez un énorme risque avec ce petit garçon.
Morgane : Je ne saurais voir un enfant innocent exécuté. Et quel mal a-t-il fait ?
Merlin : Uther pense qu’il a des pouvoirs magiques donc il est coupable.
Morgane : Il a tort.
Merlin : Vous pensez qu’il se trompe ?
Morgane : Peut-être ? Peut-être qu’on ne choisit pas la magie, mais que c’est elle qui nous choisit. Pourquoi me regardes-tu comme ça ?
Merlin : Pour rien.
Morgane : Pourquoi veux-tu le sauver Merlin ?
Merlin : J’ai agi sous l’impulsion du moment c’est tout. Qu’allons-nous faire de lui ? Il ne peut pas rester ici.
Morgane : Nous devons trouver un moyen de le ramener auprès des siens.
SALLE DU CHATEAU :
Morgane et Uther dinent.
Uther : Vous avez l’air préoccupé Morgane ? Qu’est-ce qui vous tracasses ?
Morgane : Rien Sire ! Pardonnez-moi d’être d’aussi mauvaise compagnie.
Uther : Je m’inquiète seulement de votre bien-être.
Morgane : Et je vous en remercie. Tout va bien.
Arthur arrive.
Uther : Quels sont les nouvelles ? Le druide a-t-il été arrêté ?
Arthur : Nous avons fouillé la ville de fond en comble, mais il demeure introuvable.
Uther : Dis plutôt que tu as échoué, voilà le problème ?
Arthur : Peut-être a-t-il déjà quitté la ville ?
Uther : Tu affirmes qu’un enfant blessé serait capable d’échapper aux gardes s’en fuir de la ville ? C’est ridicule. On le cache, je veux qu’on le retrouve.
Arthur : Ce n’est qu’un enfant, quelle menace représente-il pour le royaume ?
Uther : C’est un druide, et à ce titre, il est dangereux.
Morgane : Les Druides rêvent de voir le royaume de votre père détruit.
Arthur : J’ignorais que vous connaissiez tant de choses sur les Druides ?
Uther : Morgane a raison, redoubles d’efforts !
Arthur : Oui Père.
Uther : Cherches jusqu’à que tu le retrouves !
CHAMBRE DE LADY MORGANE :
Mordred est fiévreux.
Merlin : Depuis quand est-il comme ça, il est brûlant.
Morgane (inquiète): Très tôt ce matin. Sa plaie est probablement infectée. Il faut que Gaius le voie, avant que son état empire.
Merlin : Il ne doit surtout pas savoir, c’est trop dangereux. S’il était au courant, je pense qu’il m’exécuterait lui-même.
Morgane : Il faut le faire sortir de Camelot, mais c’est impossible dans cet état. Nous avons besoin d’un médecin.
Merlin : Je vais le soigner.
Morgane : Merlin, sais-tu soigner une plaie qui s’est infectée ?
Merlin : Pas tout à fait, mais j’apprends très vite.
Arthur accompagné de gardes, frappe à la porte. Morgane ouvre, mais Merlin et Mordred reste caché dans la chambre.
Morgane : Arthur ! Que me vaut le plaisir de votre visite ?
Arthur : Ne vous bercez pas d’illusion, ce n’est pas une visite de courtoisie. Je cherche le druide, je vais devoir fouiller vos appartements.
Morgane : N’y pensez pas, il n’en est pas question.
Arthur : Ne le prenez pas de cette façon, je dois fouiller tout le château. C’est l’affaire de quelques minutes.
Morgane (agacée) : Je ne vous laisserez pas déranger mes affaires !
Arthur : Vos affaires ne m’intéresse nullement. Je cherche une preuve de la présence du druide en ces lieux.
Arthur : Il se cache peut-être dans vos appartements ? Il y règne toujours un tel désordre, on ne sait jamais ?
Arthur : On ne saurait me reprocher d’avoir un serviteur idiot et paresseux.
Merlin : Obeï stepsios. Les chaussures du druide se mettent à marcher en direction de Merlin.
Morgane : Je suis sûr que vous ignorez où se trouve votre serviteur, et vous voudriez retrouvez le jeune druide ?
Merlin : Castil steos. Les chaussures reculent pour échapper à la vigilance d’Arthur.
