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Monday, December 3, 2012

2.10 Sweet Dreams FRENCH SCRIPT

CHATEAU DE CAMELOT:
Uther et Arthur sont sur le balcon, ils attendent l’arrivée d'autres souverains. Uther est tendu.
Artur: Père, nous ne partons pas au combat, alors ne prenez pas cet air sombre.
Uther: Jamais encore les souverains des cinq royaumes n’ont pu se réunir de cette manière. Jamais encore, nous n’avons tous travaillé pour le même but, pour la paix. Si cette conférence est couronnée de succès, Camelot entrera dans une nouvelle ère de prospérité. Si elle échoue, cela signifiera presque certainement la guerre.
COUR DE CAMELOT:
Le Roi Alined et son fidèle bouffon Trickler arrivent à Camelot. Le Roi Alined descend de cheval et fait tomber sa cape.
Alined: Bouffon !
Trickler: Oui !
Alined: Est-ce trop te demander que de veiller à anticiper mes besoins ! (il lui donne un coup sur la tête)
Trickler: Oh ! Désolé Majesté.
Alined: Arrête de pleurnicher ! (il lui donne un coup dans le derrière)
Trickler: Désolé Majesté !
Uther arrive avec Arthur pour les accueillir.
Uther: Alined ! Soyez le bienvenu pour cet évènement mémorable !
Alined (avec une arrière pensée): Mémorable ! Oh oui ! Espérons-le !
CHAMBRE DU ROI ALINED:
Le Roi Alined est dans ses appartements avec son bouffon.
Alined (regardant l’arrivée du Roi Olaf et de sa fille Vivianne depuis sa fenêtre): Uther peut penser que nous sommes venus ici pour la paix, mais celle-ci n’est pas du tout mon but.
Trickler: Dois-je comprendre que Lady Vivianne fait partie de notre plan ? Elle est tout à fait ravissante.
Alined: Ne dit pas cela à portée d’oreille de son père, pas si tu tiens à ta tête ?
Trickler: Oh… oh oui ! J’y tiens, oui ! C’est ce que j’ai de plus admirable !
Alined: Olaf est l’imbécile le plus surprotecteur que j’ai jamais vu ! Ce serait sûrement la fin des pourparlers de paix  si quelqu’un tentait de séduire sa fille…
Trickler: Aucun homme ayant tous ses esprits ne ferait cela ?
Alined: Mais Arthur n’aura pas, tous ses esprits. Tu me suis ?
Rires sarcastiques.
***GENERIQUE***
COUR DE CAMELOT:
Le Roi Olaf arrive à son tour en compagnie de sa fille Lady Vivianne.
Olaf: Quel genre d’accueil est-ce que celui-ci ? Vous nous laissez tourner en rond comme les dernières hirondelles de l’été !
Uther: Vous êtes les bienvenus Olaf !
Olaf: Puis-je vous présenter ma fille, Lady Vivianne.
Uther: Lady Vivianne, comme vous ressemblez à votre mère !
CHAMBRE DE LADY VIVIANNE:
Arthur présente à Lady Vivianne ses appartements, ainsi que sa nouvelle servante.
Arthur: J'espère que tout est à votre convenance ?

Vivianne: Disons que c'est... acceptable !

Arthur: La plupart de nos hôtes sont extrêmement heureux ici, je suis sûr que vous le serez aussi !

Vivianne: Hum ! Je ne suis pas la plupart de vos hôtes !

Arthur: En... effet oui. (Guenièvre approche) Au fait, puis-je vous présenter Guenièvre ! Elle va s'occuper de vous pendant la durée de votre séjour. Vous ne manquerez de rien, c'est une des meilleures servantes de Camelot !

