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Thursday, December 6, 2012

3.13 THE COMING OF ARTHUR PART TWO FRENCH SCRIPT

Résumé de l'épisode précédent
*****
Messire Leon est traîné par les soldats de Morgane, en dehors des cachots, passant par de longs couloirs de pierres, jusqu’à la salle du trône de Morgane qui l’attend. Autour d’elle Guenièvre et Morgause observent la scène.
SALLE DU TRÔNE :
Morgane : Dites-moi Messire Léon, Avez-vous apprécié les premiers jours de mon règne ? Je vous écoute. Parlez haut et fort. Êtes-vous prêt à me servir avec tous les chevaliers de Camelot ?
Léon : Plutôt mourir que vous servir.
Morgause : Sachez qu‘on peut vous y aider.
Léon : Ma vie appartient au Roi et au Prince Arthur. Je leur serai fidèle, et nul n’y saurait rien changer.
Morgane : C’est-ce que nous verrons.
Sir Léon est ramené dans sa cellule.
DANS LA FORÊT
Merlin est poursuivi par des membres de l’armée de Morgause. Il réussit à leur échapper alors qu’il parvient à l’entrée de la grotte.
DANS LA GROTTE :
Elyan donne une gourde à Merlin assoiffé. Hélas, la gourde s’avère être vide.
Elyan : Je vais aller en chercher.
Merlin : Non, c‘est trop dangereux.
Merlin descend le long de la grotte et s’approche de Gaius.
Gaius : Que s’est-il passé ?
Merlin : Rien. Gaius, les hommes de Morgane sont partout. Il faut faire quelque chose.
Le regard des deux hommes glisse sur Arthur, assis sur le sol, l’air abattu.
DANS LA COUR DE LA CITADELLE DE CAMELOT :
Morgane, du haut de son balcon, parle aux chevaliers qui se tiennent debout dans la cour devant des soldats pointant leurs arbalètes sur eux.
Morgane : Je vous donne une dernière chance de me jurer allégeance.
Leon (souriant) : Longue Vie au Roi !!
Suivi de tous les chevaliers qui répètent la même phrase.
Morgane : Cela vous aidera peut-être à changer d’avis.
Les soldats de l’armée immortelle tirent à l’aide leur arbalète au hasard parmi les villageois présents.
Tous : Non !!!

*** GENERIQUE ***
Le roi Uther regarde dehors le massacre causé par Morgane.
CELLULE DU ROI UTHER :
Morgane pénètre dans la cellule de son père. Uther a l’air malheureux et larmoyant.
Morgane (souriant) : Père…
Uther : Pourquoi agissez-vous ainsi ?
Morgane : S'il y a bien une personne susceptible de le comprendre c’est vous. Parfois de telles mesures sont nécessaires.
Uther : Mais ces malheureux sont innocents !
Morgane : Tout comme tant de ceux que vous avez exécutés.
Uther : S‘il vous faut tuer à tout prix, tuez-moi.
Morgane : Votre vœu sera exaucé… mais pas tout de suite. (Elle s’approche de son père, en le regardant de haut) Vous devez avant endurer ce que j’ai enduré. Vous sentir seul au monde en étant terrifié. Abhorrer ce que vous êtes et qui vous êtes.
Morgane se dirige vers la sortie.
Uther : Vous me haïssez donc à ce point ?
Elle se retourne vers son père.
Morgane : Vous ne sauriez imaginer à quel point je vous hais.
LA GROTTE :
Merlin apporte à Arthur de quoi se restaurer. Mais Arthur refuse, encore sous le choc de la trahison de Morgane.
Merlin : C‘est du rat. Oh, vous pouvez me croire, vous avez mangé pire. Je vous ai servi des mets que je n’aurais jamais touchés mais vous les avez engloutis sans problème.
Arthur : Merlin, pour une fois, laisse-moi en paix, je t’en prie.
Merlin semble abandonné mais revient à la charge.
Merlin : Arthur écoutez. Uther vous a menti au sujet de Morgane. Il avait ses raisons, et vous les comprendrez sûrement un jour ou l‘autre. Mais là, le devoir vous appelle, car il n’en demeure pas moins votre père et il a besoin de vous. Camelot a besoin de vous.
Arthur : Je la connais depuis toujours. Comment peut-elle agir ainsi ?
