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Tuesday, December 4, 2012

3.3 GOBLIN GOLD FRENCH SCRIPT

BIBLIOTHEQUE ROYALE:
Merlin entre pour chercher un livre pour Gaius. Il tente de parler à Geoffrey de Monmouth, mais ce dernier le stoppe car il est en train de lire des parchemins. Merlin patiente.
Geoffrey de Monmouth : Je t’écoute.
Merlin (soupirant): Gaius m’envoie chercher un grimoire, le… le Bestiaire de Wilem de Cambrie ?
Geoffrey de Monmouth : Le Bestiaire ? Oh ! Oh oh ! Je ne l’ai pas vu depuis des années ! Il est sûrement quelque part dans l’aile Est, je ne sais pas où précisément. (Merlin part du mauvais côté) L’aile Est ! C’est par là.
Merlin: Oui oui !
Merlin parcourt l’aile Est à la recherche du grimoire, il s’arrête dans une allée, et aperçoit le livre le haut d’une étagère.
Merlin: Hum ! Génial !
Il tente d’attraper le livre quand soudain il déclenche un mécanisme de l’étagère qui le fait basculer de l’autre côté, il se trouve alors dans une chambre secrète remplie de livres en tout genre. Il explore la pièce et se cogne une boite en plomb. Il entend des cris provenant de là et essaye de l’ouvrir grâce à la magie.
Merlin: Onluc scrin !
Il ouvre la boîte, et un lutin en sort, ce qui surprend énormément le jeune novice.
Gobelin: Hum ! Bonjour !
***GENERIQUE***
CHAMBRE SECRETE:
Gobelin: Hum ! Tu veux dire quelque chose ou bien je commence ?
Merlin: Tu sais… parler ?
Gobelin: T’es un dégourdi toi ! (s’étirant) Oh ! Tu ne peux pas savoir comme c’est bon de pouvoir faire ça ! Mmm ! Ah ! Et ça ! Et ça !
Merlin: Hum chchchc… !
Gobelin: Je suis resté coincé et ratatiné à l’intérieur de cette boîte pendant plus de cinquante ans ! Il est temps de s’amuser un peu ! (il sautille partout) Ouh ouh ouh ! (il lui lance plein de choses à la figure)
Merlin: Euh ! Écoute, amuse-toi tranquillement, très très tranquillement… (il reçoit des vases malgré tout)
Gobelin (comptant jeter un énorme vase): Oh !
Merlin: Non ! Tu vas nous attirer à tous les deux de très graves ennuis !
Gobelin (après avoir jeté le vase): Oh ! Quel dommage ! Mais Ce n’est pas grave !
Merlin (énervé): Bon ! D’accord ! Ça suffit ! Tu retournes dans cette boîte pendant que je… réfléchis à quoi faire avec toi !
Gobelin (déçut): Oh ! Hum oui, d’accord ! Si il le faut vraiment. Oh… oh…
Merlin: Allés ! Rentre.
Le lutin saute vers le haut.
Gobelin: Ah ! Je t’ai eu !
Merlin: Arrête un peu de faire l’imbécile !
Le lutin est absorbé par ce qu’il y a dans un coffre, Merlin en profite pour l’attraper grâce à un drap.
Merlin: Je t’ai eu ! (Le lutin se transforme alors en sphère dorée et s’échappe de la chambre) Non !
Merlin part à sa recherche. Il reçoit un livre lancé par le lutin.
Gobelin: En plein dans le mille !
Merlin: Quelqu’un pourrait t’apercevoir !
Gobelin (lançant plus de livres): Vraiment ? Je fais juste un petit peu de nettoyage ! Tu dois te débarrasser de tout ça ! Ca ! Oh ! Mais c’est la pagaille là-haut, personne n’a donné un coup de brosse depuis des années ! (Merlin aperçoit le grimoire) Regarde ! C’est que des vieilleries ! Bon ! Ça suffit, je me sauve !
Merlin court derrière le lutin, mais il perd sa trace, et tombe sur Geoffrey de Monmouth.
Merlin: Je l’ai trouvé !
Geoffrey de Monmouth: Ah !
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Merlin arrive dans la chambre du Prince, elle complètement sans dessus dessous.
Merlin: Oh non ! Non non non non non !
Gobelin (fouillant les lieux): Mais ! Y en a pas ! Y en a pas ! Y en a pas ici ! Argh ! (en dessous du lit) Argh ! Y en a pas là-dessous non plus !