Vivianne: Ah ah ah ! Alors je crains pour Camelot !
COULOIR DU CHATEAU:
Arthur et Gwen sortent de la chambre de Vivianne. Ils rient.
Arthur: Je te souhaite bonne chance !
Guenièvre: Mmm ! (silence)
Arthur: Je dois me préparer pour la fête. (il part)
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Merlin brosse la veste d’Arthur, ce dernier s’habille.
Arthur: Merlin ? Quel genre d’impression donne ceci à ton avis ? (il lui montre sa chemise trouée)
Merlin: Bah… qu’on a des mites chez nous !
Arthur: Va m’en chercher une autre.
Merlin (allant lui en donner une autre): Et… qui cherchez-vous à impressionner Sire ?
Arthur: Et bien, voyons voir ! Peut-être les cinq Rois assis dans la salle du banquet, juste en-dessous ?
Merlin: Oh ! Alors… pas la fille du Roi ? Lady Vivianne, elle est très très belle !
Arthur: Quiconque essaye d’impressionner Lady Vivianne le fait à ses risques et périls ! Olaf lui plongera sa tête dans une cuve d’huile bouillante, avant même qu’il ait pu dire bonjour ! Par ailleurs, elle n’est vraiment pas mon genre ! Elle est peut-être belle, mais elle est très mal élevée. Tu aurais dû entendre ce qu’elle a dit à Guenièvre !
Merlin: Et quiconque insulte Guenièvre le fait à ses risques et périls !
Arthur: Pardon ?
Merlin: Non rien ! Je connais votre sentiment pour elle, c’est tout. Enfin ! Si votre sentiment n’a pas changé, je suppose que c’est le cas ?
Arthur: Sache que, moi aussi, j’ai ma cuve d’huile bouillante !
Merlin: Ah ah ah ! Vous rougissez !
Arthur (se cachant): Pas du tout !
Merlin: Qu’est-ce qui vous gène chez Guenièvre ?
Arthur: Rien !
Merlin: Je crois qu’elle est très digne de votre amour.
Arthur: En effet ! S'il y avait de l’amour !
Merlin: Et… donc, il y en a.
Arthur: Merlin !
Merlin: Oui Arthur.
Arthur: Sors tout de suite !
Merlin: Oui Sire.
SALLE DU BANQUET DU CHATEAU:
Le bouffon fait son numéro devant tous les invités. Il joue un tour aux Rois.
Trickler: Mais il ne suffit pas seulement de plaire aux messieurs de la Cour ! Maintenant, j’ai un spectacle pour les dames !
Il fait apparaître des papillons. Tout le monde est bluffé par ce tour.
Uther (à Alined): Quel talent, en effet !
Alined: Nous nous efforçons de plaire.
Trickler (à Vivianne): Oh ! Mais qu’est-ce que je vois ? Lady Vivianne ? (il fait apparaitre un papillon derrière l’oreille de celle-ci, il en profite pour lui couper une mèche de cheveux) Il vous a prise pour une très jolie fleur !  
CHAMBRE DU ROI ALINED:
Le Roi Alined regarde Trickler préparer un sortilège pour Arthur avec la mèche de cheveux de Vivianne.
Trickler: Sbadayè oce on  anoarcte dosièlf sonyè awactnès içi if one solda bienté otsonéh sélamènes.
Alined: Dormez bien Prince Arthur, quand vous vous éveillerez, puissiez-vous n’avoir de pensées que pour Vivianne.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Trickler jette une goute de sa potion sur les yeux d’Arthur, et place la mèche de cheveux en-dessous de son oreiller.
Trickler: éwesti néwact. (à Arthur) Faites de bons songes.
COUR DE CAMELOT:
Le soleil se lève sur Camelot. Lady Vivianne rentre de balade.
Vivianne (criant après un serviteur): Vous m’avez fait attendre ! Maintenant prenez ça !
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur observe Lady Vivianne depuis sa fenêtre, il en est tombé amoureux comme par magie.  
Merlin: Bonjour Sire !
Arthur: Tu ne crois pas si bien dire Merlin ! C’est le jour le plus ensoleillé !
Vivianne (dans la cour, au serviteur): Et faites attention, ils sont mal serrés !
Arthur: Le plus parfumé ! Le jour le plus beau ! Le jour le meilleur que j’ai jamais vu de toute ma vie !
Merlin: Vous êtes habillé ?
Arthur: Je suis le futur Roi de Camelot, et j’ai quelques talents figure-toi.
Merlin: En effet, vous avez un grand talent ! Pour faire faire les choses par les autres à votre place.
Vivianne (dans la cour, au serviteur): Vous n’êtes pas réveillez ? Allez-y ! Oust oust ! Filez !
Arthur: Fais ton travail Merlin ! Mais aujourd’hui, mon travail… est de faire la cour !
Merlin: De quoi ?
Arthur: De faire la cour ! J’ai envie de faire une grande déclaration d’amour !
Merlin (pensant qu’il s’agit de Guenièvre): C’est vrai ? Vous ne vouliez pas gardez vos sentiments secret ?
Arthur: Pourquoi ferais-je cela ?
Merlin: Bah… euh…
Arthur: A la fin de cette journée, j’aurai gagné le cœur de ma Dame !
Merlin: D’accord… et qu’est-ce que vous allez dire à votre père ?
Arthur: Oh ! Mon père n’a pas d’importance !
Merlin: Tiens ? C’est une façon de voir les choses.
Arthur: Alors oui ! J'ai besoin de ton aide pour... exprimer mes... sentiments !

Merlin: Bien sûr !
Arthur: Oui !
Merlin : Quoi ?

Arthur: Et bien comment j'exprime mes sentiments ?

Merlin: Ah ! Je vois... euh... les sentiments ?

Arthur: Les sentiments !

Merlin: Les filles ?

Arthur: Les filles !

Merlin: Des fleurs !

Arthur: Excellent ! Trouve-moi des fleurs ! Peut-être que tu dois envoyer aussi une note !

Merlin: Bonne idée oui !

Arthur: Quelque chose… d'émouvant ! Quelque chose qui vient du cœur ! Quelque chose de... oh, tu trouveras bien quelque chose !
MAISON DE GWEN:
Merlin (en toquant) : Guenièvre, (il entre) Guenièvre ? (il dépose un bouquet de fleurs, sans oublier un petit message provenant d’Arthur, lisant le message) « Les barrières qui nous séparent ne sont rien en comparaison du pouvoir du vrai amour - Arthur »
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Tous les souverains sont réunis afin d’écrire le traité, Arthur s’y trouve et s’ennuie. Merlin lui fait signe, au loin que tout est fait. Arthur le rejoint.
COULOIR DU CHATEAU:
Arthur: Tu l’as fait ?
Merlin: Je les ai déposées dans sa chambre pour éviter que tout le monde les voit.
Arthur: Tu es sûr qu’elle les a eues ?
Merlin: Je suis sûr qu’elle les aura !
Arthur: Excellent ! On n'a plus qu’à attendre !
Arthur et Merlin aperçoivent Guenièvre et Lady Vivianne, au loin, dans le couloir
Arthur: Oh ! Mais le Ciel l'a bénie ! Elle est encore plus belle qu'avant ! Tu ne trouves pas ?

Merlin (pensant qu’il s’agit de Gwen): Si si... Je suis surpris de vous entendre parler aussi ouvertement
!
Arthur: Rien d'étonnant ! J'ai envie de le dire au monde entier ! J'ai une grande envie de le crier dans tout le royaume !

Merlin: Euh... vous êtes sûr que c'est une bonne idée ? Moi je comprends vos sentiments, mais d'autres personnes y trouveraient à redire.

Arthur: À redire ? À quoi ?

Merlin: Bah... vous êtes le futur Roi de Camelot, et elle n'est qu'une servante, même si c'est une très jolie servante ! (il reçoit une gifle d'Arthur) Ah !

Arthur: Lady Vivianne est de sang royal et une future reine ! Et j'aurai ta tête si j'entends encore de telles insolences !