Merlin : Je l‘ignore. Mais vous avez un devoir envers votre père et envers votre peuple. Vous ne sauriez les abandonner maintenant.
Arthur : Nous ne saurions vaincre une armée de soldats immortels.
Merlin : Nous n’en saurons rien avant d‘avoir essayé.
Merlin fixe Arthur du regard. Et le Prince finit par prendre l’assiette et manger ce qu'elle contient.
CHAMBRE DE MORGANE :
Dans la chambre, Guenièvre fait le lit. Morgane lui tourne le dos.
Morgane : Je commence à voir les défis que je dois relever. Être reine est tellement difficile.
Guenièvre arrête de faire le lit et se retourne vers la Reine.
Guenièvre : Vous l’êtes avec talent Majesté.
Morgane : Tu trouves ? Les chevaliers ne sont pas de cet avis.
Guenièvre : Ils ne vous connaissent pas.
Morgane se retourne vers Guenièvre.
Morgane : Je dois obtenir leur allégeance. Sans cela, le peuple ne se rendra jamais.
Guenièvre : Ma mère était servante dans la famille de Messire Léon. Nous avons grandi ensemble. Je peux lui parler, tenter de lui faire entendre raison.
Morgane : Tu ferais cela pour moi ?
Guenièvre : Uther a tué mon père.
Morgane : Oui. Je… j’oubliais que toi aussi tu as souffert.
Guenièvre : Permettez-moi d’aller voir Messire Léon.
Morgane : Je vais arranger cela.
Guenièvre : Merci votre Majesté.
Guenièvre retourne faire le lit.
LA GROTTE :
Gaius et Merlin sont assis sur la pierre de la grotte et discutent.
Merlin : Il faut agir avant que Morgane ne devienne encore plus forte.
Gaius : As-tu déjà prévenu Lancelot, Merlin ?
Merlin : J’ai envoyé un courrier à Haldor il y a des jours et des jours. Il est certainement en route.
Gaius : Patientons.
Merlin : Nous n‘avons plus le temps. Il faut agir !
Gaius : Je sais Merlin, mais que faire ?
Merlin : La première armée immortelle, comment a-t-elle été vaincue ?
Gaius : La Coupe de la Vie a dû être vidée du sang qu’elle contenait. Lorsque ceci fut accompli, l’enchantement fut rompu. Voilà tout.
Merlin : C’est ainsi que nous devons agir.
Gaius : Ils sont immortels Merlin. Nul ne peut vaincre un soldat alors encore moins une armée.
CELLULE DE MESSIRE LEON :
Guenièvre entre dans la cellule et donne de la nourriture à Sir Léon, qui se lève à son arrivée.
Messire Léon : Guenièvre !
Guenièvre : C’est tout ce que j’ai trouvé.
Messire Léon : Je ne comprends pas. Qu’es-tu venu faire ici ?
Guenièvre : Morgane m‘envoie. Je suis venu pour vous voir, pour vous faire entendre raison.
Messire Léon recrache la nourriture qu’il vient d’avaler, et rend l’assiette à Guenièvre.
Guenièvre : Ecoutez-moi.
Messire Léon : Je préfère mourir de faim. Garde !!
Guenièvre : Vous allez vous échapper, murmure-t-elle à l’attention de Messire Léon. Je vais vous aider. Un garde approche. Tout va bien, dit-elle au garde. Apportez-moi de l’eau. La reine m’a donné l’ordre d’apporter au prisonnier des vivres et de l’eau. Le garde s’éloigne.
Messire Léon : Tu sais ce que tu risques si tu te fais prendre ?
Guenièvre : Nous devons retrouver Arthur !
Messire Leon : J’ai une idée précise de l’endroit où il peut se cacher.
Guenièvre : Alors nous devons le rejoindre.
Messire Leon : Comment ? C’est impossible, Guenièvre.
Guenièvre : On ne me soupçonne pas de trahison. Tout le monde a confiance en moi à la cour.
Nous survolons alors la scène, et découvrons que Morgane et Morgause les espionnent depuis le début.
Morgane : C’est ce que nous pensions. Elle a manqué à sa parole. Je la ferai donc exécuter à l’aube.
Morgause : Non ! Attends, c‘est idéal. Laissons-la courir vers son prince adoré. Elle nous conduira à lui sans détour.
Guenièvre : Personne ne s'en rendra compte.