Arthur : Il va de soi, que la confiance que vous avez envers mes compétences est très touchante. Mais bien que cette discussion soit passionnante, plus tôt nous commencerons, plus tôt nous aurons fini.
Merlin : Aster nosios. Les chaussures atteignent Merlin.
Morgane : Je vais vous faciliter les choses.
Arthur : Croyez-moi, s’il était là, je le trouverais.
Morgane : Le petit druide est caché derrière le rideau. Votre père sera content d’apprendre comment vous avez perdu votre temps à fouiller dans mes affaires ? Allez-y ?
Arthur : Et comme ça, vous aurez le plaisir de me ridiculiser ?
Morgane : D’après mon expérience, vous n’avez besoin d’aucune aide pour cela. Qu’attendez-vous ? Allez-y.
Arthur : Mais retournez donc vous… brossez les cheveux ou vaquez à vos occupations ordinaires ! (il s’en va et claque la porte)
Morgane : Au revoir ! Et bonne chance avec vos recherches !
MAISON DE GAIUS :
Merlin entame des recherches pour soigner le druide.
Merlin (feuilletant un bouquin) : Equimose, piqûre, brûlure, blessure … infection voilà.
Merlin rassemble toutes les herbes dans un sac. Gaius arrive.
Gaius : Ah te voilà, il me faut de la bruyère, vas m’en chercher s’il te plait.
Merlin : Puis-je aller plus tard, je m’apprêter à sortir ?
Gaius : Qui a consulté ce manuel ?
Merlin : C’est moi, je voulais juste m’instruire.
Gaius : Oh ! J’avais complètement renoncé à t’inspirer un peu d’intérêt pour moi et mon travail.
Merlin : Au contraire ! C’est fascinant !
Gaius : Merlin tu es vraiment une énigme enveloppée de mystères.
Merlin : C’est ça ! (montrant son sac) J’étais venu cherche de quoi nettoyer parce-qu’ Arthur se plaint de l’état de ses appartements.
Gaius : Les appartements d’Arthur peuvent attendre, ne ratons pas cette occasion de commencer ton éducation.
Merlin : Je dois m’en aller…
Gaius (insistant) : Assieds-toi. (montrant un gigantesque livre) Nous allons débuter par un cour d’anatomie fondamentale.
CHAMBRE DE LADY MORGANE :
Morgane : Pourquoi as-tu mis aussi longtemps ?
Merlin : Pardonnez-moi, lorsque Gaius commence à parler d’anatomie rien ne peut l’arrêter.
Merlin applique un mélange sur la blessure de Mordred.
Morgane : Tu es sûr de ce que tu fais Merlin ?
Merlin : Je fais de mon mieux.
Morgane : Je vais chercher un peu d’eau.
Mordred (par la pensé): Merci Emrys…
Merlin (par la pensé): Emrys ? Pourquoi m’appelles-tu comme ça ?
Mordred : Parce-que c’est ton nom pour mon peuple.
Merlin : Tu sais qui je suis ? Comment ? (Mordred ne répond-à voix haute) Aller, parles-moi.
Morgane : J’ignore si cet enfant ne peut parler ou s’il a trop peur pour le faire.
CAVERNE DU GRAND DRAGON :
Merlin : Oh hé ? (Le Grand Dragon l’effraye) Êtes-vous forcé de faire ça ? J’ai failli mourir de peur.
Le Grand Dragon : Bonjour jeune magicien, tu es venu au sujet du druide ?
Merlin : Qui vous l’a dit ?
Le Grand Dragon : Je suis comme toi, je l’entends parler.
Merlin : Pourquoi m’appelle-t-il Emrys ?
Le Grand Dragon : Parce-que c’est ton nom.
Merlin : Je peux vous l’affirmer, mon nom a toujours été Merlin.
Le Grand Dragon : Ce que tu ne sais pas, c’est que tu as bien ce nom.
Merlin : Ah bon ? Mais alors comment ce petit garçon connait mon nom ? Je n’ai jamais rencontré de druides.
Le Grand Dragon : Il y a bien plus de choses écrites à ton sujet que tu n’en a encore idée. Tu ne devrais pas protéger cet enfant.
Merlin : Pourquoi ? Il a un pouvoir magique, il est comme moi.
Le Grand Dragon : Cet enfant et toi, vous êtes si différents l’un de l’autre que le jour et la nuit.
