Devant la maison de Guenièvre :
Tom, le père de Guenièvre, saute d’une carriole et s’approche de sa fille qui tape un tapis suspendu à une cordelette.
Tom : Bou !
Guenièvre sursaute.
Tom : Je t’ai fait peur ?
Guenièvre : Oui, j’étais surprise.
Tom (tend à sa fille un bout de tissu): J’ai une autre surprise à te faire, alors !
Guenièvre le saisit en souriant et le déballe. Elle découvre un beau bouton.
Guenièvre : C’est ravissant !
Tom : Mais si jamais il te fallait en emprunter un c’est ce qui peut t’arriver. Tu l’aurais pour cela.
Guenièvre prend la robe.
Guenièvre (exclame) : C’est magnifique !
Tom : Tu es une magnifique jeune fille ! Tu mérites de belles choses, Guenièvre !
Guenièvre : Mais à quel prix ? Tu as du vraiment payer cher ?
Tom : Oh, oui, très ! Mais nous avons les moyens ! Rien ne sera plus comme avant.
Guenièvre : Qu’est-ce que tu mijotes ?
Tom : Tout va bien se passé ? Aies confiance en moi !
Il embrasse sa fille sur la joue.
Tom : Ne m’attends pas pour diner.
A la tombée de la nuit, dans la forge de Tom :
Tom manie un soufflet.
Tom : Il y a quelqu’un ?
Devant lui une ombre.
La voix d’un homme : Tu as terminé ?
Tom : Oui. Regardez !
L’homme s’approche près du foyer illuminant son visage. Il retire sa capuche et contemple un liquide argenté en fusion.
L’homme : Très bien.
Il sortit un objet mystérieux de sa bourse.
Tom : Qu’est-ce que c’est ?
L’homme : Je ne te paye pas pour poser des questions. Le plomb, je te prie.
Tom saisit avec une pince géante le récipient brulant puis déverse le liquide argenté dans un autre récipient tandis que l’objet mystérieux s’illumine entre les mains de l’inconnu.
Dans la chambre de Merlin :
Merlin est subitement réveillé par un son étrange.
Dans la forge de Tom :
L’inconnu prononce une formule magique.
Tom (apeuré) : Il n’a jamais été question de magie ! Je ne veux pas avoir de problèmes !
L’inconnu continue son incantation.
Dans la chambre de Merlin :
Soudain, Merlin s’assoit sur son lit, perplexe.
Dans la forge de Tom :
Son incantation finit, le liquide argenté se transforme en un liquide doré sous le regard médusé du forgeron.
Tom : De l’or !
L’homme : Pur comme tu n’as jamais vu.
Tom le met dans l’eau et sortit le morceau d’or qui avait pris la forme du récipient puis le tient dans sa main.
L’homme : Il est à toi, forgeron si tu n’en parle à personne.
Soudain, Arthur et sa garde pénètrent dans la forge.
Arthur (pointe du doigt le fuyard) : Arrêtez- cet homme ! Dépêchez-vous ! Attrapez-le !
Les gardes poursuivent le fuyard.
Un garde: Arrêtez ! Arrêtez !
Arthur : Il ne doit pas s’échapper !
Un garde au loin : Arrêtez-vous !
Arthur se retourne vers le forgeron qui est maintenu par deux gardes et lui saisit ce qu’il tenait dans sa main.
Tom : Sire ! Pitié !
Arthur : Je vous arrête.
Générique.
Merlin sort de sa chambre.
Gaius : Tu ne sors pas ?
Merlin : Quelque chose m’a réveillé.
Gaius : Quoi ?
Merlin (troublé) : Je ne saurais dire. Une sensation.
Gaius : Quel genre de sensation ?
Merlin : Une puissante magie qui s’exerce à Camelot.
Soudain, la porte s’ouvrit. Gwen se précipita vers les deux hommes.
Merlin : Guenièvre ! Que se passe-t-il ?
Gwen : Mon père vient d’être arrêté.
Merlin : Arrêté ? Pour quelle raison ?
Gwen : Il parait qu’il fabriquait des armes pour un sorcier. Il est accusé de trahison !
Dans une pièce du château:
Morgane (sidérée): De trahison ? !
Uther : Oui, Morgane. De trahison. Le maréchal-ferrant complotait contre nous avec l’un de nos ennemis.
Morgane : Mais quel ennemi ?
Arthur (les mains posaient sur la table) : Tauren. Le chef d’une bande de sorcier de renégats qui a juré d’abattre le roi.
Morgane : Mais…mais maintenant où est Tauren ?