DANS LA GROTTE :
Merlin fouille dans son sac. Gaius arrive dans son dos.
Gaius : Merlin, que fais-tu donc?
Merlin : Je cherche quelque chose.
Gaius : Quoi ?
Merlin : Ceci. Il sort alors de son sac un sablier de verre contenant de l’eau. Quand j’ai rencontré le Roi Pêcheur, il me l’a donné. Il a affirmé que lorsque tout semblerait à jamais perdu pour Camelot, c’est cela qui m’indiquerait le chemin.
Gaius : Oui, mais... mais comment ?
Merlin : C’est ce qu’il me reste à découvrir.
CHAMBRE DE MORGANE :
Morgane entre et demande à Guenièvre :
Morgane : As-tu parlé à Messire Léon ?
Guenièvre : Oh, oui.
Morgane : Va-t-il faire ce que tu lui as demandé ?
Guenièvre : Cela pourrait prendre du temps, mais il devrait s’y résoudre.
Morgane : Guenièvre !! Morgane, le sourire aux lèvres, se dirige vers une table au fond de la pièce et sert deux verres. Cela mérite d’être dûment fêté.
Dans l’un des deux verres, Morgane met une potion qu’elle cachait dans le creux de sa main.
Guenièvre : Oh votre Majesté.
Morgane : A l’amitié et à la loyauté !
Guenièvre : A l‘amitié et à la loyauté.
Toutes deux boivent leurs verres.
DANS LA GROTTE :
La nuit est tombée. Merlin tente de comprendre le sens de l’eau contenue dans le petit sablier de verre, à l’aide de sa magie.
Merlin : Gericlechmel…  Fourtoumailmes…
CHAMBRE DE MORGANE :
Guenièvre pénètre dans la pièce.
Guinevere : Ma Dame ? Morgause ?
Voyant que la pièce est vide, elle se dirige vers le tiroir de Morgane et fait un double d’une clé dans un bout d‘argile marron. Alors qu’elle sort, apparaît derrière un rideau Morgause qui sourit de malveillance.
DANS LA GROTTE :
Dans la grotte, Merlin essaye encore une formule puis s’endort tenant encore le sablier dans sa main.
CHEZ GWEN :
Guenièvre, de son côté, est en train de fabriquer un double de la clé dans la forge de son père.
DANS LA GROTTE :
Merlin, sursautant dans son sommeil, à cause du bruit de Gauvain se réveillant, laisse échapper le sablier de verre qui se brise.
Gwaine : Oh désolé. Un besoin naturel.
Merlin : Oh non…
L’eau s’écoule le long de la pierre, mais, peu à peu une forme se crée dans une petite flaque entre les aspérités de la pierre. L’eau se brouille alors et le visage de Freya apparaît.
Merlin : Freya ?
Freya : Tu m’as manqué.
Merlin : Tu es… tu...
Freya : Merlin, nous n‘avons guère le temps.
Merlin : C’est vraiment toi ?
Freya : J’ai juré qu’un jour, je saurais te payer de retour. Et c‘est le bon moment.
Merlin : Je ne comprends pas, Freya.
Freya : Il n’y a qu’une seule arme capable de tuer irrévocablement tous ceux qui ont perdu la vie.
Merlin : Une lame forgée dans le souffle du dragon.
Freya : Cette arme repose au fond du lac d’Avalon. Là où tu l’as cachée.
Merlin : L’armée de Morgane n’est pas morte, mais un peu trop vivante.
Freya : Tous ceux qui joue avec la Coupe de la Vie le payent très cher. A l’instant où ils ont pactisé avec Morgause, ils sont devenus des morts-vivants. Tu dois te rendre au plus vite au Lac.
Merlin : Et tu me donneras l’épée ?
Freya : Dans tes mains elle a le pouvoir de sauver Albion.
Merlin : Je te sais gré de cela.
Freya : Non. Cela m’a donné la chance de te revoir aujourd‘hui.
Gwaine : Me revoilà. Ca va Merlin ? On dirait que tu viens de croiser un fantôme.
Merlin se retourne vers son ami, coupant la connexion avec Freya.
Merlin : Ca va merci. Ca va. Freya ? mais l’image de Freya a disparu.
Merlin part alors de la grotte, et se retrouve dans la grande clairière où il retrouve le grand dragon.