Merlin s’abaisse en-dessous du lit lui aussi.
Arthur: Merlin ? J’espère vraiment pour toi que tu as une bonne explication à me donner ?
Merlin: Ah… Oui ! J’ai une bonne explication… nettoyage de printemps Arthur !
Arthur: On n'est pas au printemps et cette chambre n’est pas du tout nettoyée.
Merlin: Et c’est parce que je viens de commencer ! (voyant le lutin s’en aller) Oui, vous verrez quand j’en aurai fini, vous… vous pourrai manger votre dîner à même le sol ! Mais je crois pas que vous en ayez envie ?
Bruit
Arthur (se retournant): C’est quoi ce bruit ?
Merlin (courant): Hum ! Laissez-moi aller voir ! Et… et vous pouvez vous installer à votre aise !
CHAMBRE DE LADY MORGANE:
Le lutin fouille dans les boîtes à bijoux de Morgane.
Gobelin: Presque ! Presque ! Presque ! Presque ! Presque ! Oh !
Merlin: Non !
Le lutin s’enfuit par la fenêtre, Merlin range le désordre dans la chambre, Gwen arrive.
Guenièvre: Hum hum ! (Merlin se retourne, un collier en main) Je ne suis pas sûre que ce collier te convienne ?
Merlin: Hum…
MAISON DE GAIUS:
Merlin et Gaius entament une recherche dans un livre sur le lutin.
Merlin: Le voilà !
Gaius: On dirait que tu as délivré un gobelin.
Merlin: Je reconnais cette expression, ce n'est pas une bonne nouvelle ?
Gaius: Les gobelins sont les plus malveillantes des créatures, malveillantes, et dangereuses.
Merlin: Il n’avait pas l’air dangereux.
Gaius: Crois-moi Merlin, les gobelins ne reculent devant rien pour mettre la main sur la seule chose qu’ils estiment par-dessus tout : l’or !
Arthur (les interrompant): On a besoin de vous Gaius ! Pour une question très urgente, et extrêmement délicate.
Gaius: Qui y a-t-il ?
Arthur (l’air préoccupé): C’est mon père.
COULOIRS DU CHATEAU:
Arthur: Je préfère vous prévenir tout de suite, si vous tenez à votre vie, (pointant son doigt sur Merlin) ne songez pas une seconde, à rire de lui.
APPARTEMENTS DU ROI UTHER:
Arthur: Père ?
Uther: Je suis derrière le paravent !
Uther est complètement chauve.
COULOIRS DU CHATEAU:
Gaius: Seul un ensorcellement a pu  faire qu’Uther perde ses cheveux comme ça. Je suis certain que c’est l’œuvre de ton gobelin. Nous devons l’attraper avant qu’il ne cause de dégâts importants.
Merlin (explosant de rire): Ah ah ah ! Vous avez vu la tête que faisait Uther ! Ah ah ah !
Gaius: Merlin, à ton avis, que va faire Uther à la personne coupable d’avoir délivré le gobelin ?
Merlin (arrêtant de rire): Il faut l’attraper ! Comment nous y prendre ?
Gaius: Nous devons lui tendre un piège, et pour cela, il nous faut de l’or, et en abondante quantité !
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur dort paisiblement. Merlin lui dérobe un coffret plein d’or mais en voulant sortir de la chambre discrètement, il renverse des couverts. Arthur se réveille.
Arthur: Qui va là ?
Il saute de son lit, et sort son épée.
Merlin (caché derrière une chaise): Ofer braden sayés eros.
Les tentures du lit se détachent et tombe sur Arthur, ce qui le déstabilise. Le prince tombe de son lit, se cogne contre son armoire, et perd patience.
Arthur: Gardes !
Le jeune magicien s’en va, trouvant cela amusant.
COULOIR DU CHATEAU:
Merlin et Gaius mettent au point le piège pour attraper le gobelin. Une pièce arrive jusqu’aux mains de ce dernier.
Gobelin: Oh ! Une pièce !
Il suit un chemin de pièces d’or. Merlin essaye de l’attraper, mais le gobelin se transforme une nouvelle fois en lumière éclatante, et entre dans le corps de Gaius sans que Merlin s'en aperçoive.
Merlin: Gaius ?
Gaius: Hein ?
