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Tuesday, December 4, 2012

3.2 The Tears of Uther Pendragon Part Two FRENCH SCRIPT

GROTTE DU GRAND DRAGON :
Merlin se réveille sous le regard du Grand Dragon.
Merlin: Je ne pensais pas que vous voleriez à mon secours.
Grand Dragon: Merlin, je ne pourrais résister à l’appel du Seigneur des Dragons, combien même le voudrais-je.
Merlin: Je vous en suis reconnaissant, merci. (il tente de bouger)
Grand Dragon: Ne bouge pas, reste tranquille.
Merlin (souffrant): Ah ma tête.
Grand Dragon: Le poison de Serk était extrêmement puissant. Je t’ai donné une potion magique qui t’aidera à guérir, mais il lui faudra du temps pour agir.
MAISON DE GAIUS :
Arthur débarque en force chez Gaius, bien énervé.
Arthur: Où est donc passé cet imbécile !
Gaius: Merlin ?
Arthur: Je n’ai ni chaussettes, ni autre chose, et je dois aller tirer à l’arbalète ! Merlin !
Gaius: Je croyais qu’il était avec vous Sire ?
Arthur: N’essayez pas de le protéger.
Gaius: Il n’est pas rentré la nuit dernière, il est introuvable.
Arthur: Lorsque vous le reverrez, vous lui dites que la prochaine fois, ce sera lui la cible !
APPARTEMENTS DU ROI UTHER :
Morgane se rend dans les appartements d’Uther, pour cela, elle fait diversion car des soldats gardent l’entrée, puis elle y entre. Elle prend la racine de mandragore, et l’étrangle, Uther entend l’effroyable cri de cette racine.
GROTTE DU GRAND DRAGON :
Merlin se réveille.
Merlin: vous n’auriez pas dû me laisser dormir.
Grand Dragon: Je n’avais le choix, ne t'en déplaise. Le venin était bien trop puissant, même pour tes très grands pouvoirs.
Merlin: Je n’ai pas de temps à perdre, il faut que je retourne à Camelot. Le royaume est en danger, et c’est ma faute. J’aurais dû vous écouter, je n’aurais jamais dû faire confiance à Morgane
Grand Dragon: Tu as fait ce qu’il te semblait juste. Cela atteste d’un immense courage. Mais la confiance est une arme à double tranchant.
Merlin: J’ai cru que… comme elle a des pouvoirs, j’ai cru que… qu’on était tous les deux pareils.
Grand Dragon: Vous avez des points communs en effet.
Merlin: Non, jamais je ne serai comme elle.
Grand Dragon: Tu as compris une leçon fondamentale Merlin. Ta véritable détermination, ne voir que la bonté chez la plupart des gens, risque de causer ta perte. Mais j’ai bien peur que l’avenir de Morgane et le tient soient désormais irrémédiablement soudés. Car elle est l’ombre tapis au sein de la clarté, elle est la haine au cœur de ton amour.
Merlin: Il faut que je retourne à Camelot.
Grand Dragon: Tu n’es pas encore tout à fait guéri. Et c’est à plus de trois jours de marche.
Merlin (souriant): Je n’ai pas l’intention de marcher.
Merlin s'envole sur le dos du Grand Dragon.
Grand Dragon: Je m’arrête là, nos routes vont séparer.
Merlin: Merci. Jamais je n’oublierai votre aide.
Grand Dragon: Soit prudent jeune sorcier, la grande bataille pour Camelot a commencé. Tu dois être vaillant, car le destin d’Arthur ainsi que l’avenir d’Albion sont tous deux entre tes mains.
MAISON DE GAIUS:
Merlin se précipite chez Gaius afin de le réveiller, et de l’informer.
Merlin: Gaius ! Réveillez-vous !
Gaius: Merlin ! Où étais-tu passé ?
Merlin: Je n’ai pas le temps de vous expliquer.
Gaius: Tout va bien au moins ?
Merlin: Morgane est de connivence avec Morgause, elles complotent contre Uther.
Gaius: Pardon ?
Merlin: Elle est responsable de ses hallucinations. Dépêchons-nous. Il faut que je vous montre quelque chose.
APPARTEMENTS DU ROI UTHER:
Tous deux entrent dans la pièce, ils découvrent les appartements sans dessus dessous, et Uther terrorisé.
Gaius: Uther ? Uther.
Uther (prenant par le col Gaius, et voyant Ygerne et des enfants): De grâce !
Ygerne: Pitié !