LA CLAIRIERE :
Merlin : Je dois traverser 20 lieues en territoire hostile. S’il-vous-plaît, il faut que vous m’emmeniez.
Le Grand Dragon : Je ne suis pas un cheval au risque de te décevoir.
Merlin : Si vous refusez, Morgane aura gagné. C’est peut-être ce que vous souhaitez ?
Le Grand Dragon : Mon allégeance n‘a jamais été envers la sorcière.
Merlin : Je sais. Mais l'est-elle envers moi ?
Le Grand Dragon : Oui, jeune sorcier. Elle t’appartient.
Le dragon s’envole, emportant Merlin jusqu'au Lac d’Avalon.
LE LAC D’AVALON :
Merlin : Merci.
Le Grand Dragon : Comme je te l’ai déjà dit, si cette épée tombe en de mauvaises mains de grand maux s’en suivront. Tu dois me promettre Merlin, qu’une fois sa tâche accomplie, tu iras la mettre en un lieu où nul ne pourra s‘en emparer.
Merlin : Je le promets.
Merlin se rend à l’aide d'unn sort et d’une embarcation au centre du lac. Excalibur apparaît hors de l'eau, tenue par le bras d'une femme, Freya.
DANS LA COUR DU CHATEAU :
Gwen, portant un panier, tombe. Elle en profite, pour discrètement, faire tomber la clé de la cellule dans la prison de Messire Léon, par une bouche d’aération. Messire Léon récupère la clé.
La nuit venue, Messire Léon s’enfuit. On sonne le tocsin et Messire Léon pénètre dans la maison de Guenièvre.
LA MAISON DE GUENIEVRE :
Guenièvre : Nous n’avons pas de temps à perdre.
Elle lui tend une robe de femme.
Messire Léon : Tu… Non tu n’es pas sérieuse.
Guenièvre : Faites vite allez ! Tous les gardes de Camelot seront à vos trousses. Ils ne chercheront pas deux femmes. Deux courtisanes.
Messire Léon finit par accepter, et met la robe de femme.
DANS LE CHÂTEAU :
Morgane et Morgause observent leur évasion.
Morgane : On dirait que l‘attente est terminée.
Morgause lance un sort qui dessine le chemin emprunté par Gwen et Sir Léon par un mince filé doré.
Morgause : Cette potion est efficace.
Morgane : Allez va t’en. Dépêche-toi d’aller retrouver ton prince bien-aimé.
DANS LA FORÊT :
Messire Léon, derrière un arbre, se change.
Guenièvre : Qu’est-ce qui vous prend aussi longtemps ?
Sir Leon : Bah je suis une femme !
Guenièvre : Attendez. Laissez-moi vous aider.
Elle le rejoint et défait la robe par le dos.
Sir Leon : On va prendre le chemin qui va vers le Nord. Il y a une grotte dans les Bois Sombres, à 5 minutes à l’Est du Chêne Coché. Il y a une source d’eau fraîche cachée juste à  l’entrée. A mon avis, Arthur doit se cacher à cet endroit.
Poursuite dans la forêt. Les Soldats courent selon les ordres de Morgause. Ils s’arrêtent.
Morgause : Swincian. Le chemin s’illumine d’or. Suivez-moi ! Ils repartent.
LA GROTTE :
Arthur entre dans la grotte et surprend Merlin dissimulant l’épée sous ses affaires.
Arthur : Tu ne serais pas en train de faire la sieste Merlin ?
Merlin : Non non.
Arthur : Tant mieux. Parce que le temps de dormir est révolu.
Merlin : Vous avez l’air d’aller mieux..
Arthur : Tu es désespérant dans bien des domaines presque tous en fait mais exceptionnellement, sans le vouloir, tu dis parfois quelque chose d’important.
Merlin : C’est vrai ?
Arthur : Hier, par exemple, émergeant de tes sottises habituelles, tu as tenu des propos, qui, si je ne te connaissais pas, auraient pu m‘induire à penser à tort que tu étais…
Merlin : Quoi ?
Arthur : Très sage.
Merlin : Non !!
Arthur : Non !
Des hurlements à l’extérieur se font entendre. Tous sortent et attendent, se dissimulant dernière une hauteur de falaise. Arthur saisit alors le nouvel arrivant : Guenièvre.