Merlin : Que dois-je comprendre ?
Le Grand Dragon : Crois-moi sur parole Merlin. Il s’en va.
Merlin : Pourquoi dois-je m’abstenir de le protéger ?!
CHAMBRE DE LADY MORGANE :
Mordred est souffrant. Morgane essaye de le soulager au maximum.
Guenièvre : Laissez-moi m’occuper de lui un moment. Vous devriez aller dormir. Vous allez vous rendre malade si vous continuez ainsi.
Morgane : Sa fièvre est de plus en plus forte.
Mordred (par la pensé) : Morgane…
Morgane (à Gwen) : Tu as entendu ?
Guenièvre : Non quoi ?
Morgane : Il vient juste de dire mon nom.
Guenièvre : Vraiment ? Je n’ai rien entendu.
Merlin (toquant à la porte) : C’est Merlin. (arrivant dans la pièce) Comment va-t-il ?
Morgane : Il s’affaiblit encore. Les soins que tu as donnés n’ont eu aucun effet. Gaius doit venir le soigner maintenant ! Après tout ce que tu as fait, tu ne peux pas abandonner. Je t’en prie. Il mourra si on ne le soigne pas, tu le sais ?
Merlin : D’accord.
MAISON DE GAIUS :
Gaius : Les recherches pour retrouver ce druide deviennent agaçantes. Avec tous ces contrôles autour du château, je mets deux fois plus de temps pour faire mes visites. (vérifiant son sac) je n’ai rien oublié…
Merlin : Morgane a recueillie le petit druide, il est caché dans ses appartements.
Gaius (abasourdi) : Lorsque tu dis que Morgane cache le jeune druide Merlin, dois-je en déduire que tu es son complice ?
Merlin : En quelque sorte.
Gaius : Tu m’avais promis que tu resterais en-dehors de cela pourtant.
Merlin : Oui… veuillez m’excuser… je n’avais pas le choix.
Gaius : Tous les gardes de Camelot sont à sa recherche, et vous, vous hébergez le petit druide. Vous le cachez sous leur nez. As-tu conscience du danger que vous couriez. Qu’as-tu dans la tête ?
Merlin : Aurais-je dû le livrer aux gardes pour qu’ils puissent le faire exécuter ?
Gaius : Tu crois que tu le sauveras peut-être ? Que passera-t-il si tu te fais prendre ? Qui te sauvera ?
Merlin : Ne vaut mieux pas héberger un magicien ?
Un silence s’installe.
Gaius : Il y a une différence fondamentale entre vous Merlin. Ton don est encore secret, ce qui est miraculeux s’il on considère à quel point tu es imprudent.
Merlin : Il est blessé enfaite. Il est au plus mal Gaius. J’ai essayé de le soigner… Nous avons besoin de votre aide.
Gaius : Tu veux que je risque ma vie à mon tour c’est cela ? Je ne souhaite aucun mal à cet enfant, mais c’est trop dangereux.
Merlin : Si vous n’intervenez pas, autant le livrer tout de suite aux gardes et le laisser mourir. Vous ne m’avez pas abandonné. De grâce ne l’abandonnez pas.
CHAMBRE DE LADY MORGANE :
Gaius ausculte Mordred.
Gaius : Je vais le soigner. Mais dès qu’il ira mieux vous devez le faire disparaitre de Camelot. Et malheur à qui se fera prendre porter secours. (ouvrant le pansement) Et bien, au moins une chose est sûre.
Merlin : Quelle est-elle ?
Gaius : Tu n’es pas médecin.
MARCHE DE CAMELOT :
Soldat (à un paysan): Halte-là !
Guenièvre : Les gardes fouillent toutes les personnes qui quittent la ville.
Merlin : On peut la quitter autrement. Il y a une porte secrète dans l’armurerie, le passage conduit à la Ville Basse. Je le ferais sortir par là.
Morgane : Non, c’est trop dangereux. Je m’en chargerais.
Merlin : Les… les passages secret je m’y connais.
Morgane : Si tu te fais arrêter, Uther te fera exécuter. L’enfant est sous ma responsabilité. Je vais le faire sortir du château.
Merlin : Il vous faut la clé de la porte.
Morgane : Qui la garde ?