Arthur : Il s’est échappé.
Morgane : Pourquoi êtes-vous sur de sa faute ?
Uther : Parce-qu’ Arthur l’a vu de ses propres yeux.
Morgane : Mais si cet homme est celui que vous croyez, vous ne sauriez condamner Tom à mort parce qu’il était avec lui.
Uther : Il n’y aucune ambiguïté. Il forgeait des armes pour Tauren.
Morgane : C’est ridicule ! Il ne ferait jamais cela !
Uther : Sachez que tous hommes à un prix !
Arthur (glisse le morceau d’or sur la table) : J’ai trouvé ça sur le maréchal-ferrant.
Morgane : Bon, il a été payé ! Il est maréchal-ferrant. Il a pu être payé pour ferrer les chevaux de Tauren.
Uther : En lingot d’or !
Morgane : C’est vraiment de la folie ! Vous condamnez un homme sans preuve !
Uther : J’ai suffisamment de preuves !
Morgane (baisse la voix) : Arthur n’avez-vous rien à dire ?
Arthur regarde son père.
Arthur : Père. Il est vrai que le maréchal-ferrant a commis un délit mais cela ne signifie pas pour autant qu’il avait l’intention de vous trahir.
Uther : Non, tu as raison. Rien n’est certain mais retenez juste une chose : la loi doit s’exerçait où notre royaume s’effondrera.
Morgane : La loi doit lui donner le moyen de se défendre.
Uther : Il sera jugé avec équité néanmoins il sera déclaré coupable car il est.
Morgane : Si vous exécutez le père de Guenièvre jamais je ne vous le pardonnerais. Jamais !
Elle quitte la pièce. Arthur prend le lingot d’or.
Arthur : Peut-être devrions-nous pousser un peu l’enquête ?
Uther : Tauren dort bien quelque part, il se nourrit quelque part ! Trouve ceux qui l’aide de quelle façon que ce soit ! Ils doivent être punis. Le peuple ne doit voir que les lois de Camelot ne peuvent pas être bafouées !
A son tour, Uther quitte la pièce.
Arthur : Oui, père.
Dans la prison :
Tom : Je ne savais pas que Tauren était un sorcier. Je ne voulais rien faire de mal. Je te le jure !
Gwen : Pourquoi ne m’as-tu pas dit ce qu’il se passait ?
Tom : Je savais que tu ne serais pas d’accord, Guenièvre. Tu es tellement prudente. Je ne voulais pas laisser passer une occasion pareille alors….
Gwen : Une occasion pareille ? C’est comme ça que tu appelles cette idiotie ?
Tom : Je sais. J’ai perdu la raison. Je rêvais une vie meilleure pour tous les deux. Pour toi, surtout. Je voulais tant te rendre heureuse.
Gwen : Mais, je le suis, papa ! Je n’ai besoin de rien d’autre. J’ai tout ce que j’ai toujours souhaité.
Tom : Oui mais j’ai tout gâché.
Gwen : Ca va aller ! On va te sortir de ce mauvais pas. C’est promis, papa.
Gwen part pour rejoindre Merlin et Gaius qui l’attendaient un peu plus loin.
Merlin : Qu’est-ce qu’il a dit ?
Gwen : Que Tauren était venu le voir à la forge. Qu’il lui avait proposé une fortune pour ses compétences et pas pour faire des armes. Pour faire une expérience plutôt.
Merlin : Quel genre d’expérience ?
Gwen : Tauren ne lui a pas dit. Mais il s’est servi d’une espèce de pierre. Une pierre magique.
Merlin et Gaius se regardent.
Chez Gaius :
Gaius sort de la chambre de Merlin.
Gaius : Elle dort, maintenant.
Merlin : Je ne comprends pas. Qu’est-ce qu’un sorcier voulait à Tom ?
Gaius : Il est forgeron, Merlin. C’est le meilleur du royaume.
Tom : Alors, Tom mentirait ? Croyez-vous qu’il forgeait vraiment des armes?
Gaius : Non, pas du tout.
Merlin : Mais alors ?
Gaius : Quand Tom a été arrêté, il avait un lingot d’or sur lui.
Merlin : Et alors ?
Gaius : Et alors, d’après ce que Guenièvre nous a dit l’expérience de Tauren porte toutes les marques de l’alchimie !
Merlin : Mais l’alchimie est impossible, non ?
Gaius : L’exercice qui consiste a changé la nature d’une chose en une autre n’a jamais été couronné de succès. A moins de faire œuvre de magie !