Arthur : Guenièvre ! Arthur et Guenièvre soulagés de se retrouver s'étreignent puis relâchent vite leur étreinte. Messire Léon.
Surgit alors Elyan courant derrière eux.
Elyan : Ils nous ont retrouvés. Ils sont presque sur nous.
Arthur : Va chercher Gaius, demande-t-il à Merlin. Il faut sortir d’ici. Courez !
Tous s’enfuient, tandis que Merlin court vers la grotte afin de prévenir Gaius.
Merlin : Ils nous ont retrouvés. Il faut s’enfuir.
Gaius : Je vais vous retarder. C’est Arthur que tu dois protéger. Pas moi.
Merlin : Je ne partirai pas sans vous.
Gaius : Camelot est fini sans toi !
Merlin : Camelot a besoin de nous deux. Allez ! Gaius sort pendant que Merlin descend dans la grotte. Je vous suis, j‘arrive tout de suite.
Il ramasse l’épée et court retrouver ses amis. Poursuivi par un soldat, il se bat quelques instant, et frappe en travers l'immortel qui explose sous ses yeux ébahis. Il rejoint alors les autres. Ensemble, et toujours poursuivis, ils pénètrent dans un ravin.
Lancelot : Attention !!
Un éboulement les sépare alors des soldats immortels.
Arthur : Qui est-ce ?
Gauvain : Je l‘ignore, mais je l‘aime déjà.
Du haut de la falaise, Lancelot et Perceval apparaissent.
Guenièvre : Lancelot !?
Lancelot : Il faut faire vite.
Ils se rejoignent tous plus loin, à l‘abri de toute menace. Arthur s’approche des deux nouveaux arrivants.
Arthur : L’éboulement des rochers n’était pas accidentel, n’est-ce pas ?
Lancelot : Voici Perceval. Et c’est grâce à sa force qu’ils sont tombés.
Perceval : Votre Altesse.
Arthur : Arthur.
Perceval : Arthur, alors.
Arthur : Qu’est-ce que vous faisiez là ?
Merlin : C‘est à cause de moi. Je l'ai fait appelé.
Arthur : Messieurs, nous vous devons la vie. Merci.
Lancelot et Guenièvre échangent un regard.
CAMELOT :
Morgause annonce à sa sœur que Gwen et Sir Léon leur ont échappés.
Morgause : Il a eu de la chance de nous échapper. Toutes mes excuses, chère sœur.
Morgane : Que peut-il faire ? Arthur n’a qu’une poignée d’hommes. Nous sommes à la tête d’une armée immortelle.
Morgause : Oui, mais tant qu’Arthur vivra, le peuple refusera de se rendre.
Morgane : Alors, nous l’y obligerons. Ce soir, nous dresserons une potence. Et demain, les uns après les autres, nous mettrons fin aux Chevaliers de Camelot.
Morgane part laissant sa sœur savourer l’idée.
L’équipe de nos héros marchent le long d’un chemin menant à un château laissé à l’abandon.
LE CHÂTEAU DES ANCIENS ROIS :
Tous pénètrent dans un château de l’ancien temps, vieilli et recouvert de poussière. La pièce semblait faire office de salle de conseil auparavant.
Gaius : Êtes-vous sûr que nous serons en sécurité ici ?
Arthur : Le château appartenait aux anciens Rois. Il faudra nous en contenter.
Elyan : Ce ne sera pas pire qu’une autre grotte.
Arthur : Voyez ce qu’on peut trouver. Fouillez les lieux.
Chacun part de son côté, explorer le château. Puis, lorsque tous reviennent, Guenièvre allume des bougies. Perceval donne à Gaius de l’eau.
Gaius : Merci.
Gauvain : Elles ont dû être abandonnées par des bandits.
Il dépose sur une table des objets en tout genre, principalement des armes. Pendant ce temps, Arthur observe de près la table au centre de la pièce. Il retire alors le tissu la recouvrant.
Arthur : Venez. Venez me rejoindre.
Tous rejoignent donc Arthur autour de la table. Arthur tend la main à Guenièvre et l’aide à s’assoir.
Arthur : Cette table appartenait aux anciens Rois de Camelot. Et autour de cette table ronde, aucun homme n‘était plus important qu‘un autre. Ils croyaient en l’égalité en toute chose. Il semblerait judicieux de redonner vie à cette tradition, aujourd‘hui. Sans chacun d’entre vous, nous ne serions pas là. Mon père se languit en prison depuis trop longtemps. Demain, je tenterai de lui venir en aide. Qui, autour de cette table se joindra à moi ?