Merlin: Vous avez vu où il est passé ?
Gaius (lui donnant une tape sur la tête): Tu l’as laissé filer ! Espèce de stupide garnement ! Et maintenant tu es planté là, comme un sac de patates ! Cours vite le rattraper ! (Merlin ne comprend pas) Allez ! Oust !  Oust !
MAISON DE GAIUS:
Gaius, qui est enfaite le lutin, fouille et met à plat le laboratoire, Merlin rentre.
Merlin: J’ai fouillé tout le palais de fond en comble, et je ne trouve aucune trace du gobelin… mais qu’est-ce qui s’est passé ici ?
Gaius (gobelin): C’est ce satané gobelin ! Tu l’as laissé s’échapper, il a saccagé tout mon logement ! Tu as un peu de nettoyage à faire. Nettoie ! Nettoie !
Merlin: Mais où vous allez ?
Gaius: Je vais à la taverne !
Merlin : Mais vous n’allez jamais à la taverne !
Gaius: Alors je verrai toutes les bonnes choses que j’ai ratées.
TAVERNE DE CAMELOT:
Gaius boit. Il voit au loin des paris sur le vainqueur d’un bras de fer. Gaius y participe.
Gaius (à un client costaud): On fait un bras de fer où tu as besoin d’un moment pour récupérer le peu de force que tu as ?
Gaius gagne la partie de bras de fer.
MAISON DE GAIUS:
Le lendemain, Gaius n’est pas dans son assiette.
Merlin: Oh ! Vous avez une sale mine. Vous avez bu combien de verres hier soir ?
Gaius (gobelin): Tu n’as pas bonne mine non plus. Quel est ton excuse ?
Merlin: Quoi ?
Gaius: Chut chut chut ! Tu parles beaucoup trop. J’ai la tête qui ressemble à l’intérieur d’un tambour et la bouche comme les aisselles d’un blaireau.
Merlin: Beurk ! Les aisselles d’un blaireau ?
Gaius: Maintenant, rends-toi utile ! Allez, va au marché et rapporte-moi mon petit-déjeuner. (Merlin tente de protester) Plus vite que ça ! Oust !
Merlin obéit. Gaius sort le coffre rempli d’or, de bracelets en tout genre, et lèche une pièce, Morgane arrive.
Morgane: Gaius ?
Gaius: Ouai ouai ! Qu’est-ce qu’il y a ?
Morgane: Je n’ai pas pu dormir cette nuit, mon bracelet apaisant m’a été volé.
Gaius: Oh ! Tragédie et bouffonnerie ! (fermant le coffre) L’auteur du vol doit être pendu, fouetté, pendu à nouveau !
Morgane: J’espérais avoir une potion somnifère ?
Gaius: Une potion somnifère ? Vous ne pouvez pas compter les moutons comme tout le monde ? Pourquoi vous m’embêtez avec des choses pareilles ? Allez oust !
Morgane (ne comprenant pas): J’ignore pourquoi vous êtes comme ça Gaius ? Je suis la pupille du Roi, et vous ferez ce que je demande !
Gaius: Oh oh oh ! Est-ce que je vais le faire ?
Morgane: Mais… ?
Gaius: Je vois jusqu’au fond de votre cœur, et il est froid, froid comme de la pierre. Vous jouez le rôle de la pupille d’Uther et vous le jouez si bien que vous le dupez lui, mais pas moi. Vous aimeriez voir Uther mort et l’anéantissement de Camelot.
Morgane : Pourquoi dites-vous cela ?
Gaius: Parce que c’est la vérité. Il y a des choses funestes dans votre cœur.
Morgane : Je ne sais pas ce qui vous arrive, vous avez toujours été mon ami.
Gaius: Je vois que la vérité vous fait peur ?
Morgane : C’est vous qui me faites peur. (s’en allant)
Gaius: Vous ne voulez pas votre potion somnifère Dame Morgane ? Juste un petit instant. (il lui donne un potion magique) Faites de beaux rêves. N’hésitez surtout pas à revenir me voir !
VILLE BASSE:
Gaius, du moins le lutin, ausculte les paysans, les dupant.
Gaius: Dites ah ouh ah ouh ah ouh ?
Tom: Dites ah ouh ah ouh ah ouh.
Gaius: Mm ? (à sa femme) Il est clair qu’il va mourir.
Tom: Je ne me sens pas comme un mourant !