Merlin : Cela aurait-il troublé mon sommeil ?
Gaius : Il n’est pas impossible, Merlin.
Dans les rues de Camelot :
Morgane se dirige vers la maison de Guenièvre.
Morgane (devant la porte de Guenièvre) : Guenièvre ! Guenièvre !
Pas de réponse, alors elle va à la forge de Tom. Elle entre à l’intérieur.
Morgane : Guenièvre !
Elle trouve et ramasse une bourse où elle sort la pierre magique qui s’illumine entre ses mains.
Dans la chambre de Merlin :
Guenièvre est allongée dans le lit de Merlin, endormie. Le jeune sorcier ressent la magie que dégage la pierre.
Dans la forge : Morgane contemple cette pierre, perplexe
Dans la chambre de Morgane : Morgane cache la pierre dans un coffret.
Dans la chambre de Merlin :
Morgane entre dans la chambre.
Morgane : Merlin
Merlin (se lève) : Morgane.
Morgane : Comment va-t-elle ?
Merlin : Relativement bien.
Morgane : Laissons-la se reposer.
Merlin : Oui.
Ils quittent la chambre pour se trouver dans la pièce d’à côté.
Merlin : Morgane. Avez-vous parlé à Uther ? Il doit se rendre compte que c’est un malentendu. Quoi que Tom est pu faire, il ne…il ne complotait pas contre le roi.
Morgane : J’en suis convaincue .C’est une évidence ! Mais Uther…Uther voit des ennemis partout.
Merlin : Mais Tom est l’âme la plus douce que je n’ai jamais connu.
Morgane : Mais il fréquentait Tauren. Ce qu’il fait de lui : un ennemi.
Elle s’éloigne de Merlin.
Merlin : Alors…il n’a guère d’espoir ?
Morgane : Il n’en a guère, Merlin. Il n’en a aucun.
Elle quitte la pièce tandis que Merlin regarde Gwen, endormie.
Dans la chambre d’Arthur :
Morgane (ouvre la porte de la chambre) : Arthur !
Elle entre et commence à fouiller dans les tiroirs. Prend un trousseau de clés et en tire une clé. Elle sort.
Dans la prison :
Morgane : Je n’ai pas d’aide à vous offrir. J’en suis navrée. Mais je tenais à m’assurer que tout aller pour le mieux !
Tom : Comment va ma fille ?
Morgane : Elle est vraiment courageuse. Elle ne rêve que de votre libération.
Tom : Je sais ce que pense Uther de la sorcellerie. Je suis un homme mort, c’est ça ?
Morgane : Je ne saurais voir l’avenir. Je ne vois que le présent. Et je sais qu’il faut toujours saisir le moment. Bonne chance !
Elle quitte Tom lui laissant la clé dans ses mains.
A l’entrée du château :
Des gardes escortent des prisonniers, passant devant Arthur et Merlin.
Merlin : Ils vont être exécutés ?
Arthur : Oui, Merlin.
Merlin : Par ordre du roi ?
Arthur : Ils doivent payer leurs conséquences de leurs crimes.
Merlin : Est-ce un crime d’héberger un homme qui…
Arthur : Pas un homme, un sorcier.
Merlin : Peut-être l’ignoraient-ils ?
Arthur : Ce n’est pas à toi de contester ce que mon père juge bon de faire ! Tu as compris ?
Merlin (baisse les yeux): Oui, Sire.
Arthur : Alors, vaque à tes occupations habituelles, maintenant.
Merlin obéit.
Dehors, un orage gronde.
Dans la prison :
Tom est couché au sol. A l’approche d’un garde, il ferme les yeux. Dès qu’il s’éloigne, Tom profite pour ouvrir la porte avec la clé, donnée par Morgane. Il s’enfuit laissant la clé dans la serrure. Le garde s’en aperçoit et donne l’alerte.
Le garde : Sonnez le tocsin !
Tom assomme un garde et lui prend son épée tandis que retendit le tocsin
Dans la salle du château :
Uther : Il a prouvé sa culpabilité. Tuez-le sans sommation !
Arthur : Mais le procès, Père !
Uther : C’était qu’une formalité ! Tuez cet homme ! C’est un ordre ! Je veux en finir.
Dans la prison :
Tom marche lentement vers les escaliers, toujours l’épée à la main. En quelques secondes, il est entouré par les gardes. Il jette son épée et lève les bras.
Tom : Pitié !
Un garde : Tuez-le !
Dans la chambre de Morgane :
De sa fenêtre, Morgane voit sa servante se précipitait vers son père mort.