Lancelot : Il se lève. Vous m’avez enseigné les valeurs de la chevalerie. Les codes avec lesquels un homme doit mener sa vie. Vous m’avez appris à combattre avec honneur, pour la justice, la liberté, et tout ce qui est sage et bon. Il regarde Gwen. J‘ai foi en le monde que vous bâtirez.
Elyan : Il se lève à son tour. Alors même que j‘étais un roturier, un moins que rien, vous étiez disposé à risquer votre vie pour moi. C’est à mon tour de vous rendre la pareille.
Messire Leon : Il se lève également. J’ai combattu à vos côtés bien des fois. Il n’y en a pas une seule où je n’aurais pas été prêt à sacrifier ma vie.
Gauvain : Je crois que nous n’avons aucune chance. Mais rien ne me dissuaderait d‘être là, dit-il en se levant.
Perceval : Il se lève. Vos ennemis sont mes ennemis.
Gaius : En se levant : S'il vous faut un vieil homme.
Guenièvre : Ma réponse vous la connaissez, dit-elle en se levant.
Arthur : Merlin ?
Merlin : Non, je n’en ai aucune envie.
Arthur : Tu n’as pas le choix Merlin.
Merlin : D‘accord…dit-il en se levant finalement. Arthur hoche la tête en souriant.
Arthur (touché): Je tiens à vous remercier tous, de votre loyauté envers moi, alors que Camelot agonise. Je m’apprête à faire quelque chose que mon père réprouverait.
La scène change. Un moment solennel se prépare. Lancelot, Gauvain, Perceval et Elyan posent un genoux à terre devant Arthur tenant une épée.
Arthur : Levez-vous, Messire Lancelot, Chevalier de Camelot. Levez-vous, Messire Gauvain, Chevalier de Camelot. Levez-vous, Messire Perceval, Chevalier de Camelot. Levez-vous, Messire Elyan, Chevalier de Camelot. Demain lorsque vous combattrez, vous pourrez être fiers, en sachant que vous appartenez à la plus noble armée que le monde ait jamais connu.
La nuit est tombée. Tous sont allongés sur le sol, la plupart dorment. Lancelot et Merlin sont couchés l’un près de l’autre, mais ne dorment pas encore.
Merlin : Vous êtes Chevalier, en fin de compte.
Lancelot : Mais pour combien de temps ?
Merlin : Qui sait ?
Lancelot : Qu’est-ce que tu manigances ? N’essaie pas de me mentir. Je te connais trop bien.
Merlin : C’est trop difficile à expliquer.
Lancelot : Tu peux tout me dire.
Merlin : Morgane détient la Coupe de la Vie. Si j’arrive à la trouver, et à la vider du sang qu’elle contient, l’armée sera alors détruite et Morgane n‘aura plus de pouvoir.
Lancelot : N’as-tu pas oublié un petit détail ? Elle est gardée par une armée de soldats immortels.
Merlin : Auriez-vous oublié que j’ai des pouvoirs  magiques.
Lancelot : Mais tu n’es pas immortel.
Merlin : Non.
Lancelot : Tu sais Merlin, c’est toi qu’Arthur aurait dû faire Chevalier. Tu es le plus courageux d’entre nous, et il n’en n’a aucune idée.
Merlin : Il ne doit pas le savoir. Il est trop tôt. C’est pourquoi je dois trouver le moyen d'atteindre la coupe sans qu’Arthur le sache.
Lancelot : Je m’en occupe.
Il détourne le regard. Chacun s’endort.
Le lendemain matin, Arthur prépare le plan d’attaque avec ses hommes.
Arthur : Il y a un tunnel sous les remparts nord qui conduisent à quelque pas de l’entrée des donjons. L’entrée sera bien gardée, sans nul doute. Si nous voulons pénétrer dans l’enceinte du château nous devons rester discrets car nul ne doit sonner l’alarme.
Lancelot : Nous devons nous emparer du tocsin, pour que les soldats n‘aient aucun moyen de communication.
Arthur : Excellente idée.
Lancelot : J’aurais besoin de quelqu’un qui connaisse le château.
Merlin : Comptez sur moi.