Merlin: Lady Vivianne ? Oh non.
MAISON DE GWEN:
Merlin entre sans frapper à la porte, il arrive trop tard, Gwen est en train de lire le message du Prince.
Guenièvre (surprise): Merlin ? Tu pourrais frapper.
Merlin: Patatra !
Guenièvre: Quoi ?
Merlin: Pat…tatra ! J’ai entendu tomber quelque chose par terre ! Certainement sous la table ! (il se met sous la table)
Guenièvre (s’abaissant sous la table): Est-ce que tu te sens bien ?
Merlin (se levant)  Moi ? On ne peut mieux ! Et toi ?
Guenièvre: J’ai eu une journée très surprenante.
Merlin: C’est vrai ?
Guenièvre (admirant ses fleurs): Tu as déjà connu des moments où tu as perdu tout espoir, et alors à l’improviste, il arrive quelque chose qui te redonne confiance ?
Merlin: Plus ou moins.
Guenièvre: Et bien, c’est ce qui m’est arrivé aujourd’hui.
MAISON DE GAIUS:
Merlin interrompt Gaius dans son travail.
Merlin: Il se peut que j’ai causé un problème ! Encore que, ce ne soit pas entièrement  ma faute.
Gaius: Quoi encore Merlin ?
Merlin: Arthur est amoureux.
Gaius: Et comment as-tu causé cela ?
Merlin: Cette partie c’est pas ma faute, l’autre partie…  je peux pas parler de cette partie ?
Gaius: C’est clair comme du jus de boudin !
Merlin: Arthur est fou amoureux, il n’arrive à se concentrer sur rien, il ne pense qu’à elle ! Il ne parle que d’elle ! (Gaius ne comprend toujours pas de qui il parle) Cette… Lady Vivianne.
Gaius: Lady Vivianne ? Comment cela a-t-il pu arriver si soudainement ?
Merlin: Je n’en sais rien. Il y a quelque chose qui cloche, pas plus tard qu’hier, il l’a jugée mal élevée.
Gaius: Si Arthur proclame son amour pour Vivianne, Olaf sera furieux, je suis sûr qu’Arthur le sait.
Merlin: Voyez-vous, il a dit que c’était son travail que de la conquérir avant la fin de la journée.
Gaius: Alors c’est ton travail de l’en empêcher.
COULOIR DU CHATEAU:
Arthur toque à la porte de Lady Vivianne. Il apporte le diner.
Vivianne: Qui est là ?
Arthur: C’est le destin mon grand amour ! Le destin et du poulet ! (elle lui ouvre la porte) Quelle belle association n’est-ce pas ? (elle lui claque la porte au nez, mais celui-ci résiste, il rouvre la porte) Les haricots sont froids mais la viande est délicieuse !
Vivianne: Allez-vous-en !
Arthur: Mon amour, en quoi donc ai-je pu vous offenser ?
Vvianne: Moi votre amour ? (l’air écoeuré) Je ne le serai jamais !
Arthur: Je vous en prie, allons.
Vivianne: Mon père vous tuera s’il vous trouve ici !
Arthur: Votre père ne m’inquiète nullement !
Vivianne: Vous ne direz plus ça, quand il vous poursuivra un couteau  à la main ! Moi je l’ai déjà vu.
Arthur: C’est vrai ?
Vivianne: Oui ! (elle lui claque à nouveau la porte au nez)
Arthur (toquant à la porte de nouveau): Seulement cinq minutes !
Merlin arrive de justesse.
Merlin (à Arthur): Votre Altesse, je ne crois pas que vos avances sont les bienvenues.
Vivianne (de derrière sa porte): Fichez-moi le camp et emportez votre poulet avec vous !
Arthur (à Merlin): Je vois pas du tout pourquoi tu dis ça. (il lui donne le diner, tout énervé)
Trickler les a espionné de loin, il constate que le plan n’a pas fonctionné.
CHAMBRE DU ROI ALINED:
Trickler rapporte ce qu’il a vu à son maitre.
Alined: Ce n’est pas vrai ! C’est insupportable ! Toutes les femmes du pays sont attirées par ce garçon ! Je suis presque attiré par lui moi-même.
Trickler (riant): Oh oh oh ! Très bien, mais… mais pas Lady Vivianne Majesté.
Alined: Nous avons jusqu’à demain soir pour saboter cette conférence. J’ai besoin d’une guerre ! Tu me comprends ?
Trickler: Oh oui oui oui ! Je comprends, je…
Alined: La paix me rendra pauvre. Et tu sais ce qui arrive aux monarques sans sous ? (renversant les pièces de son échiquier les unes après les autres) Ils ne peuvent plus se payer de château, ni de chevaliers, ni de bouffons.
Trickler: Oh mais Majesté…
Alined: Il suffit ! Il sera temps de pleurnicher quand la hache sera au-dessus de ta tête ! Pour l’instant il y a du travail à accomplir ! Tu entends ?
Trickler (peureux): Oh oui oui oui oui oui Ssss…Sire.
 CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur est déçu.
Arthur: Vas-y Merlin, dis-le.
Merlin: Quoi ?
Arthur: Que tu ne penses pas que je doive poursuivre mes avances.
Merlin: Bah… puisque vous demandez, je crois que pas mal de choses font obstacle à une union heureuse entre vous et Lady Vivianne, son père assoiffé de sang pour commencer ?
Arthur: Et son manque d’intérêt à mon égard pour continuer.
Merlin: Ne pourrait-il pas… être intéressant de revenir à votre ancien amour ? Encore que, j’ai des réserves de ce côté-là aussi.
Arthur: De quoi est-ce que tu parles Merlin ? Je n’ai pas d’ancien amour.  (il se couche, il voit une mèche de cheveux blond à côté de son oreiller) Mais qu’est-ce que c’est ? (à Merlin) C’est quoi ça ? Dis donc, tu pourrais faire un peu attention à certains détails.
MAISON DE GAIUS:
Gaius observe la mèche, que Merlin le lui apporté, à la loupe.
Merlin: Je savais que quelque chose clochait.
Gaius: Arthur est ensorcelé.
Merlin: J’aurais dû m’apercevoir qu’il était magicien. Personne ne fait apparaître des papillons comme ça.
Gaius: Le bouffon ?
Merlin: Pourquoi veut-il qu’Arthur tombe amoureux de Vivianne ?