Gwen (pleure): Noooonnnn ! Pére ! Nooonn !Non,Papa !
Dans une pièce du château :
Morgane (hors d’elle) : Vous avez du sang sur les mains, Uther Pendragon ! Du sang qui ne s’en ira jamais !
Uther (calme): Puis-je vous rappeler que vous vous adresser à votre roi.
Morgane : Puis-je vous rappeler qu’un roi est d’ordinaire, juste et sage. Vous n’êtes ni l’un ni l’autre. Vous gouvernez avec l’épée !
Uther : Vous ignorez ce que cela implique que d’être roi. Le sort de Camelot repose entre mes mains. C’est ma responsabilité de protéger le peuple de ce pays contre tous ses ennemis.
Morgane : Alors le royaume est perdu. Nous devons tous vos ennemis l’un après l’autre.
Uther (boit dans sa coupe) : Ce sont des paroles de trahison, Morgane.
Morgane : Seul un fou pourrait confondre trahison et vérité.
Uther (lance un regard noir à sa pupille) : Attention, chère enfant ou je vais être obligé de sévir.
Morgane (le défie) : Essayez si vous osez.
Dans le cachot :
Deux gardes emmènent Morgane dans le cachot et l’enchainent. Uther se tient à l’entrée du cachot.
Uther : Vous resterez ici jusqu’à ce que vous ayez compris cette dure leçon.
Morgane : Alors relâchez-moi car je peux vous la réciter. Vous n’en avez rien affaire de moi. Ou de quiconque hormis de vous-même. Vous êtes vraiment ivre de pouvoir et enfin vous êtes un tyran !
Sans répondre, Uther quitte le cachot.
Dans la chambre de Merlin :
Gwen est assise sur le lit de Merlin. Ce dernier entre dans la pièce.
Merlin : Ca va aller ?
Gwen : Je ne comprends pas. Pourquoi a-t-il cherché à s’échapper ? Il devait être jugé ce matin.
On toque à la porte. C’est Arthur.
Gwen (se lève) : Sire.
Arthur : Guenièvre, j’ai…Tu peux continuer à travail pour nous. Je tenais à te dire qu’ici, tu seras à jamais chez toi. Je te le garantis. Et…je sais bien que …contenue des circonstances.. c’est pas grand-chose mais…Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit... N’hésites pas à me le dire…Je suis navré.
Gwen : Merci, sire.
Dans la rue de la ville basse :
A la nuit tombée, Gwen entre chez elle. Elle entend l’orage et va décrocher le linge qui se trouve sur la cordelette quand un individu lui plaque la main sur sa bouche.
Tauren : Je veux la pierre. Où est-elle ?
Gwen (la main se relâche) : Je ne sais pas de quoi vous voulez parler ! Je n’en ai aucune id…
Il lui plaque de nouveau sa main sur sa bouche.
Tauren : Ecoute-moi ! Dans deux jours, compris ! Tu vas me rejoindre dans les bois juste avant l’aube. Retrouve cette pierre ! Apporte-l a moi ou tu mourras ! Qu’est-ce que je me suis bien fait comprendre !
Gwen hocha la tête. Tauren la lâche et s’enfuit.
Chez Gaius :
Gaius consulte un livre.
Gaius : Merlin, vient voir s’il te plait ! J’ai fait des recherches et voici ce que j’ai découvert.
Merlin : La pierre philosophale !
Gaius : Une grande œuvre des Anciens. Perdue depuis un peu plus d’un millier d’années, peut-être !
Merlin : Comment agit-elle ?
Gaius : Théoriquement. Elle donne à celui qui la porte le pouvoir de transformation.
Merlin : En or ? Le pouvoir d’alchimie !
Gaius : Tout à fait. C’est certainement le pouvoir de la pierre philosophale que tu as senti la nuit où Tom a été arrêté.
Merlin : Bien sûr ! Guenièvre a dit que Tauren avait une espèce de pierre.
Dans le cachot :
Arthur ouvre la porte du cachot et entre.
Morgane (méprisante) : Vous, ici. Comme vous devez être fier. Le fils d’Uther tout puissant. Comme vous devez l’admirez .L ‘âme damné du roi me porte—t-elle un message ou est-elle venu se moquer ?
Arthur : Garde !
Morgan (se lève) : Ne m’approchez pas espèce de lâche !
Arthur : Vous êtes libre.
Les deux gardes détachent Morgane qui quitte le cachot.
Arthur : Morgane.