Arthur : D’accord.
Alors que le départ est imminent, Arthur donne ses dernières instructions à Guenièvre. Une scène qui tourne aux adieux.
Arthur : Tu vas rester là avec Gaius. Il faudra faire un feu, des pansements aussi, il y aura des blessés.
Guenièvre : Entendu.
Alors qu’elle part, Arthur la retient par le bras.
Arthur : Guenièvre…
Guenièvre : Ils vont nous voir.
Arthur : Je ne m'en soucie guère. Je veux que tu saches… si je ne devais pas te revoir...
Guenièvre : Vous me reverrez. Je n'en doute pas. Elle pose sa main sur le visage d’Arthur. Je vous ai écouté hier soir. Vous nous avez redonné espoir. L’envie de croire en quelque chose. J’ai vu le Roi que vous allez devenir. Je suis tellement fière de vous Arthur.
Arthur se penche alors vers elle et pose délicatement ses lèvres sur les siennes. Lancelot les voit et quitte la pièce. Gaius s’approche alors de Merlin.
Gaius : Je t’en prie, sois prudent.
Merlin : J’ai le plus simple à faire. Rien n'est plus dangereux que de prendre les cellules d'assaut.
Gaius : Je t’ai entendu Merlin. Si tu tombes entre les mains de Morgause, sache qu’elle te tuera.
Merlin : Je n’ai nul autre choix.
Gaius : Je me souviens du jeune homme maladroit, de l’idiot qui un beau jour est venu partager ma vie, il y a quelques années. Qui aurait pu croire cela ? Fais bien attention.
Gaius prend Merlin dans ses bras.
Près de l’enceinte de Camelot, nos héros attendent quelques secondes que le garde en faction disparaisse avant de courir vers la porte située au bas de la tour de garde, menant au donjon.
LE CHÂTEAU DES ANCIENS ROIS :
Gwen se retrouve seule.
Guenièvre : Gaius ??? GAIUS !!
CAMELOT :
En bas de l’escalier menant dans le château, Arthur laisse partir Lancelot et Merlin dans les étages.
Arthur : Bonne chance.
A l’étage, dans un couloir, Merlin souffre en ressentant la Coupe.
Merlin : Je sens le pouvoir de la coupe, Lancelot. C’est par là.
Un soldat les voit. S‘ensuit un petit échange de coups d‘épée. Merlin finit par trancher le soldat qui explose.
Lancelot (en parlant de l'épée) : C’est quoi ça ?
Merlin : C‘est dans le souffle d‘un dragon qu‘elle a été forgée.
Dans le donjon, Gauvain attire l‘attention de deux soldats qui poursuivent le Chevalier. Ils pénètrent dans un espace qui se ferme de chaque côté par une grille. Gauvain sort par la deuxième grille, avant que ses amis ferment chaque côté, enfermant ainsi les deux soldats.
Gauvain : Allez-y ! Restez-là sans bouger.
Merlin et Lancelot ont trouvé la pièce où la Coupe est gardée.
Lancelot : Bon qu'est-ce qu‘on fait ? demande-t-il à Merlin en voyant la quantité de gardes gardant la pièce.
Dans le donjon, les autres se battent contre des soldats ennemis. Cela leur donne l’occasion de délivrer les chevaliers enfermés. En parallèle, Lancelot se bat contre les soldats, et les offre facilement à Merlin qui les tue avec son épée. Ils réussissent de justesse à pénétrer dans la salle. Mais alors, six nouveaux soldats les attendent. Dans le donjon, Arthur libère son père de sa cellule.
Arthur : Père, il faut faire vite.
Uther : Je suis désolé.
Arthur : Ce n’est pas le moment, je vous en prie. Venez.
De chaque côté, à présent, le combat est dur. Lancelot est blessé tandis qu'on sonne le tocsin, signifiant que Merlin et Lancelot ont échoué.
Arthur : Qu’attendent Merlin et Lancelot ?
Merlin finit de tuer chaque soldat de la pièce. Au moment où il court vers la Coupe, Morgause entre et le projette contre un mur. Dans le donjon, Arthur et les Chevaliers sont acculés contre un mur. Elyan est blessé. Arthur motive alors ses troupes.
Arthur : Si nous devons mourir, que ce soit en combattant Messieurs !!! Pour l’amour de Camelot !!!