Gaius: Les avances faites par Arthur, ce serait un excellent moyen de ruiner la conférence de paix. Peut-être qu’Alined veut la guerre ?
Merlin: Sans la provoquer lui-même.
Gaius: C’est ce genre de comportement lâche auquel on peut attendre de sa part. Lâche mais habile.
Merlin: Nous devons trouver un moyen pour qu’Arthur reprenne son attitude normale.
Gaius: Avant qu’il ne soit trop tard.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur rêve de Lady Vivianne, alors qu’au même moment, Trickler lui coupe une mèche de cheveux.
Arthur: Mmm… Lady Vivianne… mon amour…
Trickler: Oui oui… ne vous réveillez pas…
CHAMBRE DE LADY VIVIANNE:
Trickler effectue le même sortilège qu’il a utilisé pour Arthur, cette fois-ci sur Vivianne. Il met la mèche de cheveux d’Arthur en-dessous du coussin de Vivianne, et lui verse des gouttes sur les yeux.
MAISON DE GAIUS:
Merlin s’est assoupi sur ses bouquins, cherchant désespérément un moyen de sortir Arthur du sortilège de Trickler. 
Gaius: Petit déjeuner !
Merlin: Mmm… il y a plus de six-cent-trente-six sortilèges d’amour dans ce grimoire. Parmi eux, cent-cinquante ont besoin d’une mèche de cheveux.
Gaius: Oh ! Grand Dieu ! Il n’y a pas moyen de restreindre les recherches ?
Merlin : Je l’ai fait, mais si je choisis celui-là, et que ce n'est pas le bon, Arthur deviendra un crapaud. Et si celui-là n’est pas le bon, Vivianne perdra tous ses cheveux.
Gaius: Olaf ne déclara peut-être pas la guerre pour ça, mais elle, elle le fera.
Merlin (acquiesçant): Mmm.
COULOIR DU CHATEAU:
Gwen est en train d’amener le petit déjeuner de Vivianne, Trickler use de sa magie pour lui prendre son plateau, et pour le ramener lui-même à Vivianne.
Trickler (au loin): Floguèreth. (Gwen tombe) Oups !
Trickler se rend chez Vivianne, qui est très heureuse. Il toque.
Trickler: Guenièvre a eu un empêchement, et j’ai pensé que vous apprécieriez un  petit déjeuner !
Vivianne (l’air très béat): Oh ! Merci, c’est très gentil ! Je suis si heureuse ce matin que j’en oublierais presque de manger ! Oh ! Mais ça a l’air merveilleux, vraiment merveilleux !
Trickler: Dites-moi ma Dame, qu’est-ce qui a pu causer un tel bonheur ?
Vivianne: Je ne puis le dire, ne me le demandez pas !
Trickler: Très intrigant… dites-vous bien que le mot de bouffon a un deuxième sens, il veut aussi dire « gardien des secrets ».
Vivianne: Vraiment ?
Trickler: Non ! (rire)
Vivianne: Oh bouffon ! Il ne faut le dire à personne, et surtout pas à mon père.
Trickler: Continuez.
Vivianne: Je suis amoureuse !
Trickler: Oh oh ! Comme c’est merveilleux ! De moi ?
Vivianne (riant, puis l’air dégoûtée): Non ! D’un homme plus courageux qu’un lion ! Plus fort qu’un bœuf ! Et aux formes si parfaites qu’on dirait qu’il a été sculpté par les Dieux eux-mêmes !
Trickler: Oh ! Mais ça ne peut-être que moi !
Vivianne: Le simple fait de dire son nom m’apporte un plaisir infini !
Trickler: Ne vous privez pas de le dire !
Vivianne: Arthur ! Voilà ! Je l’ai dit ! Mon cœur appartient à Arthur !
Trickler: Excellent.
Vivianne: En fait, je vais lui dire maintenant ?
Trickler: Oh ! Très bonne idée !
Vivianne: Où est Guenièvre je veux m’habiller ?
Trickler: Oh ! Mais vous êtes tellement belle ma Dame ! Comment refuserait-il de vous voir comme ceci ?
Vivianne: En chemise de nuit ?
Trickler: Pourquoi pas ?
COUR DE CAMELOT:
Arthur est très triste et pensif au sujet de Vivianne, Gwen l’aborde.
Guenièvre: Que se passe t-il Arthur ? Vous paraissez fort préoccupé.
Arthur (soupirant): Hum, tu lis dans mes pensées. Je me suis ridiculisé voilà tout. Et c’est… c’est très ennuyeux.
Guenièvre: Je suis sûre que ce n’est pas vrai.
Arthur: Tu as bon cœur Guenièvre, mais je crains que si, j’ai accompli… un geste, il n’a pas été bien reçu.
Guenièvre: Vous êtes sûr ?
Arthur: Plutôt oui !
Guenièvre (pensant qu’il s’agit du geste envers elle): Vous faites erreur.
Arthur: C’est vrai que tu es très proche de la Dame en question.
Guenièvre: Votre cadeau a été fort apprécié. Mais la situation est délicate, et… et il n’est pas toujours facile d’exprimer ce que l’on a au fond de son cœur.
Arthur: Tu crois qu’il y a de l’espoir ?
Guenièvre: Il y a toujours de l’espoir.
Arthur: Si seulement j’avais un moyen de savoir.
Guenièvre: En effet mon Seigneur.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Vivianne toque à la porte en chemise de nuit, elle a l’intention de tout révéler au Prince de son amour pour lui. Mais ce dernier n’est pas encore arrivé, c’est Merlin qui lui ouvre la porte. 
Vivianne (éprise d’une folie): J’aimerais voir Arthur. Ton maître, mon Seigneur…
Merlin: Votre quoi ?
Vivianne: Mon délice des délices ! (elle entre)
Merlin: Oh non !
Vivianne: Où est-il ?
Merlin: Il n’est pas là ! C’est une fort bonne chose il me semble !
Vivianne: Alors j’attendrai !
Merlin: Je ne pense pas que ce soit une bonne idée ! Vous n’êtes pas habillée.
Vivianne: Mon amour se moque de ce que je porte, du moment que je suis là. Va le chercher !
Merlin: Je peux pas.
Vivianne: Tu dois !
Merlin: Pas question.
Vivianne: Je te l’ordonne comme il te l’ordonnerait !
Merlin: Je vous supplie… de vous en aller.
Vivianne: Je veux mon amour ! J’ai besoin de mon amour !