Morgane : Oui
Arthur : Je lui ai juré que vous ne défierez jamais plus son autorité. Je lui ai juré que vous avez compris la leçon. Soyez prudente à l’avenir ! Je ne pourrais peut-être pas vous aider la prochaine fois.
Morgane : Merci. Vous êtes un meilleur homme que votre père. Vous l’avez toujours été !
Dans la chambre de Morgane :
Gwen : Madame.
Morgane : Guenièvre ! Je ne m’attendais pas à te voir ici !
Gwen : Mais que vous est-il arrivé ?
Morgane : Rien. Enfin, rien qu’un bain chaud ne puisse soulagé. (Gwen remarque les rougeurs sur ses poignets)J’ai passé la nuit au cachot.
Gwen : Uther !
Morgane : Tu le sais, il n’aime pas être défié.
Gwen : Ce n’est pas à cause de mon père ?
Morgane : Tu as assez de soucis Inutile de t’inquiéter pour ce genre de choses.
Gwen : Vous n’auriez pas dû le défier ! Pas pour me défendre. Si quelque chose vous arrivez, je ne le supporterais pas.
Morgane : Guenièvre entre chez toi, maintenant. Va te reposer. Je t’en prie !
Gwen : Je vais bien, madame.
Morgane : J’insiste. Guenièvre. Guenièvre ?
Gwen : Je ne saurais entrer chez moi.
Morgan : C’est compréhensible. Tu dois te sentir très seule.
Gwen : Tauren ….
Morgane : Tauren !?
Gwen : Il s’est jeté sur moi et il m’a menacée. Il est à la recherche d’une pierre.
Morgane : D’une..D’une pierre. Laquelle ?
Gwen : Il a dit qu’il me tuerait si je ne lui apportais pas .Il a dit qu’il m’attendrait dans la forêt. Il faut que je fasse quelque chose. Si jamais, je lui rapportais pas avant l’aube…Qu’allez-vous faire ?
Morgane : Je vais envoyer la garde, bien sûr ! Ce ne sera pas toi que Tauren rencontrera mais les chevaliers de Camelot !
Merlin est réveillé par la pierre philosophale que Morgane qui se trouve dans sa chambre, tient entre ses mains. Merlin se lève de son lit tandis que Morgane quitte sa chambre. Merlin voit une silhouette traverser la cours. Il la suit jusqu’au foret. Merlin se cache derrière un tronc d’arbre. Morgane est sur un chemin et attend Tauren. Ce dernier et trois soldats s’approche d’elle.
Tauren : Où est votre servante ?
Morgane : Je suis venue à sa place.
Tauren : Tuez-la !
Morgane : Non, attendez ! J’ai apporté la pierre.
Tauren : Qu’avez-vous apporté d’autre, Madame ? Les chevaliers de Camelot ?
Morgane : Je suis venue seule. Je vous le promets.
Tauren : Donnez-moi la pierre ! C’est de la folie d’être venue ici. Je n’avais aucuns griefs contre votre servante mais vous, Dame Morgane, vous êtes la pupille d’Uther.
Quatre épées sont pointées sur elle.
Morgane : Si vous me tuez, vous le regretterez.
Tauren : Pourquoi cela ?
Morgane : Parce-que je veux la fin d’Uther autant que vous !
Merlin écoute toujours cacher.
Tauren : Vous ! Une ennemie du roi ? Vous pensez que je vais vous croire ?
Morgane : Et que ferais-je dans cette foret ?
Tauren : Je peux que deviner vos intentions, madame. Vous pourriez être une espionne ! Qu’en sais-je ?
Morgane : Et cela ! (Elle lui montre ses poignets bleuis).Croyez-vous qu’Uther a pour habitude d’enfermer ses amis entre les murs d’un cachot ? La pierre. Vous l’aviez à la forge. Pourquoi ?
Tauren : Avec cette pierre, on peut transformer l’essence même des choses. Un morceau de plomb…en or.
Morgane (dubitative) : En or ! Un homme d’une grande bonté est mort à cause de cela. Votre quête de richesse fait de sa fille : une orpheline !
Tauren : J’en suis désolé. Vraiment. Mais cet or n’est pas sensé venir alourdir nos poches. Cet or n’est qu’un moyen…Un moyen de débarrasser une fois pour tout ce royaume d’Uther Pendragon !
Morgane : Que voulez-vous dire ?
Tauren : Madame, la corruption sévit à Camelot. Je me servirais de la corruption au cœur de ce royaume et une telle abondance de richesse m’amènera jusqu’aux appartements du roi. Et jusque roi, lui-même, Morgane.