Gaius: Si vous tenez à votre vie, ne dites pas un mot de plus, cela pourrait vous tuer sur le champ. Chut.
Rose: Je croyais qu’il avait une côte cassée ?
Gaius: Qui a fini par s’infecter et qui est maintenant atteinte d’une infection très grave, terrifiante, qui ne peut être traitée que par ce remède. Hélas, il est extrêmement coûteux.
Rose: Oh ! Mais nous n’avons pas d’argent pour vous le payer.
Gaius: Dans ce cas, votre mari va mourir. Vous passerez toute votre vie dans la pauvreté et le malheur avant de connaître une mort glaciale et solitaire , qui est très exactement ce que vous méritez !
Aivec ces belles paroles, il oblige le couple à donner leur  argent. Et le gobelin continue à duper les autres patients.
MAISON DE GWEN:
Gaius se rend chez Gwen.
Guenièvre: Que puis-je faire pour vous ?
Gaius: La question serait plutôt, que puis-je faire pour toi ? Oh ! On dirait que tu as déjà des symptômes très évidents !
Guenièvre (surprise): Les symptômes de quoi ?
Gaius: De l’infection grave et terrifiante qui se propage à travers la cité de Camelot, comme une épidémie.
Guenièvre (inquiète): Je n’ai pas entendu parler d’une infection !
Gaius : C’est parce que ceux qui l’attrapent sont tout de suite frappés du mutisme. Heureusement, j’ai inventé un remède d’une grande efficacité... mais qui t’appartiendra en échange d’une pièce d’or !
Guenièvre: Très amusant.
Gaius: Tu trouves ? Moi je n’entends personne rire.
Guenièvre: Jusqu’ici vous ne m’avez jamais fait payer vos remèdes !
Gaius: Alors j’ai vraiment été idiot. Tu veux être guérie ? Ou tu veux te promener avec le visage rempli de furoncles et avec le nez dégoulinant de morve ?
Guenièvre: Des furoncles ?
Gaius: Beaucoup des gros furoncles ! Plus gros que ce que tu avais.
Guenièvre: Je vais chercher une pièce !
Gaius: Dépêche-toi ! Je n’ai pas toute la  journée ! Tu as pris une très sage décision.
APPARTEMENTS DU ROI UTHER:
Uthe boit la potion d’une gorgée, croyant que ses cheveux repousseront.
Uther: Vous êtes sûr que ce traitement va marcher Gaius ?
Gaius: J’en suis tout à fait sûr votre Majesté ! (il tapote le crâne de Uther avec un peu de potion)
Uther: Est-il vraiment nécessaire de me taper sur la tête ?
Gaius: Complètement ett totalement nécessaire ! Il faut rétablir la circulation au niveau du cuir chevelu ! Vous voulez que vos cheveux repoussent Majesté ?
Uther (soupirant): Alors continuez.
Le lutin s’en donne à cœur joie.
MAISON DE GAIUS:
Merlin rentre, il surprend Gaius en train de lécher les pièces d’or et de les cacher le coffre.
Merlin (criant): C’est vous le gobelin !
Gaius (gobelin): Tu es devenu fou Merlin ?
Merlin: Non, mais vous si ! Ou bien vous êtes sous l’emprise d’un autre !
Gaius: Ne soit pas ridicule allons !
Merlin: Je connais Gaius comme je me connais moi-même ! Et vous n’êtes pas lui !
Gaius (ironiquement): Oh ! Tu m’as découvert ! Que dis-tu de mon nouveau corps ? Il est un peu vieux et rouillé, mais c’est d'autant plus amusant.
Merlin: Ce n’est pas ton corps c’est celui de Gaius ! Qu’as-tu fait de lui ?
Gaius: Il est toujours là, quelque part.
Merlin: Gaius ne t’a jamais causé de mal. Quitte son corps !
Gaius: Non ! D’accord ! Tu m’as convaincu. Mais à la réflexion, je crois que je vais rester où je suis ! Ça me plaît bien d’être ici. La liberté et l’or, et la bière ! J’ai parlé de l’or ?
Merlin (d’un ton menaçant): Si tu fais du mal à Gaius…  Je te tuerai.
Gaius : C’est lui que tu tueras ! Tu vois le problème ? Je suis lui, il est moi ! On est inséparables tous les deux.
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Arthur informe au Roi de ce qui se passe à l’enceinte du château.