Merlin court prendre la racine de mandragore et la jette dans le feu.
Gaius (à Uther): Vous avez été victime d’un enchantement Sire. Maintenant, il faut vous reposer.
Uther: Oui.
Gaius: Buvez cela, je vous prie Majesté. Vous ne tarderez pas à dormir.
MAISON DE GAIUS:
Merlin: Nous devons dire à Uther ce que Morgane lui a fait.
Gaius: As-tu perdu la tête ! Il nous ferait pendre tous les deux si nous portions de telles accusations. Ce serait trahir à ses yeux.
Merlin: On ne peut la laisser agir en toute impunité.
Gaius: Il l’adore, en es-tu conscient ? Il boit ses paroles Merlin.
Merlin: Mais… si il est au courant…
Gaius: N’as-tu point remarqué qu’il était aveugle à ses défauts ? Par ailleurs, nous avons détruit la racine, alors elle ne saurait faire de mal à personne.
Merlin: Non, vous ne comprenez pas. J’ai entendu Morgane et Morgause, ce n’est pas leur seul projet, j’en suis persuadé.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Le lendemain matin, Merlin se rendre chez le Prince. Il ouvre les rideaux, et aperçoit le désordre régnant dans la pièce.
Merlin: Mais qu’est-ce qui s’est passé ici ?
Arthur: Tu oses le demander ? J’ai dû me débrouiller sans serviteur ! Voilà ce qui s’est passé !
Merlin: Je ne me suis pas absenté si longtemps !
Arthur: Sans ma permission !
Merlin: Mais si j’avais été à l’agonie ?
Arthur: Je ne m’en plaindrais pas Merlin ! Mais tu n’es pas mort ! Alors où étais-tu passé ?
Merlin (confirmant): J’étais à l’agonie.
Arthur (ne croyant pas un mot): Je n’ai pas de temps à perdre avec toi ! L’avenir du royaume repose sur mes épaules ! Aurais-tu la moindre idée de ce que cela représente ?
Merlin (connaissant la réponse de toute évidence): Et bien…
Arthur (l’interrompant): Merlin ! Je devrais te faire jeter du haut des donjons, alors qu’as-tu à dire pour ta défense ?
Merlin: Que vous n’avez pas eu de petit-déjeuner ce matin ?
Arthur (énervé, cherchant quelque chose): C’est toi qui va me servir de petit-déjeuner ! (il lui jette tout ce qui lui passe sous les mains)
Merlin: Pas étonnant que cette chambre soit dans un état pareil ! (évitant les objets) Ah oui ! Je vois que vous avez vraiment l’étoffe d’un grand Roi ! (il s’abaisse, puis court vers la sortie)
CHAMBRE DE LADY MORGANE:
Guenièvre: Puis-je desservir à présent ? (Morgane ne répond pas, préoccupée par la présence de Merlin dans la cour) Morgane ?
Morgane: Oh ! Je réfléchissais à ma toilette, je ne sais que porter.
Guenièvre: Oh.
Morgane: Je dois m’habiller.
APPARTEMENTS DU ROI UTHER:
Morgane cherche la racine de mandragore en-dessous du lit d’Uther.
Gaius: Avez-vous égaré quelque chose ma Dame.
Morgane (surprise): Oh ! Hum ! Mes boucles d’oreilles. Peut-être sont-elles tombées hier, lorsque j’étais là. Comment va-t-il ?
Gaius: Beaucoup mieux. Nous avons trouvé l’origine de sa maladie, il a été victime d’un sortilège.
Morgane: D’un sortilège ?
Gaius: Inutile de vous inquiéter. Nous croyons en une totale guérison.
Morgane: C’est une excellente nouvelle.
Gaius: En effet ma Dame.
COULOIRS DU CHATEAU:
Morgane attrape Merlin et le menace.
Morgane: J’ignore comment tu as réussi à t’échapper. Mais je sais, par contre, que si jamais tu dis un seul mot de ce que tu as vu., j’écourterai ta misérable existence. Songe à la réaction d’Uther s’il découvrait qu’un serviteur avait tenté d’empoisonner sa pupille adorée ?
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Sire Léon se rend au conseil pour informer Arthur de ce qu’il se passe à l’extérieur.
Sire Léon: Selon moi, ils seront aux abords de la ville en moins de deux jours.
Arthur: Sous quelles bannières marchent-ils ?
Sire Léon: Celles de Cenred Sire. Nous savions qu’il rassemblait une armée.
Arthur: Combien d’hommes ?
Sire Léon: Vingt mille, peut-être davantage.