Merlin : Arthur…
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR :
Au soir, Merlin sert le dîner au Prince.
Merlin : Omineli… (le trousseau de clé se détache de la ceinture du Prince pendant qu’il mange)
Arthur : Il n’y a pas de pain ? (les clés sont volent dans l’air et font du bruit) Qu’est-ce que c’est ?
Merlin : Quoi ?
Arthur : J’ai entendu un bruit.
Merlin : Un bruit ?
Arthur : Qu’est-ce c’est ? (il regarde de partout) Tu n’entends rien ?
Merlin : Non, rien du tout.
Arthur : Serais-tu sourd ? On dirait un clic ti ! Tu n’entends pas ?
Merlin : Ah là !
Arthur : Où !?
Merlin : J’ai cru voir quelque chose. (Arthur cherche, alors que Merlin fait tomber les clés dans la soupe du Prince)
Arthur Qu’est-ce que c’était ?
Merlin : De quoi parlez-vous ?
Arthur : D’un bruit différent comme… plouf ? Tu vois ?
Merlin (prenant du pain) : Du pain ?
CHAMBRE DE LADY MORGANE :
Morgane (à Gwen): Cela devrait faire l’affaire. J’ai le sentiment de te mettre en danger sans avoir pris le temps de te consulter. J’en suis navrée.
Guenièvre : Je sais ce qu’on ressent à l’idée de se faire exécuter. Je ne souhaite cela à personne.
Merlin (toquant à la porte) : C’est Merlin.
Morgane (à Mordred) : On va te faire sortir de Camelot. Je ne laisserais personne te faire du mal. C’est une promesse.
Merlin (à Morgane) : Etes-vous prête ?
Morgane (faisant signe que oui) : Tu as les clés ?
Merlin : Oui. La porte est derrière le bouclier qui est… qui est à l’autre bout de l’armurerie.
Guenièvre : Je vais préparer des vivres pour le voyage. Soyez-prudente.
Morgane et Mordred s’enfuit par l’armurerie bien qu’ils ne soient déjà repérés par une servante.
MAISON DE GUENIEVRE :
Guenièvre : J’espère que ça ira. Morgane est très attachée à ce petit garçon, je ne l’ai encore jamais vu comme ça.
Merlin : Je pense qu’elle veut juste le protéger.
ARMURERIE DU CHATEAU :
Soldat (à Arthur) : Une servante a vu quelqu’un entrer avec un enfant.
Arthur ne trouve pas ses clés pour ouvrir la porte menant vers l’extérieur.
Arthur : Faites sonnez le Tocsin.
VILLE BASSE :
Morgane entend l’alarme et court en direction de la maison de Gwen.
MAISON DE GUENIEVRE :
Merlin : Ils approchent.
Morgane entre avec Mordred.
Guenièvre : Il y assez de vivres pour trois jours.
Merlin : Votre cheval est prêt. Je vous y conduis.
Morgane : Non, inutile de risquer ta vie toi aussi.
Merlin : Oui mais la vôtre ?
Morgane : Je suis la Pupille du Roi, je vais prendre le risque.
Guenièvre : Morgane…
Morgane : Je ne pourrais pas tolérer qu’il vous arrive la moindre chose. Il est temps de partir maintenant.
Mordred (par la pensée, à Merlin) : Au revoir Emrys.
Arthur et les patrouilles sont vivement à la recherche du petit garçon. Morgane et le jeune druide se cache.
Arthur : Déployez-vous.
Morgane sort de sa cachette, mais se fait prendre.
Arthur : Halte ! Ou je vous traverse de mon épée. Retournez-vous.
Morgane (se retournant) : Laissez-le partir… je vous en supplie, ce n’est qu’un enfant.
Arthur (réfléchit): Arrêtez-les.
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU :
Uther (en colère): Depuis tout ce temps vous cachiez cet enfant dans mon propre palais. Comment avez-vous pût me trahir ainsi ?
Morgane : Je ne voulais pas qu’il soit exécuté.
Uther : Je vous ai considéré comme ma fille, est-ce votre façon de ma remercier ?
Morgane : J’ai fait ce que je croyais être juste.
Uther : Est-il juste de conspirer contre moi avec mes ennemis ?
Morgane : Comment peut-il être votre ennemis, ce n’est qu’un pauvre enfant !