Merlin: Oh non !
Vivianne: Je veux le voir maintenant ! Ah !
Vivianne grimpe sur le lit d’Arthur, et sent l’odeur de ses draps.
Merlin: Oh je rêve !
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Tous les Rois sont débordés par le nouveau traité de paix. Trickler informe, par le biais d’un serviteur, Olaf de la présence de Vivianne dans les appartements d’Arthur.
Uther (à Olaf): Voici qui est très généreux !
Olaf: Un petit instant.
Serviteur (à Olaf): Votre fille est dans la chambre du Prince Arthur.
Olaf (criant): Quoi !
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Merlin entend Olaf hurler depuis le couloir.
Olaf: Où est-il !
Merlin (surpris): Qu’est-ce que c’est ? (il ouvre la porte, et aperçoit Arthur arrivant d’un côté, et Olaf de l’autre) Oh non ! Oh non ! (à Vivianne) Allez ! Partez d’ici et vite !
Vivianne: Tu ne peux pas nous séparer, c’est écrit dans le ciel ! « Vivianne et Arthur, un amour pour l’éternité, un amour plus fort que le temps, un amour plus fort que… »
Merlin: Arrêtez ! suièfnu ! (Vivianne s’écroule sur le lit, elle est endormie)
Arthur arrive, Merlin referme la porte de l’armoire dans laquelle il vient d'enfermer Vivianne.
Arthur: Pourquoi tu es toujours là, à traîner comme une mauvaise odeur ? C’est moi qui dois prendre un bain. Je ne gagnerai pas le cœur de mon aimée en puant comme un vieil arbre brûlé.
Merlin: Non Monseigneur.
Olaf (entrant dans les appartements d’Arthur): Où est-elle ! Je sais qu’elle est ici Arthur ! Rendez-là moi ! Ou subissez ma colère !
Arthur (à Merlin): De quoi est-ce qu’il parle ?
Merlin: Euh…
Arthur (à Olaf): Si je vous ai déshonoré de quelque manière, je vous en prie, fournissez m’en la preuve et j’affronterai les conséquences.
Olaf: Mon bouffon vient de m’informer que Lady Vivianne est dans vos appartements.
Arthur: Si seulement c’était vrai !
Olaf le lui prend son col d’une poignée ferme. Merlin essaye de lui sauver la mise.
Merlin: Si seulement c’était vrai…vous n’auriez pas l’air aussi abruti !
Olaf (lâchant Arthur, aux soldats): Fouillez la chambre ! (à Arthur) J’espère pour vous qu’ils ne la trouveront pas.
Merlin (discrètement): Péapsévet. (les portes de l’armoire sont fermées à clé)
Trickler fouille, ne trouvant rien, il soupçonne Merlin de cacher Vivianne dans l’armoire. Il se dirige donc vers l’armoire et essaye de l’ouvrir.
Merlin (à Trickler): Elle s’ouvre plus depuis des années.
Olaf (criant après Trickler): Bouffon ! Tu m’as ridiculisé ! (à Arthur) Je suis… affreusement désolé Arthur de vous avoir importuné, j’espère que vous accepterez de me pardonner.
Arthur lui pardonne.
Olaf (aux soldats): Allez voir si Lady Vivianne va bien ! Et restez à l’extérieur de sa chambre !
Arthur: Si seulement Lady Vivianne était dans ma chambre ! Comme ce serait… merveilleux ! Tu n'es pas d’accord Merlin ? (silence) Merlin ! Merlin ?
CHAMBRE DE LADY VIVIANNE:
Merlin porte Vivianne jusqu’à sa chambre.
CHAMBRE DU ROI ALINED:
Trickler cherche une excuse à son Roi.
Trickler: C’est ce fouineur de Merlin ! Il nous surveille Majesté ! Je n’ai rien pu faire, j’espère que vous comprenez ô Maître vénéré ! Dites-moi que vous pardonnez à votre bouffon.
Alined: Il ne te reste que quelques heures avant que le traité de paix ne soit signé.
Trickler: Ce sera bien suffisant Maître. Oh oh oui ! Bien suffisant.
Alined: C’est moins de temps que tu en as disposé précédemment, et tu n’as pas réussi jusqu’ici.
Trickler: Oh oui, mais le sortilège est vraiment très puissant votre Majesté. Tôt ou tard, ces deux là seront attirés l’un vers l’autre.
Alined (attrapant la mâchoire du bouffon): Si tu ne veux pas te faire couper ta fort jolie tête, tu as intérêt à faire en sorte que cela se produise !
Trickler (essayant de parler): Oui oui oui… c’est sûr…
COULOIR DU CHATEAU:
Gwen glisse une lettre dans les appartements d’Arthur.  
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Les écrits du traité de paix sont terminés.
Uther: C’est d'une importance capitale pour les cinq royaumes ! Ce traité de paix a été long à élaborer, et je sais que vous avez hâte de retourner voir vos familles, donc nous allons procéder à la cérémonie de signatures immédiatement ! Je suis ravi mes amis ! Tout à fait ravi !
Alined: Ah ah ah ! Comme nous le sommes tous !
MAISON DE GAIUS:
Merlin: Ça y est ! J’ai trouvé !
Gaius: Tu es sûr ? Tu ne va pas transformer Arthur en caméléon bossu ou en crapaud amoureux ?
Merlin: Non ! Je garderai ça pour un autre jour !
CHAMBRE DU PRINDE ARTHUR:
Arthur ramasse la lettre glissée pas Gwen sous sa porte, il la lit.
Arthur: « Une seconde chance. Au coucher du soleil, j’attendrai votre présence. » (il pense qu’il s’agit de Vivianne)
MAISON DE GWEN:
Gwen prépare sa table pour le dîner qu’elle pense prendre avec Arthur.
COULOIR DU CHATEAU:
Arthur parcourt les couloirs afin de rejoindre Vivianne dans ses appartements, il oublie que des gardes surveillent sa chambre.
Soldat 1: Je pense que demain nous aurons une belle journée ensoleillée.
Soldat  2: Ouais ! Je l’espère en tout cas.
Arthur prend la direction de la cour du château, une rose dans la bouche, commence à grimper, le mur allant jusqu’à sa fenêtre.