Gaius: Je crains que la nouvelle de la maladie du Roi ne se soit répandue hors de nos frontières. Cenred estime que c’est une bonne occasion.
Sire Léon: Trouvons le moyen de le ramener au calme.
Arthur: Mon père ne ferait pas cela, il ne soumettrait pas à l’ennemi.
Gaius: Pardonnez-moi Sire, mais ils sont deux fois plus nombreux que nous.
Arthur: Quelles sont les exigences de Cenred exactement ? Quel territoire convoite-t-il ?
Gaius: Rien ne nous oblige à lui céder quoique ce soit, mais ça nous ferait gagner un temps précieux.
Arthur: Cela indiquerait que nous sommes plus faibles.  Il n’y a qu’une ligne de conduite à adopter, nous devons nous préparer à tenir un siège.
Sire Léon: Est-ce bien là une sage décision Sire ?
Arthur: Le château est notre meilleur atout, aucune armée n’a jamais pu prendre Camelot.
Sire Léon: Mais qu’en sera-t-il du peuple dans les villages alentours ?
Arthur: Nous leur donnerons refuge dans l’enceinte de la ville.
Sire Léon: Que deviendront alors leurs champs, leurs maisons ? Cenred va tout détruire sur son passage, et…
Arthur (l’interrompant): Mais ils auront la vie sauve. Allez, vite, apprêtez l’armée.
COULOIRS DU CHATEAU:
Merlin: Vous avez été parfait, vraiment. J’étais impressionné. On en est à évoquer un siège, des vivres, des béliers, des armes, des catapultes. Vous avez pris une décision difficile, nous… vous risquez des centaines de…
Arthur: Je vais te dire quelque chose.
Merlin: Quoi ?
Arthur: J’aimerais vraiment que tu te tiennes tranquille dans ce genre de situation.
Merlin: J’essaye seulement de vous aider un peu.
Arthur: Tu oublies.
Merlin: Je sais que ce n’est pas ce que vous voulez. Vous êtes inquiet, mais vous n'avez nul besoin de l’être. Regardez tout ce que nous avons.
Arthur: Quoi ?
Merlin: Vous et… moi ?
Arthur: Merlin, qu’as-tu l’intention de faire au juste ?
Merlin: Eh bien, je serai à vos côtés, comme toujours, je… vous protégerai Arthur.
Arthur: J’y crois pas.
PLAINE AUX ALLENTOURS:
Cenred et Morgause se donnent rendez-vous.
Cenred: Ma chère Morgause !
Morgause: Cenred.
Cenred: Mon armée arrivera avant que la nuit ne tombe. Je suis heureux que cela vous plaise.
Morgause: J’attendrai de voir comment les choses se passent pour confirmer.
Cenred: Que ferez-vous alors ?
Morgause: J’organiseraisune fête dont vous souviendrez jusqu’à la fin de vos jours.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Guenièvre toque et entre.
Guenièvre: Excusez-moi, je ne voulais pas vous…
Arthur: Non, je t’en prie, entre.
Guenièvre: Comment se porte votre père ?
Arthur: Son aide me serait précieuse.
Guenièvre: Vous devriez avoir un peu plus confiance en vous.
Arthur: Que dit le peuple de tout cela ?
Guenièvre: Les gens sont contents que vous assuriez la régence.
Arthur: Ils devront supporter un siège. Il va y avoir des morts Guenièvre.
Guenièvre (posant sa main sur son bras): J’ai foi en vous Arthur. Plus qu’en Uther, plus qu’en nul autre au monde. L’inquiétude n’est jamais bonne conseillère. Faites ce que vous croyez juste, vous devez essayer d’oublier tout le reste. (il pose sa main sur la sienne) Je dois y aller Sire.
Arthur: Il est inutile de m’appeler ainsi.
Guenièvre: Je ne suis pas de cet avis. Sire.
FORÊT DE CAMELOT:
Dans la nuit, Morgane rejoint Morgause.
Morgane: Où étais-tu passée ?
Morgause: Tu as l’air contrariée.
Morgane: C’est à cause de Merlin. Il est toujours en vie, et de retour à Camelot. Il a contrecarré nos projets. La racine de mandragore, il l’a détruite. Ton ensorcellement est brisé.
Morgause: Sois sans inquiétude, la racine a déjà fait son œuvre. Quant à l’armée de Cenred, elle est à moins d’un jour de la ville.
Morgane: Alors le temps est venu ma sœur.