Morgane : Les gardes ne peuvent perdre la raison mais pas le roi, Tauren.
Tauren (rengaine son épée) :Auriez-vous un meilleur plan?
Morgane : Pour atteindre Uther, il vous faut un proche de cet homme.
Tauren : Et vous connaissez une telle personne ?
Morgane : En effet ! Moi !
Chez Gaius :
Merlin et Gaius sont attablés. Merlin est pensif.
Gaius : Passe-moi le sel, veux-tu ?
Merlin saisit une pomme et la tendit à Gaius, étonné.
Gaius : Tout va bien ?
Merlin : Pardon ? Oui. J’ai juste une ou deux choses qui me contrarie.
Gaius : Aurais-tu envie d’en discuter avec moi ?
Merlin : Je serais surpris qu’elles vous intéressent.
Gaius : Si tu en es convaincu.
Merlin : Il faut que j’aille travailler.
Il se lève et se dirige vers une porte.
Gaius : Euh, Merlin. (Merlin se retourne)Là, c’est le placard à balais.
Chez le dragon :
Merlin réveille le dragon par un toussotement.
Dragon : Eh, bien, jeune magicien, je t’écoute. Qu’es-tu venu me demander cette fois ?
Merlin : J’ai besoin de votre aide.
Dragon : Bien sûr ! Qui en douterait ? Mais cette fois-ci, Merlin, tiendras-tu compte de mes conseils ?
Merlin : Il y a un sorcier, Tauren. Il complote de tuer le roi. Il s’est fait une alliée, Morgane. Je ne sais pas quoi faire.
Dragon : Surtout…Ne fait rien.
Merlin : Comment cela ? Si je ne fais rien Uther va mourir.
Dragon : Ne souhaites-tu pas la mort d’Uther ? C’est lui et lui seul qui persécute les êtres qui te ressemblent, Merlin. C’est encore lui qui massacre les innocences.
Merlin : Mais cela n’autorise personne à lui donner la mort.
Dragon : Seul la mort du roi permettra à la magie de retrouver ses droits. Seul la mort d’Uther pourra te libérer, Merlin. Son règne tire à sa fin. Que le règne d’Arthur commence. Accomplis donc ton destin !
Le dragon prend son envol.
Merlin : Attendez ! Où est-il dit que mon destin est d’être un meurtrier ?
Dragon : Libère ce royaume de la tyrannie, Merlin. Délivre-nous, tous !
Dans la salle à manger :
Morgane entre. Uther prend son repas.
Uther : Je ne m’attendais pas à vous voir. Avez-vous quelque chose à dire ?
Morgane : Je suis venue vous présenter mes excuses.
Uther : Bon.
Morgane : Je ne voulais pas vous irriter. Je n’ai pensé qu’à Guenièvre. La pauvre ! Elle est au monde.
Uther : Mon but n’était nullement de blesser votre servante.
Morgane : Je sais. Mais aujourd’hui, elle souffre. Je sais exactement ce qu’elle ressent.
Uther ; Morgane.
Morgane : Je dis seulement …que je sais ce que sais de perdre un père.
Uther : Ce fut une horrible journée car votre père était un ami très cher. Je ne suis pas responsable de sa mort. Vous en êtes consciente.
Morgane : Vous l’avez envoyé combattre .Votre promesse n’a pas été tenue. Vous ne lui avez pas envoyé de renforts. C’est à la mort que vous l’avez envoyé !
Uther : Vous faites erreur ! Tel était mon intention !
Morgane : Cela est arrivé. Et cela ne cesse de se reproduire.
Uther : Morgane..
Morgane : Veuillez m’excuser, Majesté !
Chez Gaius :
Merlin (agité) : Pensez-vous qu’Uther soit un bon roi ?
Gaius: Pardon?
Merlin: Uther! Croyez-vous qu’il soit bénéfique à ce royaume?
Gaius : Mais, oui. Tout à fait. A la lumière des événements récents, c’est dur à imaginer.
Merlin : Dur ! Non, impossible, je vous l’avoue.
Gaius : Merlin..
Merlin : Personne ne l’aime.
Gaius : Sa fonction n’est pas d’être aimée. Sa fonction est de protéger le royaume. La plupart de ses méthodes sont efficaces. Parfois, il peut aller trop loin.
Merlin : Trop loin ! Quand lorsqu’il exécute tous ceux qui croise un sorcier dans la rue.
Gaius : Oui. Mais en dépit de ses défauts, Uther, a apporté la paix et la prospérité à ce royaume.