Uther : C’est un druide.
Morgane : Est-ce donc un tel crime ?
Uther : Son peuple veut ma perte, et veut voire ce Royaume retourné dans l’anarchie, et vous les épaulés.
Morgane : Alors punissez-moi, mais épargnez-le. Je vous en supplie.
Uther (à Arthur): Prends les dispositions pour que le druide soit exécutez demain matin.
Morgane : Non ! Par pitié ! Il n’a rien fait !
Uther : Que cal vous serve de leçon.
Morgane : Vous n’êtes pas forcé de faire ça.
Uther : Arthur, tu m’as entendu, je veux qu’il soit exécuté à l’aube !
Arthur (contraint): Oui Père…
Morgane (à Uther): Qu’on-t-in bien pût vous faire ! Pourquoi êtes-vous aussi haineux !
Uther (extrêmement en colère): Cela suffit ! Plus un mot Morgane, veillez à ne plus m’adresser la parole avant d’être prête à vous excusez pour ce que vous avez fait !
APPARTEMENT DE LADY MORGANE :
Morgane : J’avais promis de prendre soin de lui et de le protéger…
Merlin : Vous avez fait de votre mieux pour le sauver.
Morgane : Cela n’a pas suffi.
Merlin : Maintenant il est en prison, on ne peut plus rien faire.
Morgane : Je refuse de le laisser mourir. Seule, je ne réussirais pas. M’aideras-tu ? (Merlin acquiesce) Je te remercie.
COUR DU CHATEAU :
Arthur : L’emprisonnement me semble mieux convenir pour un enfant, il est tellement jeune.
Uther : Veux-tu qu’il devienne plus puissant, plus dangereux, sachant que tôt ou tard il nous attaquera ?
Arthur : Nous ignorons ce qu’il adviendra. Aujourd’hui il n’a rien fait.
Uther : Je te rappelle conspire pour me renverser. Cette décision est dure mais est nécessaire. Ce n’est pas un plaisir de le tuer.
Arthur : Epargnez-le pour Morgane dans ce cas ? Elle s’est attachée à lui. Et si jamais vous l’exécutez, j’ai peur qu’elle vous tienne à jamais rigueur.
Uther : Oh ! Je ne cherche pas à obtenir son pardon ! C’est elle, il me semble, qui m’a trahi.
Arthur : Et pourtant, vous l’épargnez elle.
Uther : J’ai fait une promesse à son père que je tiens à honorer, c’est grâce à cela qu’elle est épargnez. L’enfant ne jouit pas à un tel privilège. Je le répète, il sera exécuté ! A l’aube, est-ce bien claire ?
APPARTEMENT DU PRINCE ARTHUR :
Morgane attend Arthur rentre dans ses appartements, il entre.
Arthur : Faites dont comme chez vous !
Morgane : Ne laissez pas votre père l’exécuter, je vous en supplie.
Arthur : Estimez-vous heureuse de ne pas l’être aussi. Juste une question Morgane, était-il vraiment derrière le rideau lorsque j’étais chez vous l’autre jour ?
Morgane (acquiesce): je sais que vous pensez que votre père a tort de l’exécuter.
Arthur : Ce que je pense n’a aucune importance. Sachez que mon père à pris sa décision, rien ne le fera changer d’avis. J’ai essayé.
Morgane : Dans ce cas, il n’est plus temps de discuter !
Arthur : Morgane, ce que vous voulez ne se fera jamais.
Morgane : Nous devons rendre l’enfant à son peuple.
Arthur : Non ! Renoncez-vous dis-je.
Morgane : Je refuse de croire que vous laisserez mourir un innocent.
Arthur : Il est trop tard ! Il a été capturé. Je n’ai pas le choix.
Morgane : C’est donc ainsi que vous rendrez justice lorsque vous serez roi ? Vous n’êtes pas comme votre père.
Arthur : Je ne trahirais pas mon père.
Morgane : Si tant est que je vous connaisse, vous aurez du mal à toléré que cela se reproduise. Je vous en conjure, de grâce. Si vous ne le faites pas pour lui, alors faites-le pour moi.
Un peu plus tard, Merlin entre.
Merlin : Pardonnez-moi, vous ai-je interrompu ?
Arthur : Nous n’avons nul besoin de toi ici. Vas plutôt aux écuries, occupes-toi donc de mes chevaux.