Morgause: Tu es prête ? (Morgane doute) Morgane, l’armée de Cenred est puissante, mais elle ne saurait prendre la ville toute seule. Je te rappelle que tu as aussi un rôle à jouer.
Morgane: Dis-moi ce que je dois faire.
Morgause (lui montrant le bâton de pouvoirs): Ceci a été sculpté dans le sorbier qui a grandi au sein même de l’île des Bienheureux. Seule les grandes prêtresses et leurs gardiens du sang ont jamais posé leurs yeux dessus.
Morgane: Mes pouvoirs sont toujours fragiles, je n’ai pas la force de manier un tel instrument.
Morgause: Cesse de t’inquiéter. Sache que c’est le bâton qui te guidera. Il exerce seul son incroyable pouvoir.
Morgane: Je ne te décevrai pas.
Morgause: Je le sais.
COUR DE CAMELOT:
Le peuple entre dans la cour afin de s’y réfugier. Le siège se prépare.
COULOIRS DU CHATEAU:
Arthur: Merlin ! Où étais-tu passé ? Je t’ai cherché partout et tu…
Merlin: J’accumule les provisions ! De la morue séchée, vingt-cinq sacs ! Sans compter quinze chapons, ainsi qu’un jambon de sanglier fumé !
Arthur: Qu’est-ce tu veux faire de ça ?
Merlin: On se prépare à soutenir un siège non ?
Arthur: Oui, mais il ne s’agit nullement d’un banquet !
Merlin: Vous êtes insupportable quand vous avez faim ! Là on pourra passer des semaines, des mois içi sans sortir ! Regardez ce que j’ai pour vos petits déjeuners ! Ce que vous préférez ! Des œufs macérés dans du vinaigre !
COUR DE CAMELOT:
Arthur: Les habitants des villages alentours ont tous trouvé asile ?
Sire Léon: Nous avons fait le mieux possible. Ils sont presque neuf mille pour l’instant, mais ils ne cessent d’arriver.
Arthur: Nous disposerons de vivres pour combien de temps ?
Sire Léon: Tout dépend, Sire, des pertes que nous subirons.
Arthur: Et Cenred ?
Sire Léon: Nos éclaireurs affirment qu’ils seront à nos portes dans quelques heures.
APPARTEMENTS DU ROI UTHER:
Arthur est au chevet de son père endormi.
Merlin: Sire. L’heure est venue. Allons-y.
Arthur (à Uther): Je vous promets de ne pas vous décevoir.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Merlin prépare Arthur.
Merlin (faisant un faux mouvement, et pensif): Désolé.
Arthur: Tu es bien nerveux, cela ne te ressemble pas Merlin.
Merlin: Je ne suis pas nerveux.
Arthur: Non ?
Merlin: Parce que j’ai foi en votre destin.
Arthur: Aurais-tu bu trop de cidre ?
Merlin: C’est votre destinée d’être le plus grand Roi que Camelot n’a jamais eu. Votre victoire aujourd’hui, restera dans les mémoires, dans les siècles avenirs et jusqu’à la fin des temps. Ayez confiance en vous, c’est tout.
Arthur: Il y a des fois Merlin, où tu fais preuve d’une espèce de… je ne saurais qualifier cela… Je ne veux pas dire de… Il ne s’agit pas de sagesse. Pourtant si, il s’agit bien de cela. (Merlin sourit) Abandonne cet air comblé ! Le reste du temps, tu es complètement idiot.
COULOIRS DU CHATEAU:
Les chevaliers sont prêts à se combattre, Arthur les rejoint.
Arthur (levant son épée) : Pour l’amour de Camelot !
Chevaliers: Pour l’amour de Camelot !
AUX PIEDS DE LA FORÊT:
Cenred donne le coup d’envoi de la bataille, accompagné de Morgause.
Cenred : Feu !
DEVANT LE CHATEAU:
Arthur et son armée se battent de toute leur force. Après avoir entendu le bruit infernal de la bataille, Uther part au secours de son royaume. 
Sire Léon: Resserrez les rangs ! (stoppant Uther) Allez-vous mettre à l’abri Sire !
COULOIRS DU CHATEAU:
Les couloirs sont transformés en hôpital.
Merlin (parlant de Morgane): Gaius !  L’un de nous ne doit pas la quitter des yeux.
Gaius: Je suis vigilant.
Merlin: Ne la perdez pas de vue un seul instant. Je retourne auprès d’Arthur.
DEVANT LE CHATEAU:
L’armée de Cenred avance à grand pas. Uther se jette au combat.