De son côté, Gwen se prépare à l’accueillir.

CHAMBRE DE LADY VIVIANNE:
Arthurl réussit enfin à entrer dans la chambre de Vivianne qui est endormie.
Arthur : Ah ! Enfin.
CHAMBRE DU PRINDE ARTHUR:
Merlin vient chercher Arthur pour la cérémonie des signatures.
Merlin: Arthur ? Arthur !
Il se rend compte qu’Arthur est sûrement avec Vivianne.

Chez elle, Gwen commence à s’impatienter.

SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Tous le monde attend l’arrivée d’Arthur pour débuter la cérémonie.
Chevalier (à Uther): Arthur est introuvable.
Alined: Y aurait-il un problème Uther ?
Uther: Non. Pas du tout, Arthur est juste un peu en retard c’est tout.
Alined: Ah ! D’autant même que Lady Vivianne.
CHAMBRE DE LADY VIVIANNE
Vivianne se réveille, elle voit Arthur.
Vivianne: Ah ! Mon amour !
Arthur: Pour toujours ! Et à jamais !
Il s’embrassent fougueusement, Merlin arrive.
Merlin: Aboynié halécleft ! (son sort ne fonctionne pas, il réessaye) Aboynié alécleft ! Aboynié alécleft !
Trop tard Olaf et Uther sont sur les lieux.
Olaf : Je le savais !
Merlin: Oh c’est pas vrai !
Vivianne: Père ! Nous avons quelque chose à vous dire.
Uther: Arthur !
Olaf jette son gant.  
Vivianne (à Olaf): Oh Père !
Olaf (à Arthur): Vous m’avez dit que si un jour vous offensiez mon honneur, vous accepteriez d’en payer le prix ! Que dites-vous à présent Prince Arthur ?
Arthur: En quoi ai-je offensé votre honneur ! Sûrement pas par mon amour !
Olaf: Votre amour ? Vous ne savez même pas ce que c’est que l’amour ! Vous ne faites que profiter d’une jeune fille innocente !
Vivianne: Père !
Uther: Arthur !
Arthur: Je vous assure que mes sentiments pour votre fille sont aussi vrais qu’ils sont puissants !
Olaf: Lâchez-là ou subissez-en les conséquences ! (Arthur serre Vivianne contre lui)  Cela vaut-il la peine que vous risquiez votre vie ?
Vivianne (à Arthur): Arthur ?
Arthur: Oui ! Je prends ce risque. Je préfère mourir que de renier mes sentiments. J’aime votre fille de tout mon cœur ! (il embrasse Vivianne, et ramasse le gant d’Olaf)