Morgane : Je fais confiance à Merlin.
Merlin entre.
Arthur : Nous avons prévu de faire évader l’enfant du donjon.
Merlin : Vous ne pouvez pas faire ça !
Morgane : Nous le devons ! Il sera exécuté à l’aube s’il on ne le fait rien.
Merlin : Oui mais c’est trop dangereux, vous avez déjà été arrêtez une fois. Si le Roi vous arrête une seconde fois jamais il ne vous pardonnera.
Morgane : Cela n’a aucune importance à mes yeux.
Arthur : Merlin a raison, lorsque mon père s’apercevra que le druide s’est échappé, il vous soupçonnera immédiatement d’être impliqué.
Merlin : C’est un suicide.
Arthur (à Morgane) : Rendez visite à mon père, et surtout présentez lui vos excuses. Dinez avec lui, vous ne sauriez être responsable si vous êtes à sa table lors de l’évasion.
Morgane : Mais vous avez besoin de moi. Vous n’y arriverez pas tout seul.
Arthur : Merlin prendra votre place.
Merlin : Moi !
Arthur : Je vais te faire sortir en passant par les catacombes, il y a un tunnel qui nous conduira hors des remparts. Tu vas aux écuries, tu prends mon cheval et puis tu viens nous rejoindre là-bas. Une grille est à l’entrée du tunnel, apportes une corde et un grappin pour faire tomber cette grille.
Merlin : Non je ne peux pas.
Arthur : Merlin essayes de comprendre, si tu ne viens pas nous rejoindre, nous nous ferons prendre.
CAVERNE DU GRAND DRAGON :
Merlin : Pourquoi ne puis-je pas protéger l’enfant dites- le moi ?
Le Grand Dragon : Tu cherches mes conseils ? Et pour finir tu choisis de les ignorez.
Merlin : Je veux savoir pourquoi !
Le Grand Dragon : Si l’enfant survit, tu ne pourras jamais accomplir ton destin.
Merlin : Quel rôle a-t-il dans mon destin ? Vous disiez que mon destin c’était de protéger Arthur ?
Le Grand Dragon : Dans ce cas, tu as la réponse que cherches.
Merlin : Dons vous affirmez ? Que… que ce petit garçon va tuer Arthur ?
Le Grand Dragon : Il semblerait que cela dépende de toi.
Merlin : Non, cela on ne peut pas en être certain.
Le Grand Dragon : Il s’avère qu’il est dans ton pouvoir de prévenir un grand désastre.
Merlin : Il doit y avoir un autre moyen de l’éviter. L’avenir n’est pas gravé dans la pierre.
Le Grand Dragon : Tu dois laisser cet enfant mourir.
MAISON DE GAIUS :
Gaius : J’imagine que c’est la situation de ce petit druide qui ride à ce point ton front, on dirait une vieille pomme !
Merlin : Laisseriez-vous un drame se produire ? Si cela impliquait qu’un drame plus horrible encore puisse arriver dans l’avenir ?
Gaius : Je suppose que tout dépend de la nature même des drames auxquels tu fais allusion.
Merlin : L’un des deux est révoltant, effroyable. Quant à l’autre c’est inconcevable.
Gaius : J’ai l’impression que tu as déjà pris ta décision. Seule notre conscience peut nous dicter notre conduite. Tout ce que j’espère, c’est qu’il ne te fasse pas courir de terribles dangers.
Merlin : Pour une fois soyez sans crainte, je ne vais rien faire.
APPARTEMENT DE LADY MORGANE :
Gwen prépare Morgane pour le diner avec Uther.
Morgane : Merci. Qu’y a-t-il ? Qu’est-ce que tu as ?
Guenièvre : Vous prenez tellement de risques pour cet enfant. Vous ne savez rien de lui, vous ne savez même pas comment il s’appelle.
Morgane : Certe, mais il y a un lien entre nous.
Guenièvre : Plus fort que celui que vous avez avec Uther ?
Morgane : Je n’ai encore jamais ressentie cela. Mon destin est de lui porter secours.
Guenièvre : Pourquoi dites-vous cela ?
Morgane : Je ne sais pas. Je ne saurai l’expliquer. Je dois allez voir Uther.
Guenièvre : Bonne chance.