Merlin : Mais à quel prix ? L’exécution de femmes et d’enfants, de pères et de fils. Dites-moi ! Quand cela finira-t-il ?
Gaius : Cela s’arrêtera lorsqu’Arthur sera roi.
Merlin : Alors pourquoi attendre demain, Gaius ? Pourquoi ? Laissons Arthur régner.
Gaius : Il n’est pas encore prêt, voyons ! Les responsabilités qui pèseraient sur lui seraient trop grande. Il est certes brave mais aucune expérience et il manque de jugement. Aurais-tu quelque chose à me dire, Merlin ?
Merlin : Je ne peux pas ! Je..je.. Non, je regrette. Je ne peux pas. Il va falloir me faire confiance ! Je vais devoir me débrouiller tout seul, maintenant !
Gaius : J’ai confiance en toi, Merlin. Quel que soit le problème. Je sais que tu prendras la bonne décision.
Uther regarde par la fenêtre et voit Morgane avec sa servante, Gwen.
Morgane (à Gwen) : Viens.
Le roi ferme la fenêtre. Morgane descend l’escalier où Uther la voit et l’interpelle.
Uther : Morgane. J’espère que je ne vous dérange pas.
Morgane : Pas du tout.
Uther : Les temps sont vraiment durs. C’est pourquoi nous sommes irritables !
Morgane : Oui, Majesté.
Uther : Je ne saurais vous le dire à quel point cela me peine d’être en désaccord avec vous.
Morgane : Cela est réciproque.
Uther : J’ai réfléchi à ce que vous m’avez dit et j’ai..j’ai pris conscience que je me suis montré insensible. J’aurai du prévoir la détresse que provoquerait en vous le deuil de votre servante. Que cela raviverait des souvenirs enfouit. J’ai ouvert une vieille blessure et j’en suis vraiment désolé.
Morgane : Majesté, j’avoue que ces paroles me vont droit au cœur. J’ai autant que vous envie de guérir ces blessures. Allons sur la tombe de mon père tous les deux et oublions le passé.
Uther : Rien ne serait me faire davantage plaisir.
Morgane : Allons-y demain dès l’aube, alors.
Uther : Je vais prendre des dispositions.
A la nuit tombée, Morgane rejoint Tauren à l’entrée de la cité.
Tauren : Alors, madame. Quelles sont les nouvelles ?
Morgane : Uther est tombé dans le piège. Nous irons sur la tombe de mon père sur la colline.
Tauren : Etes-vous sûre de vouloir aller jusqu’au bout ?
Morgane : Plus que jamais. Je veux le voir à terre. Au moins autant que vous. Au moins autant que quiconque dans ce royaume.
Tauren : Alors, considérez que c’est fait.
Merlin entend la conversation. Le lendemain, il voit Uther, Morgane et deux soldats quittaient la cour du château par la fenêtre de la chambre du prince. Gwen entre dans la pièce.
Gwen : Merlin ?
Merlin : Guenièvre. Comment vas-tu ?
Gwen : J’allais poser la même question.
Merlin : Oh, ça va.Ca va.
Merlin et Gwen les regardent partir.
Gwen : Morgane a été extraordinaire ces derniers jours.
Merlin : C’est toi qui l’es, Guenièvre. Après tout..Tout ce qui s’est passé….tu continues bravement à travailler.
Gwen : C’est mieux que de rester dans une maison vide à attendre le retour de mon père. Le plus dur à supporter c’est l’idée que tout le monde le croit coupable parce-qu’ il a essayé de s’enfuir.
Merlin : Je sais qu’il était innocent.
Gwen : Il a dû essayer de s’échapper parce- qu’il savait que quoi qu’il puisse faire, la mort l’attendait. Uther avait déjà pris sa décision. Il est inflexible.
Merlin : Je comprendrais que tu veuilles la mort d’Uther.
Gwen : S’il mourrait, je ne ressentirais rien. Pour moi, il n’est rien, Merlin.
Merlin : Mais si tu avais … si tu avais …le choix .Que ferais-tu ? Si tu avais le pouvoir de vie ou de mort sur Uther. Le tuerais-tu ? Pour ce qu’il a fait ?
Gwen : Non.
Merlin : Non.
Gwen : Qu’est-ce que cela résoudrait ? Cela ferait de moi une meurtrière. Et je serais aussi cruelle que cet homme.
Merlin : Tu as raison. Bien sûr que tu as raison !
Gwen : Quelque chose ne va pas ?
Merlin : Non, non. A plus tard !