Gwen éteint sa bougie, elle est vraiment déçue

CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Uther essaye désespérément de faire changer Arthur d’avis.
Uther: C’est inutile ! J’ai parlé à Olaf, il refuse de renoncer à ce duel. Il dit que son honneur a été souillé ! Et qu’il…qu’il exige réparation.
Arthur: Vous n’aviez pas à faire ça Père !
Uther: Ce sera un duel à mort ! Tu te rends compte de ce que tu as fait?
Arthur: On ne choisit pas quand on tombe amoureux.
Uther: Mais tu te rends compte que tes actes menacent la conférence de paix ? Et qu’ils peuvent apporter la guerre à Camelot ?
Arthur: J’aime me battre pour ce en quoi je crois.
Uther (à Merlin): Mais que lui est-il arrivé ?
Merlin: Mmm.
Arthur: Lady Vivianne ! Rien de plus. Et qui voudrait avoir plus.
Uther part furieux.
MAISON DE GAIUS:  
Merlin: Je ne comprends pas. La magie du bouffon est puissante, mais sûrement pas plus que la mienne.
Gaius: Les filtres d’amour sont des choses étranges.
Merlin: Vous devez aller voir Uther.
Gaius: Non !
Merlin: C’est un combat à mort !
Gaius: Si Uther s’aperçoit que l’un des Rois utilise la magie, il y aura certainement la guerre ! La seule manière de sortir de cette situation, c’est de désenvouter Arthur. Et de le désenvouter le plus vite possible.
CHAMBRE DE DAME MORGANE:
Morgane observe le monde depuis sa fenêtre, Gwen arrive.
Guenièvre: Quelque chose d’intéressant ?
Morgane: Tu n’es pas au courant ? Arthur a été surpris dans la chambre de Lady Vivianne.
Guenièvre: Quoi ?
Morgane: Le Roi Olaf a exigé réparation, ils vont se livrer un combat à mort. Tout cela pour l’amour d’une femme, et Lady Vivianne qui plus est ! (Gwen est très surprise) Tu sembles plus étonnée que je ne le suis !
Guenièvre: C’est très surprenant !
Morgane: Je me demande pourquoi il n’a pas maîtrisé ses sentiments ?
Guenièvre: Vous avez raison. Je ne regarderai pas ce tournoi si ça ne vous gène pas trop. Il y a beaucoup à faire ici. (partant à vive allure)
Morgane: Mais je t’en prie.
COULOIR DU CHATEAU:
Arthur et Merlin croisent Gwen.
Arthur: Ah ! Guenièvre ! Tu ne me souhaite pas bonne chance !
Guenièvre: Je devrais ?
Arthur: Tu ne sais pas ?
Guenièvre: Oh ! Si si, je sais. Mais j’aurais aimé que vous me l’appreniez vous-même ! Et que vous vous montriez plus honnête avec moi Arthur.
Arthur (à Merlin): De quoi parle t-elle ?
Merlin (sachant exactement ce que ressent Gwen): Aucune idée.
CHAMBRE DU ROI ALINED:
Trickler tend la couronne à son Roi.
Trickler: Vous êtes satisfait Majesté ? Pourrai-je conserver tous mes doigts ?
Alined: Bouffon ! Je ferai un moulage de tes doigts en or ! (rire) Je ne pouvais pas souhaiter mieux !
Trickler: Je vous l’avais dit, je ne vous décevrai pas Majesté.
Alined: Si Olaf tue Arthur, Uther déclarera la guerre. Si Arthur tue Olaf, ses hommes déclareront la guerre. (rires) On ne peut pas perdre non !
Trickler (voulant toucher la couronne): Vous permettez ! Aïe !
 AU PIED DES REMPARTS:
Le combat va débuter.
Uther: Le Roi Olaf a exigé réparation ! Selon les antiques lois de Camelot, cette affaire sera réglée par un tournoi en trois phases. Les armes choisies sont le bâton, la masse d’arme, et l’épée. Le combat se déroulera selon les règles de la chevalerie, jusqu’à la mort ! (essayant de raisonner son fils une dernière fois) Sommes-nous tous d’accord ? (Arthur acquiesce)

Le combat commence, Olaf ne perd une seconde pour attaquer Arthur, qui lance des regards à Vivianne. Arthur reprend le dessus tout en envoyant des baisers d’amour à sa belle. Le combat s’avère difficile, tous deux possèdent la même force physique. La première phase est terminée, Arthur s’en sort avec une petite blessure.