SALLE DU CHATEAU :
Uther dine. Morgane arrive en pleurant.
Morgane : Je suis venu vous présenter mes excuses. Vous avez toujours été bon, généreux, et juste. J’ai conscience de tous vos devoirs. Je saurai vous dire ce qui m’est arrivé. Mais j’ai agi sans réfléchir en conséquence. Ma conduite est impardonnable.
Uther : Il est bon que vous ayez retrouvé la raison. Dinez avec moi, et mettons cet incident regrettable derrière nous.
DONJON DU CHATEAU :
Arthur endort les soldats, et dérobe les clés.
Arthur (à Mordred): N’ais pas peur, j’ai prévenu ton peuple. Tu vas rejoindre les tiens. Allez viens avec moi. (ils sont dans le couloirs d’un tunnel menant vers la sortie) Fais pas de bruit.
Les soldats se réveillent.
Soldat (à l’autre soldat): C’est le Druide ! Il s’est échappé !
Arthur arrive au bout du tunnel.
Arthur : Merlin ! Merlin ! T’inquiètes pas il va venir.
Le tocsin sonne.
SALLE DU CHATEAU :
Uther : Garde ! Pourquoi le tocsin sonne-t-il ? Allez-vous informer.
DONJON DU CHATEAU :
Merlin ne vient. Arthur s’énerve.
Arthur : Sacre bleu Merlin !
Soldat (au loin) : Par ici ! Suivez-moi ! Dépêchez-vous ! Ils ne doivent pas être bien loin !
Mordred (par la pensée, à Merlin) : Emrys… Emrys ! Où es-tu Emrys ? Emrys, aides-nous s’il te plaît. Ils approchent.
Soldat (au loin) : Allez voir de ce côté-là.
Soldat : Oui mon Commandant. Venez par ici !
Mordred : J’ai peur Emrys, ils vont nous tuer. Ne fais pas ça. (…) Je sais que tu m’entends. Je voulais que tu utilises la magie. (Merlin tente de résister aux appels du jeune druide) Nous sommes pareil ! Je veux pas mourir. Emrys, Emrys ! Emrys !
Merlin court les aider.
Merlin : Pss !
Arthur : Mais où étais-tu passé !
Merlin : J’ai eu du mal à sortir du château.
Arthur : Arraches-moi cette grille, ils approchent !
Arthur monte à cheval avec Mordred.
Arthur : Si mon père te demandes où je suis, dis-lui que je suis à la chasse. Compris ? Sois convainquant, sinon c’est toi qu’il exécutera à sa place.
Merlin acquiesce.
Mordred (par la pensée, à Merlin) : Au revoir Emrys. Je sais qu’n jour on se reverra.
SALLE DU CHATEAU :
Un soldat interrompt le diner d’Uther et de Morgane.
Soldat : Majesté, je suis au regret de vous informer que le druide s’est échappé du donjon.
Uther : Quoi ! Comment !
Soldat : Il a réussi à s’évader grâce à ses complices. Les gardes fouillent Camelot en ce moment-même.
Uther : Retrouvez-le lui et ses complices, et exécutez-les sur le champ.
Soldat : Oui Majesté.
Uther : S’il s’avérait que je découvre un jour que vous avait tenu un rôle dans l’évasion de ce garçon, les conséquences seraient bien sûr extrêmement sévères.
Morgane : Mais Sire, vous savez que je vous respecte trop pour oser vous trahir ainsi ?
Uther (d’un ton ferme): J’ai fait une promesse à votre père celle de vous protéger. Mais si jamais vous me contrariez encore, je briserais cette promesse sans aucune hésitation.
FÔRET :
Arthur rend le jeune druide à son peuple.
Iseldir : Nous vous sommes redevable Arthur Pendragon, car vous nous avez ramené notre enfant.
Arthur : Nul ne doit jamais savoir que c’est moi qui vous l’ai ramené.
Iseldir : Nous ne le dirons à personne. Vous avez ma parole. (les Druides repartent)
Arthur : Attendez, je voudrais savoir ton nom petit. Je ne le connais pas. Avant de disparaitre, dis-moi comment tu t’appelles ?
Iseldir : Tu peux le dire.
Mordred : Et bien voilà, je m’appelle Mordred.
Arthur : Bonne chance Mordred.
***FIN***
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