Arthur: On a commi certains actes de vandalisme dans le palais. Et il y a eu aussi des vols. J’en ai moi-même été victime. Malheureusement, le voleur est parvenu à m’échapper.
Des flatulences retentissent émises par Gwen et par Morgane. Uther se presse de terminer le conseil. Merlin découvre facilement que le lutin est responsable.
Uther: Doublez la garde !  Je veux qu’on trouve le coupable ! (il lâche un vent)
Arthur (l’air dégoûté): Euh… oui Majesté.
Uther (se levant, il lâche des flatulences, embarrassé): Hum ! Le conseil est terminé ! (puis c’est au tour de Gwen et Morgane d’en lâcher) Maintenant !
Les deux jeunes femmes s’empressent de fuir, extrêmement embarrassées, surtout Gwen aux yeux d’Arthur.
Uther: Gaius ? Pouvez-vous faire quelque chose pour traiter ce problème ?
MAISON DE GAIUS:
Merlin attend de pied ferme le gobelin, c’est–à-dire Gaius, qui arrive mort de rire.
Gaius (gobelin): Ne me dis pas que tu n’as pas trouvé ça drôle ? Pas même un petit peu ? Juste un tout petit peu ?
Merlin: Si tu continues comme ça, tu vas faire tuer Gaius.
Gaius: Merlin, tu me sous-estimes, j’ai soigné Uther de sa calvitie et de sa pétomanie. Il dit qu’il a envers moi, une dette. Je suis un génie !
Merlin: Il faut arrêter cette comédie !
Gaius: Je ne vois vraiment pas pourquoi ? Maintenant, si tu as terminé, je m’en vais à la taverne.
Merlin: Borduih stenpe ayé ! (la porte se ferme)
Gaius: Tiens tiens tiens ! Ainsi tu as un petit secret à toi Merlin ?
Merlin: Quitte le corps de Gaius sinon tu le regretteras !
Gaius: Ta magie est peut-être très puissante, mais moi j’ai un avantage sur toi.
Merlin: Lequel ?
Gaius: Je  peux te faire du mal ! (il lui lance une dague)
Merlin (stoppant l’arme): Cuter elpayatt !
Gaius: Tandis que toi, tu ne peux pas me faire du mal, sans atteindre aussi Gaius.
Merlin: Je n’aurai pas de repos tant que je n’aurai pas trouvé un moyen de te forcer à sortir du corps de Gaius.
BIBLIOTHEQUE ROYALE:
Le gobelin se rend à la bibliothèque.
Geoffrey de Monmouth: Ah ! Gaius ! Je voulais justement passer vous voir. J’ai des douleurs épouvantables dans la jambe.
Gaius (gobelin): Oh ! Ce n’est guère surprenant vu qu’elle doit soutenir cette énorme bedaine ! Il faut perdre du poids gros lard !
Geoffrey est étonné. Le lutin entre dans la chambre secrète pour y dérober un livre sur la magie.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Tandis que Merlin cherche activement Arthur.
Merlin: Arthur ?
COULOIRS DU CHATEAU:
 Arthur arrive accompagné de deux soldats.
Merlin: Arthur ! Hum ! Il faut que je vous parle !
Arthur: Arrêtez-le.
Merlin: Quoi ? Arthur qu’est-ce que vous faites ?
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Uther: Est-il vrai que c’est toi qui est responsable des… des épreuves que moi et certains membres de la Cour avons subi ?
Merlin: Quoi ! Non Sire !
Uther: Gaius ?
Gaius: J’ai trouvé ceci dans ta chambre. C’est un livre de sortilèges et d’ensorcellements.
Merlin: Il ment. Ce n’est pas Gaius.
Arthur: Qu’est-ce que tu racontes Merlin ?
Merlin: Gaius est possédé par un gobelin.
Gaius: Le pauvre garçon en est réduit aux accusations les plus extrêmes, les plus ridicules.
Uther: Tu penses sérieusement que je vais croire, que Gaius est un gobelin ?
Merlin: Il est sous le contrôle d’un gobelin… Gaius est toujours à l’intérieur… quelque part.
Arthur: As-tu une preuve de ces accusations ?
Merlin: Non !
Gaius: Je crains que tu n’aies été corrompu que par la magie... bien plus que je saurais te le dire.
Merlin: Là-dessus, j’ai vraiment un doute.