Merlin quitte la pièce précipitamment. Dans sa chambre, il prend son livre de magie mais se saisit du bâton des siddhes sous son lit. Pendant ce temps, Uther et Morgane poursuivent leur chemin sous le regard de Tauren.Ils descendent du cheval.
Morgane : Pourrions-nous être un moment seuls ?
Uther : Oui (puis au garde) : Attendez-nous. Nous nous risquons rien ici.
Le garde : Oui,sire.
Morgane et Uther se dirigent vers la tombe tandis que Merlin court aussi vite que possible pour les rattraper. Merlin aperçoit les chevaux, s’avancent et voit les deux gardes assommés. Au loin, il voit deux silhouettes se dirigeaient vers la tombe .Morgane s’agenouille sur la tombe de son père.
Morgane : Père
Uther plante son épée dans le sol. Merlin s’approche sans bruit et récite une formule tout en pointant le bâton des Siddhes sur les deux complices de Tauren. Uther s’approche de Morgane.
Uther : Votre père était l’homme le plus extraordinaire que j’ai connu. Il incarnait à lui seul, nos plus belles valeurs : la vérité, la justice, la bravoure. Plus de cent fois, il m’a sauvé la vie sur les champs de batailles. Son courage et son honneur étaient sans égales. Lorsque Gorlois est mort, j’ai perdu l’ami le plus cher sincère que je n’ai jamais eu. Il faisait preuve d’autant de témérité à critiquer mes jugements qu’à défendre mon royaume. Seul un ami se conduit ainsi.
Morgane : Oui, je sais qu’il vous respectait infiniment. Mais ces souvenirs, je ne peux les partager. Comment le pourrais-je ? Je n’avais que dix ans. Je sais seulement que je l’aimais et qu’il a disparu.
Uther : Lorsqu’il s’est éteint et que je vous ai pris sous ma garde. Vous m’avez combattu dès le début. Votre volonté est aussi forte que la mienne. Vous me défiez comme une véritable amie le doit comme votre père le faisait autrefois.
Morgane : Lorsque je le fais, vous me mettez aux fers !
Uther : Je ne suis pas un homme facile à vivre. Mon caractère m’aveugle parfois, Morgane. Mais il y a des choses que je regrette.
Morgane : Le père de Guenièvre.
Uther : Oui
Morgane : Reconnaissez-vous que vous avez eu tort de le tuer ?
Uther : Oui
Tauren suit la scène quand un bruit le fait se retourner. Il voit Merlin s’approcher de lui mais le magicien ne le voit pas. Tauren sort la pierre philosophale. Merlin répète la formule pointant le bâton des Siddhes sur Tauren. Un faisceau bleuté touche la pierre qui lui renvoie ce faisceau sur Merlin. Il est projeté au sol. Merlin est évanoui.
Sur la tombe :
Uther : Je vais m’efforcer de vous écouter davantage. De moins me quereller avec vous. Vous avez été une bénédiction pour moi. Vous êtes la fille que je n’ai jamais eue. Vos conseils sont inestimables comme le sont votre amitié et votre amour. Sans vous, je ne serais espérer être le roi que cette contrée mérite.
Morgane : Majesté.
Uther : Pardonnez-moi, Morgane.
Morgane (voit Tauren armé d’une épée) : Noooonnnn !
Un combat s’en suit entre Uther et Tauren. Merlin revient à lui. Tauren est sur Uther, une dague à la main.
Tauren : Meurs, Uther Pendragon !
Merlin parcours la distance qu’il le sépare de la tombe. Soudain, Tauren lâche prise permettant à Uther de se débarrasser de Tauren grâce à Morgane qui a poignardé l’agresseur. Caché, Merlin assiste à la scène de réconciliation entre Uther et Morgane.
Chez Gaius :
Merlin entre.
Gaius : Ah ! Dure journée !
Merlin : Il en a eu des meilleures.
Gaius : Parait que Tauren a essayé d’assassiner Uther.
Merlin : J’ai appris ça.
Gaius : Morgane lui a sauvé la vie. Combien d’hommes étaient –ils ? Trois, quatre.. ?
Merlin : Oui, cela doit être cela.
Gaius : Morgane a fait preuve d’un courage extraordinaire pour défendre le roi dans ces circonstances .J’imagine que tu es resté en dehors de tout cela ?
Merlin : Je n’ai rien fait que des broutilles sans intérêts.
Gaius : Inutile d’être modeste à ce point-là, Merlin !
Merlin : Désolé.
Gaius : Ce n’est pas une critique, c’est un compliment.
Merlin: D’accord. Merci. C’est gentil, Gaius.
FIN
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