DANS LA PIECE DE LA COUPE :
Morgause : J’ai l’intuition que plus jamais je ne te reverrai.
Gaius : Non, je vous l‘interdis. On Swingell!!!
Morgause est projetée à son tour contre un mur. Elle se relève, mais Merlin la propulse également contre un mur. Cette fois-ci, elle ne se relève pas, sa tête ayant émis un craquement effrayant.
Gaius : Merlin. La Coupe !!
Merlin court vers la Coupe et la renverse. Le sang se répand par terre, et partout dans le château les soldats implosent, surprenant ceux qui se battent encore dans les cachots. Morgane pénètre dans la pièce et s’agenouille près de sa sœur.
Morgane : Non !! Non !! Non... Sœur chérie… Non, non...
Merlin : C’est terminé Morgane.
Morgane : Tu fais erreur. Ca vient de commencer. Oh Non!!!
Morgane pousse alors des cris stridents et puissants, au point que les fenêtres explosent, et que les murs et le plafond s’effondrent. Gaius, Merlin et Lancelot sortent. Dans les cellules, c'est le soulagement.
Arthur : Venez Père, vous n‘avez plus rien à craindre.
Elyan : Où est Gauvain ? Gauvain ? Êtes-vous toujours en vie ?
Gauvain : Qu’est-ce que vous croyez ? Et à l‘avenir appelez-moi Messire Gauvain.
SUR LES MARCHES DU PALAIS :
Arthur et Merlin sont assis sur les marches.
Arthur : Dis-moi, tu as vu dans quel état sont mes bottes ?
Merlin : Oui.
Arthur : Va chercher de quoi les cirer.
Merlin : Pourquoi ? Elles vous appartiennent, non ?
Arthur : Aurais-tu perdu l’esprit ?
Merlin : Je croyais que vous étiez pour l’égalité.
Arthur : Je te demande pardon ?
Merlin : Autour de la table ronde, vous avez dit…
Arthur : Silence Merlin…
Merlin : Ah bon...
Arthur bouscule gentiment Merlin. Ils rient. Puis après quelques instants, Merlin redevient sérieux.
Merlin : Comment va votre père ?
Arthur : Je l‘ignore. Ce désastre… Morgane… ça l‘a brisé.
Merlin : Peut-être est-ce le début d’une nouvelle ère ? Vous allez peut-être devoir vous résoudre à devenir… à devenir roi.
Arthur : Qui sait ce que l’avenir nous réserve ?
Les Chevaliers de la table ronde pénètrent dans la cour dans leur tenue officielle, escortant Guenièvre auprès du Prince. Arthur sourie en les apercevant et se lève pour la rejoindre. Merlin le regarde faire en souriant, devinant ce qu'Arthur va faire. Arthur aide alors Guenièvre à descendre de sa monture et l’embrasse aux yeux de tous, avant de la serrer dans ses bras. Sir Léon et Elyan sourient.
CABINET DE GAIUS :
Assis à table, Gaius et Merlin font le point.
Gaius : Ils n’ont eu de cesse de fouiller les décombres, mais ils n’ont pas trouvé de traces de Morgane.
Merlin : Ni de Morgause.
Gaius : Elles n’ont pas dû aller bien loin. Merlin, tu n‘entendras ça de personne, mais, moi je tiens à te le dire : Bravo Merlin.
Merlin : Je vous avais dit que Camelot avait besoin de nous deux.
Ils rient.
Gaius : Tu vas devoir faire le ménage, il y a du pain sur la planche.
Merlin : Pas tout de suite.
Merlin se lève et commence à partir dans sa chambre.
Gaius : Mais où tu vas ? Qu’est-ce que tu manigances ?
Merlin : J’ai quelque chose à faire.
Muni de l’épée, Merlin part dans la forêt chercher un nouvel endroit où cacher Excalibur.
DANS UN COIN PERDU DE FORÊT :
En voix off, le grand dragon redonne à Merlin l’avertissement déjà donné au cours de l’épisode.
Le Grand Dragon : Si cette épée tombe entre de mauvaises mains de grands maux s‘en suivront. Tu dois me promettre Merlin, qu’une fois sa tâche accomplie, tu iras la mettre en un lieu où nul ne pourra s’en emparer.
A l’aide d’un sort, Merlin enfonce la lame de l’épée dans une grosse pierre.
FIN

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