Gaius: Votre Majesté, j’ai donné asile à un sorcier. Pour cela, je vous présente mes plus sincères excuses.
Uther: Vous ne pouviez pas savoir Gaius. Il nous a tous abusé.
Merlin: Ce n’est pas moi qui vous abuse.
Uther: Silence ! Tu es coupable d’avoir usé de magie, et d’ensorcellements. Conformément à nos lois, tu vas le payer de ta vie ! Emmenez-le !
Morgane s’en réjouit.
TAVERNE DE CAMELOT:
Sire Léon tombe sur Gaius qui est soûl. 
Sire Léon: J’ai encore soif, je vais chercher une autre bière ! (il bouscule Gaius)
Gaius (gobelin): Argh ! Espèce de lourd et de maladroit !
Sire Léon: Gaius ? Je vais faire comme si je n’avais pas entendu.
Gaius: Et tu es sourd en plus d’être stupide ?
Sire Léon: Je suis un Chevalier de Camelot et vous allez me traiter avec respect.
Gaius: Tu es un idiot et je n’en ferai rien !
Sire Léon: Il faut apprendre la politesse sinon je vais vous l’enseigner. (Gaius lui crache une gorgée de sa bière au visage, il prend son épée) Vous êtes peut-être vieux mais je ne vais pas laisser passer ça ! Prenez une arme !
Gaius: Je ne suis qu’un vieillard qui n’est pas très malin et qui a beaucoup trop bu ce soir, alors je vous prie d’accepter toutes mes excuses. Une bonbonne de bière pour mes amis !
Sire Léon: Très bien, j’accepte vos excuses.
Gaius (offrant une bonbonne de bière droguée à Sire Léon): Je vous prie de m’excuser à nouveau… je… je ne sais pas ce qui m’a pris.
Sire Léon: C’est oublié.
CACHOTS DE CAMELOT:
Merlin tente de se libérer.
Merlin: Keya cumèh.
Les clés lui parviennent, il s’enfuit. L’alarme retentit, Merlin se rend chez Gwen.
MAISON DE GWEN:
Gwen entend l’alarme puis du bruit chez elle, c’est Merlin. 
Merlin: Chut.
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Le lendemain.
Arthur: Merlin s’est échappé, il semble qu’il soit parvenu à se procurer un trousseau de clés.
Gaius: Il s’est échappé ! Comment cela a-t-il pu se produire ? Quelle incompétence ! (au Roi) Je ne voulais pas faire de remarques déplacées.
Uther: Je vois, Gaius a raison, ceci est inacceptable, les gardes seront châtiés.
Arthur (doutant): J’y veillerai personnellement.
Uther: Fouillez la tour, je veux que Merlin soit retrouvé.
Arthur: Bien Sire.
MAISON DE GAIUS:
Merlin: On doit forcer le gobelin à sortir de Gaius.
Guenièvre: Et comment on va s’y prendre ?
Merlin: Hum ! J’en sais rien. Je vais retourner au logement de Gaius, peut-être que je trouverai quelque chose dans ses grimoires ?
Guenièvre: Qu’est-ce que je peux faire ?
Merlin: Nous devons convaincre Arthur. Si toi tu lui parles, il se peut qu’il t’écoute ?
Guenièvre (reculant): Non, je ne peux pas.
Merlin: Pourquoi ?
Guenièvre: Après ce qui s’est passé hier au conseil ? Je ne pourrai plus jamais le regarder en face !
Merlin: Je sais que c’est embarrassant.
Guenièvre: C’est bien plus qu’embarrassant Merlin ! Je ne pourrai plus jamais le revoir !
Merlin: Allons ! Ce n’est pas aussi  dramatique ? Ça arrive à toutes les filles ! (doutant) Pas vrai ?
Guenièvre: Pas en public ! Et pas devant l’homme pour qui elles ont de l’affection !
Merlin (la taquinant): Tu as encore de l’affection pour lui.
Guenièvre: Mais c’est sans importance maintenant ! Parce qu’il ne pourra plus jamais me regarder comme avant.
Merlin: Guenièvre, si Arthur t’aime bien. Il t’aime bien avec tes pets et tes verrues ?
Guenièvre: Merlin ! Je n’ai pas de verrues !
Merlin : Alors vas lui parler ?
Guenièvre n’a guère le choix.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur requièrt la présence de Gaius. Il toque.