Dans la tente d’Arthur: Gaius consulte Arthur. 
Gaius: Je regrette, vous avez une côte brisée.
Arthur: Rien ne peut m’abattre aujourd’hui ! Je suis invincible ! L’amour peut vraiment tout vaincre Gaius ! C’est la vérité.
Gaius (se retournant vers Merlin): Ça ne peut pas continuer, le combat n’est pas équitable, Arthur a la tête dans les nuages.
Merlin: Je ne sais vraiment pas quoi faire.
Gaius: Alors trouve quelqu’un qui saura.
CAVERNE DU GRAND DRAGON:
Le Grand Dragon (riant): Ah ah ! Ça, c’est de la magie ! En effet !
Merlin: Tout ce que j’ai essayé de faire a échoué !
Le Grand Dragon: D’après ce que tu me dis, le sortilège a asservi son cœur.
Merlin: Son cœur a pris le contrôle de son cerveau.
Le Grand Dragon: Il n’y a pas de magie qui puisse rompre cet envoûtement.
Merlin: Il doit y en avoir un ?
Le Grand Dragon: Il y a une emprise trop forte.
Merlin: Je ne peux pas laisser mourir Arthur !
Le Grand Dragon: Patience ! Jeune Magicien ! La solution réside dans une force plus grande que toi et moi n’en pouvons concevoir. Une force qui a laissé perplexe bien des esprits…
Merlin: Vite ! J’ai très peu de temps !
 Le Grand Dragon: Une force…
Merlin: Aller ! Dites-le-moi !
Le Grand Dragon (mort de rire): Ah ah ah ! Et bien, c’est la plus grande force qui soit, l’amour !
Merlin: L’amour ?
 Le Grand Dragon: Tu dois trouver la personne qu’Arthur aime réellement.
Merlin: Et après ?
Le Grand Dragon: Un seul baiser de celle-ci, va briser l’envoûtement. Et il ne désirera plus jamais Vivianne.
 AU PIED DES REMPARTS:
Gaius: Êtes-vous sûr de pouvoir continuer Sire ?
Arthur (tel qu’un digne poète): Tant que j’aurai Vivianne à regarder, je pourrai vaincre le monde entier ! Par ailleurs ! La masse, c’est mon point fort ! Vous allez voir.
La deuxième phase débute, et Arthur prend une rafale de coups de masse. 
MAISON DE GWEN:
Merlin entre, sans frapper à la porte, Gwen est pensive.
Guenièvre: Patatra de nouveau Merlin ?
Merlin: Quoi ? Non ! Euh… non, j’ai besoin de ton aide, Arthur a besoin de ton aide.
Guenièvre: Je ne crois pas qu’Arthur ait besoin de moi.
Merlin: Guenièvre, ne t’inquiète pas, je sais tout.
Guenièvre: Tu sais quoi ?
Merlin: Tout ce que s’est passé ! Il suffit de vous regarder pour comprendre ce que vous éprouvez l’un pour l’autre. Écoute, je n’ai pas le temps de tout expliquer, alors tu vas devoir me faire confiance. Arthur est amoureux de toi.
Guenièvre: Non, c’est faux.
Merlin: Si tu ne me crois pas, fais confiance à tes sentiments.
Guenièvre: Je ne ferai plus jamais confiance à mes sentiments.
Merlin: Il est ensorcelé !
Guenièvre: Oui ! Par Lady Vivianne, je l’ai bien compris !
Merlin: Non ! Il est littéralement ensorcelé par de la magie, des potions, ou des filtres d’amour ! Aucun de ses sentiments n’est vrai !
Guenièvre: Comment peux-tu en être sûr ? Quand je l’ai vu, ses sentiments semblaient bien réels.
Merlin: Guenièvre, aucun de ses sentiments pour Vivianne n’est réel. Mais si on ne brise pas le sortilège, sa mort sera réelle, cherche au fond de ton cœur, tu sais qui il aime.
AU PIED DES REMPARTS:
La deuxième phase du combat n’est pas encore terminée, Olaf et Arthur se donnent de violents coups de masses. Arthur finit par tomber à terre, Olaf est sur le point de mettre fin à ses jours  quand Arthur est sauvé par le gong : le temps de la deuxième phase s’est écoulé.
Gaius sort de la tente d'Arthur, Gwen y entre, déterminée.
Arthur: Ah ! Tu viens enfin me souhaiter bonne chance ! A vrai dire, je n’en ai plus vraiment besoin.
Guenièvre: Non Arthur, je ne vous souhaite pas bonne chance.
Arthur: Bon, franchement ce n'est pas très poli.
Guenièvre (se dirigeant vers lui): Je vais réparer mon tort.
Ils s’embrassent, Arthur reprend peu à peu ses esprits, et finalement, embrasse fougueusement Gwen.
Arthur (ressentant sa blessure): Mais qu’est-ce que… qu’est-ce que je fais ici ?
Guenièvre: Vous vous battez, un combat à mort.
Arthur: Oh !
Guenièvre: Vous perdez.
Arthur: Mais je… je…
Guenièvre: Je n’ai pas le temps de vous expliquer. Restez... restez en vie pour moi Arthur. C’est tout ce que je demande pour l’instant.
Le combat va reprendre.
Arthur: Merlin, s’il m’arrive quelque chose, veille sur Guenièvre. Les gens peuvent penser que ce n’est qu’une servante dont on peut se passer, mais moi je sais que je ne peux pas m’en passer.
La troisième phase du combat, celle avec l’épée, débute. Arthur réussit à freiner les coups de son adversaire malgré sa blessure. Il perd un moment le contrôle du combat, mais il finit par faire tomber Olaf à terre. Il est sur le point, à son tour, de le tuer, mais au lieu de cela:
Arthur: Ce n’est pas ainsi que l’on construit la paix ! (il lui tend la main)
La foule l’applaudit. 
MAISON DE GWEN:
Gwen rentre chez elle et découvre une rose ainsi qu’un mot de la part d’Arthur.
Arthur (caché derrière sa porte): Cette fois, j’ai préféré te l’apporter moi-même. Je suis désolé pour… ce que je t’ai fait subir.
Guenièvre: Non, vous n’avez pas à me présenter d’excuses pour quoi que ce soit. Moi aussi j’ai causé pas mal de souffrances.
Arthur: Et bien, sois persuadée que mes sentiments pour… Vivianne, n’avaient rien de réels. (silence) Je n’en ai jamais aimée une autre.
Guenièvre: Ça vous arrivera un jour. Un jour, vous trouverez votre vraie princesse. Un jour, vous serez Roi de Camelot, et je ne peux pas être votre Reine.
Arthur: Tu n’en sais rien.
Guenièvre: J’en suis aussi certaine que vous l’êtes.
Arthur: Tout peut changer.
Guenièvre: En attendant que ça change (elle esquisse une révérence) Monseigneur. 
COULOIR DU CHATEAU:
Uther accompagne Olaf jusque dans la cour.
Olaf: Votre fils a sacrément la tête sur les épaules.
Uther: Oui !
Olaf: Je suis sûr qu’il tient ça de vous !
Uther : J’espère que ces évènements ne vont pas nuire à notre traité de paix ?
Olaf : Oh ! Je pense que c’était autant la faute de Vivianne que celle d’Arthur. Je vais l’éloigner de la tentation. Elle est bien trop jeune pour rencontrer de telles choses. Et oui, je pars en paix.
Uther: Je suis très heureux de l’entendre.
COUR DE CAMELOT:
Trickler est enchaîné au cheval d’Alined, qui va partir.
Alined (criant après Trickler): C’est tout ce que tu mérites bouffon ! Tu vas courir sur tout le chemin du retour !
Trickler: Mais mais… c’est pas possible Maître !
Alined: Et bien rend-le possible !
Uther (au loin): Pourquoi cette mauvaise humeur Alined ?
Artur: On pourrait croire que vous ne vouliez pas la paix !
Alined: Bien sûr que si je la veux ! La paix ! J’adore !
Uther: Vous pouvez revenir quand vous voulez pour relire le traité !
Alined: C’est fort aimable à vous ! (à Trickler) Allez ! (il s’en va)
Vivianne (à Uther): On pourra revenir aussi ?
Uther: Vous serez toujours la bienvenue.
Vivianne: Mon cœur va rester ici ! Et j’espère le rejoindre très vite !
Arthur (à Merlin): Pas trop vite.
Merlin: Ah non ! Ça créerait un conflit avec votre seul vrai amour !
Arthur: Mon quoi ?
Merlin: Vous avez bien entendu, j’ai la preuve !
Arthur: La preuve ?
Merlin: Vous l’avez embrassée ! Dans la tente !
Arthur: Merlin ?
Merlin: Oui ?
Arthur: Il s’est passé quoi dans la tente ?
Merlin: Mmm… !
Arthur: Tu en reparles encore une fois et je te tue !
Merlin: D’accord.
***FIN***

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