Arthur: Père !
Uther (prit par Arthur): Mais que fais-tu ! Non ! Il s’agit de mon royaume ! (il est touché par une flèche à la jambe)
Arthur (aux soldats): Arrière ! Retraite ! Retraite !
Merlin (arrivant, et voyant l’ennemi avancer): Forbène ! (un mur de feu apparaît les stoppant)
Uther: Allez ! Retourne à la bataille au plus vite ou nous allons perdre la ville basse.
Arthur (soignant son père): Nous l’avons déjà perdu hélas !
Uther: Et la citadelle ?
Arthur: Pour l’instant nous la tenons.
Uther: Et bien continuez comme ça !
Arthur: Faites-moi confiance Père ! Je sais ce que je fais ! (enlevant la flèche) Allez-vous reposer de grâce ! Lorsque vous serez guéri, vous aurez toujours un royaume ! Je vous le promets Père !
AUX PIEDS DE LA FORÊT:
Cenred: La ville basse est à nous !
Morgause: C’est insuffisant pour écrire une page d’histoire. Quant est-il de la citadelle elle-même ?
Cenred: Leurs défenses sont fortes. Il est temps de respecter votre part du marché.
Morgause: Un peu de patience. Croyez-moi, vous ne serez pas déçu.
COULOIRS DU CHATEAU:
Amenant Uther.
Merlin: Où est Gaius ?
Guenièvre: Je n’en sais rien !
Gaius: Morgane a disparu !
Merlin: Quoi ?
CRYPTE DU CHATEAU:
Morgane est descendu dans la crypte avec le bâton de pouvoirs. Elle plante ce bâton dans le sol. Merlin l’a senti, tout comme Morgause.
AUX PIEDS DE LA FORÊT:
Cenred: Cessez de jouer à ce jeu Morgause, votre traite a disparu ! Que fait-il !
Morgause : Vous êtes certes un Roi, mais vous avez bien peu de patience.
Cenred: Il n’est plus temps d’avoir de la patience !
Morgause: Vous serez bientôt libéré de toute inquiétude. Aucune armée ne peut se battre sur deux fronts. Les chevaliers de Camelot pas davantage.
CRYPTE DU CHATEAU:
Le bâton s’illumine et ranime une armée de squelettes morts-vivants.
COUR DE CAMELOT:
Arthur : Emmenez-le se faire soigner. (voyant Merlin) Merlin ! Mais où étais-tu encore passé !
Merlin : Nulle part !
Arthur : Ça commence à devenir une habitude, quelle est ton excuse cette fois-ci ? Un petit effort Merlin, tu peux faire mieux, réfléchis.
Merlin pointe du doigt les trois squelettes derrière Arthur qui se retourne et tente de les combattre.
COULOIR DE CAMELOT:
Arthur: Vs prévenir Gaius, il faut interdire l’accès de l’hôpital ! Merlin ! Fais ce que je te dis !
Uther (à Gaius): Il faut que je sorte d’ici tout de suite !
Gaius: Non Sire ! Vous êtes encore faible à cause de la potion que je vous ai donnée !
Uther: Je ne saurais regarder mon royaume sombrer sans rien faire !
Gaius: Arthur est là pour le défendre Sire !
Merlin: Gaius ! Vous devez interdire l’accès de l’hôpital, le château est attaqué de l’intérieur maintenant !
Gaius: Qu’est-ce que tu racontes Merlin ?
Merlin: Morgane, c’est une armée de morts qu’elle a réveillée ! Ils sont partout !
Gaius: Où est-ce que tu vas ?
Merlin: Tenter d’arrêter Morgane
ENTREE DE LA COUR DE CAMELOT:
Sire Léon se retourne et voit les squelettes s’approcher.
Sire Léon: A moi !
COULOIR DE CAMELOT:
Arthur (à Gaius): Nous ne saurions combattre sur deux fronts.
Guenièvre: Du calme, restez tranquille.
Arthur (à Gaius): J’ignore combien de temps nous pourrons tenir la citadelle. Mon père doit être mis en sûreté !
Gaius: Où ? Et comment ? Nous avons perdu la ville basse, et il n’y a aucune échappatoire Arthur
CRYPTE DU CHATEAU:
Merlin arrive essoufflé. Il ne surprend pas Morgane.
Morgane: Tu devrais t’enfuir pendant qu’il est encore temps.
Merlin: Morgane, je vous en supplie, de grâce. (bruit) Les femmes et les enfants agonisent, la ville ne va pas tarder à chuter.