Arthur: Ah Gaius ! Entrez.
Gaius : Vous vouliez me voir, il me semble ?
Arthur: Oui, je tenais à vous remercier en personne. Cela n’a pas dû être facile pour vous de démasquer Merlin de la sorte ? (il lui offre une boisson)
Gaius: Ma loyauté envers Camelot et votre père passe avant tout.
Arthur: Voilà qui me touche beaucoup cher Gaius ! Je vous sais gré aussi de m’avoir débarrassé du serviteur le plus incompétent que Camelot n’ai jamais eu !
Gaius: Je regrette simplement que vous ayez dû subir son incompétence.
Arthur: Quand nous l’aurons attrapé, vous le verrez pendu.
Gaius: Oh ! Je m’en réjouis d’avance ! Quelque chose qui cloche ?
Arthur: Le Gaius que je connais ne se réjouirait pas de voir Merlin pendu, quoiqu’il ait fait. (il sort son épée) Merlin nous disait bien la vérité.
Le lutin assomme le prince avec un vase projeté par magie, et lui jette un sort. Le lutin s’en va.

Gwen arrive, hésite à toquer à la porte, puis le fait.
Guenièvre: Arthur ? Arthur c’est Guenièvre. Est-ce que je peux entrer ? (elle entre) Arthur ? Arthur ? (elle le découvre avec des oreilles d’âne) Oh ! Qu’est-ce qui vous est arrivé ? (Arthur brait) C’est Gaius qui vous a fait ça ? C’est un gobelin ! (Arthur brait  à nouveau, Gwen s’approche et lui gratouille les oreilles tendrement) Mon pauvre ami. (Arthur se détend puis se renfrogne en pensant à sa situation) Désolée, Merlin élabore un plan. On va trouver une solution. Restez ici.
MAISON DE GWEN:
Merlin: Arthur est un âne ?
Guenièvre: Il a les oreilles d’un âne. Et il a la voix d’un âne. C’est-à-dire qu’il brait.
Merlin: Et il brait ? Waouh ! Ben ça alors ! (il explose de rire)
Guenièvre: Ce n’est pas drôle ! Merlin.
Merlin: Non non ! Bien sûr que non. Arthur avec des oreilles d’âne, qu’est-ce que ça a de drôle ?
Ils explosent de rire.
Guenièvre: Il avait l’air tellement pitoyable. Je n’ai jamais vu Arthur avec une expression pareille. Tu as trouvé une solution ?
Merlin: Hum ! Je crois que oui. Si le corps qu’il l’héberge meurt, le gobelin meurt avec lui. Alors si Gaius est mourant, le gobelin sera forcé de l’abandonner.
Guenièvre: Tu veux tuer Gaius ?
Merlin: Très brièvement. Dès que le gobelin sortira de Gaius, on doit l’enfermer dans une boîte tapissée de plomb. C’est le seul récipient qui l’empêchera de ressortir.
Guenièvre: Et où on trouve une boîte tapissée de plomb ?
Merlin: Laisse-moi m’en charger.
BIBLIOTHEQUE ROYALE:
Merlin: of féhan esteyh.
Il détourne l’intention du gardien de la bibliothèque, et part récupérer la boîte en plomb dans la chambre secrète.
COULOIRS DU CHATEAU:
Sire Léon et les autres de la taverne ont des verrues, cela est dû à la drogue mise par le lutin dans la bière.
Sire Léon: Tous ceux qui étaient à la taverne hier soir sont atteints du même mal.
Gaius: C’est extrêmement malencontreux
Sire Léon: Je vous en prie, pouvez-vous me guérir ?
Gaius: Cette infection n’a aucun remède. Les démangeaisons vont presque devenir insupportables.
Sire Léon: Démangeaisons ? Mais ça ne me démange pas !
Gaius: Ça vous démangera bien assez vite. Des démangeaisons si fortes qu’elles peuvent parfois provoquer la démence.
Sire Léon : Je vous en supplie, il doit y avoir un remède ? Nous payerons le prix que vous demanderez.
MAISON DE GAIUS:
Merlin et Gwen se préparent à piéger le gobelin. Le jeune magicien concocte un poison.
Guenièvre: Dépêches-toi un peu.
Merlin: Je fais de mon mieux. Normalement c’est Gaius qui s’occupe des poisons. Alors voyons… (il répartit le poison sur les pièces d’or)  Dès que le gobelin sera sorti, tu devras donner à Gaius l’antidote. Nous n’aurons que quelques secondes, sinon Gaius va… tu sais… mourir.
Guenièvre: Il arrive !
Les deux héros s’en vont se cacher dans la chambre du  magicien. Tandis que Gaius arrive, il met sa bourse qu’il vient d’avoir dans le coffre, et lèche des pièces d’or.
Guenièvre: Oh ! C’est dégoûtant !
Le gobelin se sent mal. Ils sortent de leur cachette.
Gaius (gobelin): Tu m’as empoisonné ! Tu as empoissonné Gaius !
Merlin: Quitte son corps pendant que tu le peux encore ! (le gobelin se transforme en sphère lumineuse, et tente d’échapper à Merlin) Donne-lui l’antidote !
Guenièvre court, mais apeurée, elle renverse la potion en plein milieu des autres fioles du laboratoire.
Merlin (au gobelin): Retourne dans ta boîte !
Gobelin: Faudra m’attraper d’abord !
Le gobelin réussit à entrer dans la bouche de Merlin, qui s’empresse de le cracher dans la boîte en plomb et de la refermer.
Gobelin: Laisse-moi sortir !
Guenièvre: J’ignore lequel est l’antidote ! C’est quel flacon ?
Merlin (cherchant): Je n’en sais rien.
Guenièvre: Il se meurt !
Merlin: Je crois que c’est celui-ci ! (doutant) Le voilà !
Il lui faire boire L’antidote.
Guenièvre: Tu es sûr que c’est l’antidote ?
Merlin: Non ! Gaius ! Réveillez-vous ! Mais bon sang, réveillez-vous espèce de triple andouille !
Gaius (se ranimant, saint et sauf): Qui est-ce que tu traites de triple andouille ?
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Uther: Êtes-vous en train de me dire que c’était vous le responsable de ma calvitie ? Nos flatulences ? Et nos furoncles ? Et des oreilles d’âne du Prince ?
Gaius: Je crains que oui Majesté ou du moins c’était le gobelin le coupable pendant qu’il me possédait.
Uther: La magie a le pouvoir de corrompre même les hommes les plus honorables.
Gaius: En effet. Toutefois, je peux vous assurer que Merlin était totalement innocent.
Uther: Alors il est pardonné.
Morgane est déçue.
Gaius: Puis-je suggérer de conserver cette boîte, là où personne ne pourra jamais l’ouvrir ?
La boîte bouge.
Uther: Bien bien. (à Arthur) Veille à ce qu’on la mette dans les caves. Gaius ? Savez-vous qui est coupable d’avoir délivré ce… gobelin à l’origine ?
Gaius: Je n’en ai pas la moindre idée Sire.
La boîte bouge encore.
Uther (prenant peur, à Arthur): Maintenant. Va la mettre en sûreté maintenant.
COULOIRS DU CHATEAU:
Gwen rencontre Arthur. Soudain un grand malaise s’installe entre eux.
Guenièvre: Hum ! Monseigneur.
Arthur: Guenièvre !  Hum… (ne la regardant pas dans les yeux) Les… les évènements de ces derniers jours… Je crois que le mieux serait… qu’on n’en parle plus jamais !
Guenièvre (souriant de force): Je ne sais même pas à quels évènements vous faites allusion !
Arthur (souriant de force): Exact ! Nous menons… nous menons une existence où… dépourvu d’évènements ! (silence pesant) Je dois aller entraîner mes hommes !
Guenièvre (acquiesçant) : Je dois apporter ces draps !
Arthur (s’en allant): pouh !
Guenièvre (s’en allant): Pouh !
AU PIED DES REMPARTS:
Gaius: Je vois que tu t’es occupé de rompre le sortilège du gobelin.
Merlin: Comme d’habitude, je n’aurai pas le moindre remerciement.
Gaius: Et vu que c’est précisément toi qui a délivré le gobelin Merlin, je ne suis pas sûr que tu mérites des remerciements !
Merlin: Mais… Arthur ignore ce détail ?
Gaius: Dans ton intérêt, il vaudrait mieux que ça reste comme ça.
Arthur gagne le combat, il en rit, puis il brait.
Gaius: Merlin ?
Merlin: Rien qu’un jour s’il vous plaît ? C’est trop bon !
(rires)
***FIN***

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