Morgane: J’en suis ravie.
Merlin: Non, vous n’êtes pas sincère.
Morgane: J’ai des pouvoirs magiques. Uther vaut une véritable haine à tous ceux qui sont comme moi. Pourquoi devrais-je ressentir autre chose pour lui ?
Merlin: Plus que nul autre, vous pouvez changer l’état d’esprit d’Uther mais vous servir de la magie comme cela ne fera que durcir son cœur.
Morgane: Tu n’as pas de pouvoirs magiques Merlin, tu ne saurais comprendre quoi que ce soit.
Merlin: Vous faites erreur, je comprends, croyez-moi. Si j’avais vos dons, je les mettrais au service du bien, c’est le seul maitre de la magie, c’est pour cela que vous avez vos pouvoirs.
Morgane: Tu ignores ce que c’est qu’être en exil, d’éprouver ce sentiment de honte, de devoir cacher qui tu es aux yeux des autres. Crois-tu que je mérite d’être condamnée à mort à cause de ma nature ?
Merlin: Non, les choses peuvent-être différentes. Il suffit de trouver le moyen.
Morgane: Il n’y en a aucun autre.
Merlin essaye d’approcher du bâton. Il se fait frapper par Morgane.
Merlin: Qu’allez-vous faire Morgane ? Me tuer ?
Morgane: Crois-tu que j’hésiterais ?
Merlin: Si c’est ce que vous voulez faire, faites-le.
Un combat à l’épée s’en suit. Morgane prend le dessus.
Merlin: Fléoh boubohn.
Des pierres s’écroulent au-dessus de la tête de Morgane. Merlin se précipite sur le bâton.
Merlin (prenant son épée): Slideys !
Il réussit à détruire le bâton de pouvoirs, les squelettes s’écroulent un à un. Et l’armée de Cenred recule.
AUX PIEDS DE LA FORÊT:
Cenred: Votre traître nous a fait défaut ce qui ne m’étonne guère ! Je mets fin à ce siège !
Morgause: Vous ne sauriez !
Cenred: Je ne saurais conquérir la ville sans votre aide ! Tel était notre accord !
Morgause: Vous manquez à vos devoirs envers moi Cenred.
Cenred: Je préfère qu’il en soit ainsi plutôt que de voir mourir mes soldats !
GRANDE SALLE DU CHATEAU:
Le lendemain matin. Les chevaliers se ressemblent pour faire le point.
Merlin: Sire !
Arthur: Que veux-tu ?
Merlin: J’ai quelque chose d’important à vous dire à propos de Morgane.
Arthur: Inutile, je sais ce qui s’est passé.
Merlin: Vraiment ?
Uther (aux chevaliers): Il fut un temps où nous avons gagné bien des batailles, mais aucune n’a été aussi importante que celle-ci. Chaque homme, chaque femme, et chaque enfant s’est conduit du mieux qu’il pouvait. Je vous en serai gré, et je salue votre courage. Mais avant la bataille, nous savions qu’il y aurait un traître dans nos murs. Un traître qui a failli causer notre perte, un être vil. Quoiqu’il en soit, nous devons rendre grâce à la personne qui a su déjouer ses plans et qui sans appui, a réussi à changer le cours de la bataille, Dame Morgane ! (applaudissements) En effet c’est elle qui avec bravoure, a pénétré dans la crypte, à découvert le réceptacle magique, et l’a détruit. Nous devons être vigilants, nous devons lutter sans relâche contre les forces obscures de la magie et nous assurer qu’elles ne pourront jamais plus pénétrer dans l’enceinte de nos murs.
MAISON DE GAIUS:
Merlin: Pourquoi Uther est-il aveugle à la vraie nature de Morgane ?
Gaius: Je n’en sais rien Merlin, c’est un mystère. Mais Morgane ne tardera pas à recommencer.
Merlin: Je serais prêt à l’affronter.
Gaius: Fais preuve de prudence.
Merlin: Je n’ai nullement peur d’elle Gaius.
Gaius: Pourtant tu devrais.
Merlin: Non, tout ce qu’elle m’inspire c’est… de la tristesse. Elle est devenue terriblement amère, et pleine de… de haine.
Gaius: Voilà un exemple à ne pas suivre Merlin.
Merlin: Rien ne saurait me mettre dans cette colère.
Arthur (criant): Merlin ! (entrant dans la pièce) Lève tes fesses de paresseux et viens tout de suite !
Merlin (à Gaius): Réflexion faite ?... (rires)
***FIN ***

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